La couche d'ozone ou ozonosphère est la partie de la stratosphère de la Terre qui contient une quantité relativement importante d'ozone. À haute altitude, la couche d'ozone est utile : elle absorbe la plus grande partie du rayonnement solaire ultraviolet dangereux pour les organismes.
Le trou de la couche d'ozone, qui apparaît au printemps et en hiver chaque année au-dessus de l'antarctique, est causé en partie par les températures basses qui règnent dans la stratosphère, mais aussi en raison de la présence de gaz nocifs pour l'ozone.
Il atteint son maximum entre la mi-septembre et la mi-octobre. Lorsque les températures de la stratosphère commencent à augmenter, à la fin du printemps boréal, l'appauvrissement de la couche d'ozone ralentit, et le vortex polaire s'affaiblit et finit par se décomposer.
La dégradation de la couche d'ozone engendre une augmentation des rayons ultraviolets qui vont atteindre la Terre, ces rayons sont nocifs pour tous les êtres vivants sur Terre.
Au-dessus de l'Antarctique, il se forme chaque printemps, un trou dans la couche d'ozone qui protège notre Planète de certains rayonnements nocifs. Des mesures ont été prises pour le résorber. Mais un chercheur estime aujourd'hui que ce trou ne serait pas le seul à mettre en danger la vie sur Terre.
Les activités humaines sont le principal facteur responsable de la perturbation de cet équilibre naturel, principalement à cause des émissions dans l'atmosphère de produits chimiques de synthèse connus sous le nom de substances appauvrissant la couche d'ozone (SACO).
En voie de guérison
Le trou dans la couche d'ozone de l'Antarctique devrait se refermer d'ici les années 2060, tandis que d'autres régions retrouveront les valeurs d'avant 1980 encore plus tôt. Chaque année, on estime que deux millions de personnes sont épargnées par le cancer de la peau.
Néanmoins, les spécialistes considèrent que l'ozone se reconstitue à un rythme de 1 à 3% par décennie et que, d'ici 2030, les dégâts causés par l'espèce humaine depuis les années 1980 pourraient avoir disparu dans l'hémisphère Nord, d'ici 2060 à 2070 dans l'hémisphère Sud.
Un aérosol pour réparer la couche d'ozone. Ça semble un oxymore, alors que d'habitude, les aérosols sont incriminés dans la disparition de ce gaz qui protège la Terre et les êtres vivants des rayons nocifs du Soleil. Des chercheurs de Harvard ont pourtant mis au point une suspension qui aide à régénérer l'ozone.
Toute vie sur Terre est protégée par la couche d'ozone. Celle-ci agit comme un filtre invisible qui protège toutes les formes de vie contre une surexposition aux rayons UV nocifs du Soleil. La plus grande partie du rayonnement UV est absorbée par l'ozone et ne peut ainsi atteindre la surface de la Terre.
A partir du milieu des années 1970, des scientifiques révèlent qu'à certaines périodes de l'année la couche d'ozone s'amincit au niveau des pôles, en particulier en Antarctique. Ce phénomène est provoqué à températures très basses, par une dissociation de l'ozone en oxygène, sous l'action des CFC.
Le trou de la couche d'ozone est anormalement grand en ce mois de septembre 2021. Comme tous les ans à cette époque de l'année, un trou se forme dans la couche d'ozone au dessus de l'Antarctique. En ce mois de septembre, ce trou s'avère anormalement vaste.
Ce matin dans l'édito carré, on revient sur la découverte du trou dans la couche d'ozone. Tout commence en 1985. Des chercheurs britanniques repèrent en effet un immense trou au-dessus du pôle sud.
Cet ozone stratosphérique absorbe fortement certains rayons ultraviolets du soleil, protégeant ainsi les organismes de la planète contre certaines radiations nocives pour la santé et la vie sur la Terre. Grâce à ce rôle bénéfique, l'ozone stratosphérique est considéré comme étant un « bon » ozone.
Le trou dans la couche d'ozone s'est agrandi à cause des incendies géants australiens. Selon une étude de la revue « Scientific Reports », les feux de brousses subis par l'Australie entre fin 2019 et 2020 auraient agrandi le trou de la couche d'ozone.
C'est la combustion du gaz, du charbon, du pétrole qui entraîne l'augmentation de la température. Ces gaz, comme le CO2 issu des fumées des voitures, captent l'énergie du Soleil. Cette énergie se transforme en chaleur qui réchauffe l'atmosphère, puis l'atmosphère réchauffe les océans.
Un phénomène saisonnier.
Ce trou se forme du fait de la présence d'un vortex atmosphérique au-dessus du pôle Sud, qui provoque une accumulation de gaz halogènes dans cette zone.
Découvreurs du trou dans la couche d'ozone
En 1974 deux scientifiques américains : Mario MOLINA et F. SHERWOOD ROWLAND formulent pour la première fois la théorie de l'appauvrissement de la couche d'ozone sous l'impact des ChloroFluoroCarbones (CFC), composés chimiques apparus en 1938.
L'accroissement du trou d'ozone est un problème majeur puisque cette couche protectrice empêche la pénétration des rayons ultraviolets au sein de la troposphère. Or ces rayons ont la capacité d'endommager l'ADN présent dans les cellules des êtres vivants.
L'ozone se forme dans la stratosphère à partir du dioxygène et sous l'action de la lumière. Une molécule de dioxygène se dissocie sous l'action des rayons solaires ultraviolets de haute énergie (UVC), les deux atomes d'oxygène se combinent alors chacun à une molécule de dioxygène pour former l'ozone. Doc. 1.
Il est surtout produit par l'action du rayonnement solaire (UV) sur des produits chimiques dits précurseurs de l'ozone. Ces derniers sont des polluants industriels, issus des chaudières, des centrales électriques thermiques et des incinérateurs.
L'ozone est formé à partir de réactions chimiques entre les oxydes d'azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV), sous l'effet du soleil. Comme il n'est pas émis directement dans l'air, on dit qu'il s'agit d'un polluant secondaire.
L'ozone peut être créé par un ensemble complexe de réactions chimiques et photochimiques, qui impliquent des composés dits « précurseurs » tels que les oxydes d'azote (NOx), les composés organiques volatils (COVs) dont le méthane (CH4) et le monoxyde de carbone (CO).