C'est aussi ce qui d'un être est pensé comme immuable et éternel par opposition à son existence transitoire et périssable : « J'ai gardé la forme et l'essence divines de mes amours décomposées », dit Baudelaire dans Les Fleurs du mal.
En théologie, l'essence première ou la divine essence est ce qui est la cause de tout, c'est-à-dire Dieu. L'essence seconde est ce qui en est dérivé, c'est-à-dire les créatures. en botanique, une espèce en parlant d'un arbre, qui prédomine sur un domaine, dans une forêt.
L'essence (ousia en Grec, mot qui signifie aussi substance) désigne ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est ou encore ce pourquoi une chose est ce qu'elle est et non autre chose. On peut dire plus simplement que c'est la nature de cette chose (« nature humaine » et « essence de l'homme » sont en ce sens synonymes).
Nos vies revêtent toutes sortes de formes complexes d'expression : le désir, la volonté, la motivation, la passion, l'amour et beaucoup d'autres. À vrai dire, tous ces termes décrivent l'essence même de notre vie : un mouvement d'énergie perpétuel, subjectif et manifestement séparé de la nature « morte ».
Différence entre existence et essence
L'« existence » signifie le fait que quelque chose soit. L'essence est par définition, la nature d'une chose. Elle désigne ce qui fait qu'une chose est, ce qu'elle est.
« Le désir est l'essence de l'homme » écrit Spinoza dans l'Éthique. Il faut comprendre par là que l'homme est désir et qu'il s'affirme en exprimant pleinement la puissance qui le caractérise. Cette approche positive rompt avec l'idée selon laquelle le désir ne serait que manque et marquerait l'imperfection humaine.
L'homme choisit devant tous les autres hommes. L'homme choisit toujours au milieu d'un infini de possibles, et choisir un possible plutôt qu'un autre génère cette angoisse de la liberté. Pour autant, cette angoisse ne doit pas empêcher l'homme de choisir, d'agir, elle est même une condition de l'action.
Nature propre à une chose, à un être, ce qui les constitue fondamentalement : On touche là à l'essence même de l'homme.
Qu'est-ce que signifie ici que l'existence précède l'essence ? Cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde et qu'il se définit après. L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien.
Ce sens persiste encore aujourd'hui : l'essence de la philosophie, c'est la recherche de la vérité, non sa possession, même si elle se trahit elle‑même, comme il arrive souvent, jusqu'à dégénérer en dogmatisme, en un savoir mis en formules, définitif, complet, transmissible par l'enseignement.
L'essence est un liquide inflammable, issu de la distillation du pétrole, utilisé comme carburant dans les moteurs à combustion interne. C'est un carburant pour moteur à allumage commandé (moteur essence). C'est un mélange d'hydrocarbures, auxquels peuvent être ajoutés des additifs pour carburants.
"La nature de l'homme est la somme de ses facultés naturelles, telles que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison, etc. Nous nous accordons tous à nommer ces facultés naturelles ; elles sont renfermées dans la notion de l'homme que l'on définit un animal raisonnable."
Individu de sexe masculin physiquement ou moralement adulte, considéré du point de vue des qualités habituellement attribuées à un adulte mâle : Cette épreuve a fait de lui un homme. 9. Adulte de sexe masculin considéré par rapport à son activité, son origine, etc. : Homme du peuple. Homme de sciences.
L'essence est un carburant d'origine fossile, issue de la distillation du pétrole. Il s'agit d'un mélange d'hydrocarbures et d'additifs. Les différents hydrocarbures utilisés comprennent : Entre 20 % à 30 % d'alcanes.
Le solipsisme (du latin solus, « seul » et ipse, « soi-même ») est une théorie philosophique et métaphysique selon laquelle la seule chose dont l'existence est certaine est le sujet pensant. Forme extrême d'idéalisme, le solipsisme soutient qu'aucune autre réalité n'est certaine que celle du sujet qui pense.
De manière générale, l'existentialisme désigne une philosophie qui place l'existence de l'homme au coeur de sa réflexion, par opposition à une philosophie abstraite, conceptuelle, essentielle (essentialisme).
L'existence précède l'essence, telle est, d'après Jean-Paul Sartre, la formule qui permet de comprendre la formation des philosophies de l'existence. Cette formule peut servir de point de départ.
Emprunté du latin essentia, « nature d'une chose », dérivé du verbe esse, « être ». ☆1. Ce qui fait qu'une chose est ce qu'elle est, ce qui constitue la nature profonde d'un être. L'essence divine.
بسرعة - أشتم رائحة بنزين -.
Synonyme : extrait, substance. – Littéraire : élixir, essence, moelle, substantifique moelle, suc.
Souvent, on assimile la liberté à la possibilité de faire tout ce que l'on veut sans limite naturelle ou conventionnelle. Ainsi, être libre signifie ne pas être soumis à une volonté autre, ni à une contrainte extérieure. L'esclave n'est pas libre, car tout ce qu'il peut faire dépend de la volonté de son maître.
Pour les essentialistes, comme Avicenne, l'essence précède l'existence et se déduit d'elle tandis que pour l'existentialisme, en particulier celui de Sartre, l'existence précède l'essence, l'homme étant libre de se définir : il est ce qu'il se fait être.
Epictète, qui était né esclave, formule, peut-être le premier, une théorie de la liberté : « ce qui dépend de nous est libre, ce qui ne dépend pas de notre volonté est asservi ». Autrement dit, nous sommes totalement libres de notre imagination, de nos idées, de nos rêves, même si nous sommes empêchés d'agir.
Epicure dénombre trois types de désirs : désirs naturels et nécessaires (boire, manger, dormir) désirs naturels et non nécessaires (sexe) désirs non naturels et non nécessaires (richesse, gloire…)
Le désir est un mouvement qui porte les hommes à vouloir posséder quelque chose, ou atteindre un but, qui devront leur procurer une satisfaction. C'est donc un état caractérisé par un sentiment de manque et de privation. À l'inverse, le bonheur est un état durable de plénitude, de bien-être, de satisfaction.