Traduit de l'anglais-
Un greffon est un élément restreint, souvent fonctionnel, rajouté sur un ensemble plus vaste qui lui sert de base. En botanique, le greffon est un fragment d'une plante que l'on va greffer à une autre (le porte-greffe) afin d'obtenir une multiplication de la plante donneuse du fragment.
Cette récolte doit se faire sur un arbre ou arbuste en état de repos végétatif. Cela se produit en plein hiver après la chute des feuilles. Le prélèvement des greffons se fait donc aux mois de janvier et février et avant tout départ de végétation. Utilisez pour cela un sécateur bien désinfecté et aiguisé.
Les organes les plus souvent greffés sont le rein, le foie, le cœur et les poumons.
QUAND FAUT-IL PRELEVER LES GREFFONS ? de fin décembre pour les arbres à noyaux à fin janvier pour les poiriers et les pommiers. Pour éviter un débourrage précoce, chaque coupe sera enduite de mastic à greffer.
Afin de conserver toutes les caractéristiques génétiques d'un arbre fruitier, il est indispensable d'effectuer le greffage qui permet de multiplier les arbres fruitiers. Cette opération a donc pour mission de reproduire les différents végétaux en unissant deux espèces.
La différence entre transplantation et greffe est que la première est réalisée avec une anastomose chirurgicale des vaisseaux sanguins nourriciers et/ou fonctionnels, alors que la seconde est vasculaire.
Un rein peut résister jusqu'à 48 heures avant que ses fonctions ne soient altérées. Un cœur a une durée de vie beaucoup plus restreinte, moins de 4 heures. Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil.
La transplantation rénale reste de loin la plus fréquente : environ 3 000 chaque année en France (3 232 en 2014). Qu'elle soit due au diabète ou à d'autres maladies, l'insuffisance rénale condamne les patients à subir régulièrement des séances de dialyse.
La greffe. Cette technique est envisagée par les médecins lorsque plus aucun autre traitement ne marche. d'organes est envisagée quand l'état du malade se dégrade et que seul le remplacement du ou des organes défaillants par un organe.
On considère qu'il faut associer un porte-greffe vigoureux à un greffon de faible vigueur et inversement. La mise à fruit sera plus rapide et la nouaison plus importante avec un porte-greffe peu vigoureux. Pour un pommier en basse-tige, il faudra sélectionner un porte-greffe à faible croissance.
Le meilleur moment pour greffer un arbre fruitier est juste le début de la floraison, au printemps. La sève est présente, l'écorce se soulève et se détache aisément du bois.
La meilleure période pour greffer les arbres fruitiers à pépins les plus courants comme le pommier et le poirier est située à la fin de l'hiver, en février et mars. Cette période correspond en effet à un redémarrage de la végétation avec une poussée de sève importante.
Le choix d'un bon greffoir ne peut que faciliter vos chances de réussite. Le système du greffoir ne varie pas beaucoup d'un instrument à l'autre. Ce sont surtout les matériaux et la qualité des lames qui font la différence.
Lorsqu'il est question de greffage, chacun pense à la vigne ou aux arbres fruitiers, mais il n'est pas question des légumes. Pourtant les aubergines, concombres, courgettes, melons, pastèque, poivrons, potimarron ou tomates (Lycopersicon esculentum) se greffent.
La plante support est appelée le porte-greffe et le fragment implanté se nomme le greffon. Le meilleur exemple est celui du rosier qui est greffé sur l'églantier. Pour pouvoir être greffée, une plante doit posséder des tissus qui peuvent se souder.
Les médecins peuvent également greffer des tissus tels que des os, des artères, des valves cardiaques, des veines, des tendons ou des ligaments. A cet égard, les yeux ne sont jamais prélevés en vue de greffer un malade, seule la partie transparente à la surface de l'œil, la cornée, est prélevée.
POURQUOI ? Un des mécanismes de ce rejet est la fixation d'anticorps naturels (préformés), présents chez le receveur à l'intérieur des vaisseaux (endothélium vasculaire) du greffon. Ceci est constamment observé en xéno-transplantation qui est la greffe d'un organe provenant d'une autre espèce.
On utilise pour cela des médicaments dits « immunosuppresseurs ». Chaque patient greffé se voit administrer un traitement combinant plusieurs molécules avec différents modes d'action, qui conditionne sa survie et sa qualité de vie. La combinaison médicamenteuse est adaptée en fonction du type de greffe.
De plus, pour greffer un cerveau, il faut disposer d'un cerveau en état de fonctionner, c'est à dire un cerveau vivant. Cela signifie que pour transférer un tel cerveau à un patient dont le cerveau serait détruit et ainsi lui redonner vie, il faudrait tuer quelqu'un. Impensable !
Le greffon prélevé peut être attribué à une équipe, c'est-à-dire à la population des malades dont elle a la charge, soit en raison de sa proximité géographique du lieu de prélèvement (répartition « locale »), soit par un système de tour de rôle.
Les équipes chirurgicales du Pr Jacques Belghiti et du Pr Yves Panis sont parvenues à greffer simultanément le foie, le pancréas, l'estomac, le duodénum et l'intestin grêle.
Bénéficiant des travaux de SHUMWAY à San Francisco, le 3 décembre 1967, BARNARD, au Cap, étonne le monde par la première greffe de l'organe le plus symbolique : le cœur.
Ce n'est qu'en 1954, soit 85 ans plus tard, qu'on est parvenu à faire la première greffe de rein. Elle a été réalisée par Joseph Murray à Boston, dans l'État du Massachusetts. Le receveur et le donneur étaient des jumeaux identiques.