Les trois plus vastes forêts domaniales en France métropolitaine sont celles d'Orléans (Loiret, environ 35 000 ha), de Chaux (Jura, environ 20 500 ha) et de Fontainebleau (Seine-et-Marne, environ 20 300 ha).
Cette extension du couvert boisé est particulièrement marquée en Corse, dans le massif vosgien et dans le Jura (carte 1). En outre-mer, avec 8,24 millions d'hectares de forêt recensés (dont 97,4% en Guyane), la forêt couvre près de 85 % du territoire ultramarin.
La forêt de Fontainebleau
Reconnue par l'Unesco comme « une réserve de biosphère », c'est la deuxième forêt domaniale de France, derrière celle d'Orléans. Elle abrite en son sein quelques 5 000 espèces végétales et plus de 6 000 espèces animales (dont une majorité d'insectes). comme cette publicité !
Une forêt primaire existe en France le long du fleuve royal de la Loire.
La majorité des forêts françaises métropolitaines sont des forêts de plaine. Riches d'une grande multiplicité d'essences, majoritairement des feuillus, elles abritent également une biodiversité vaste et précieuse. D'un point de vue économique, les forêts de plaine sont les plus productives de France.
La forêt d'Orléans, plus grande forêt domaniale de France métropolitaine. Les trois plus vastes forêts domaniales en France métropolitaine sont celles d'Orléans (Loiret, environ 35 000 ha), de Chaux (Jura, environ 20 500 ha) et de Fontainebleau (Seine-et-Marne, environ 20 300 ha).
La Forêt des Landes, la plus vaste
Plus grand massif forestier de France métropolitaine, la forêt des Landes de Gascogne est certes artificielle, entièrement plantée au 19e siècle, mais elle reste un paradis olfactif pour les randonneurs avec ses sentiers sablonneux et ses tapis de fougères.
En France, trois quarts des forêts sont privées. Le quart restant est public et se répartit entre forêts domaniales et les autres forêts publiques, essentiellement des forêts communales. La gestion de toutes les forêts françaises, qu'elles soient publiques ou privées, est encadrée par le Code forestier.
Sept départements ont un taux de boisement supérieur à 60 % : la Corse-du-Sud, les Alpes-Maritimes, le Var, les Alpes-de-Haute-Provence, les Landes, la Haute-Corse et l'Ardèche.
On qualifie de primaire une forêt qui n'a été ni exploitée ni défrichée par l'homme ; si elle l'a été dans le passé, un temps suffisant s'est écoulé pour que la forêt ait pu redevenir primaire.
La hêtraie du Ciron a traversé la dernière période de glaciation, il y a 18 000 ans, elle est plus ancienne que la grotte de Lascaux, les hommes de Néandertal auraient pu l'habiter et les mammouths la côtoyer … Il faut voir cette forêt de hêtres qui s'est constituée sur les bords de la rivière du Ciron.
L'arbre le plus fréquent dans nos forêts est…
le chêne ! Il couvre à lui seul près de 40 % des zones forestières du pays. Dix espèces de chênes sont actuellement recensées en France, les plus courantes étant le chêne pédonculé et le chêne rouvre.
La plus grande : Amazonie (Brésil)
Ce n'est pas la plus ancienne, mais c'est sans conteste la plus grande du monde. Couvrant 5,5 millions d'hectares et neuf pays, la forêt amazonienne abrite près de 10 % de la biodiversité mondiale...
1. La forêt d'Amazonie : à l'échelle d'une planète. Neuf pays couverts, 5,5 millions de kilomètres carrés, plus de la moitié de la biodiversité terrestre : la forêt primaire d'Amazonie ne cesse d'éblouir les amoureux de la nature.
Avec ses 2'200 hectares, le Risoud est la plus grande forêt d'Europe d'un seul tenant. Elle longe ainsi toute la Vallée de Joux à l'ouest, sur environ 15km, formant une frontière naturelle avec la France. Sa superficie, sa densité et sa situation géographique sont à l'origine de nombreux mythes et légendes à son sujet.
Les trois régions les plus boisées de France métropolitaine sont la Corse, Sud (ex-Paca) et la Bourgogne-Franche-Comté. Par ailleurs, trois départements sont particulièrement riches en forêts : la Corse-du-Sud, le Var et les Landes.
On les trouve essentiellement dans les plaines ou à moyenne altitude. Ils couvrent 67%(3) des forêts françaises où les espèces les plus représentées sont le chêne, le hêtre et le châtaigner.
Paris, Hauts-de-Seine, les Yvelines, la Haute-Savoie, l'Ain.
Selon l'inventaire 2017 de l'Institut national de l'information géographique et forestière, la superficie forestière en métropole augmente de 0,7 % par an depuis 1985, notamment grâce à la déprise agricole et à l'exode rural.
Passant de 1,8 à 2,8 milliards de mètres cubes entre 1985 et aujourd'hui, les volumes de bois de nos forêts ont aussi fortement progressé depuis 30 ans. Elle est riche en biodiversité, avec 190 espèces d'arbres se répartissant en 67% de feuillus, 21% de résineux et 12% de forêts mixtes.
Elle représente désormais près de 31 % du territoire métropolitain et continue de s'accroître par expansion naturelle à un rythme moyen de 85000 hectares par an depuis 1985, ce qui correspond à l'équivalent de trois forêts de Fontainebleau ou à plus de 100 000 terrains de foot chaque année!
La seule différence entre bois et forêt quelque peu normalisée en France est celle de l'Inventaire Forestier National (IFN), qui définit comme forêt tout espace boisé de plus de 50 ares. Les bois et forêts doivent être peuplés d'espèces pouvant dépasser une taille de 5 mètres de hauteur.
La forêt du bassin du Congo est la deuxième forêt tropicale du monde; elle couvre six États, et contient un quart de ce qu'il reste de la forêt tropicale sur Terre. Avec une perte annuelle de 0,3 % durant les années 2000, la région possède le plus bas taux de déforestation de toutes les zones forestières majeures.
Par ailleurs, la Suède possède la surface forestière la plus importante de l'Union européenne en 2019, avec 28 millions d'hectares, suivie de la Finlande (22,4 millions), l'Espagne (18,6 millions), la France (17,2 millions) et l'Allemagne (11,4 millions).