Carmen est une nouvelle de Prosper Mérimée écrite en 1845 et publiée en 1847, dont a été tiré l'opéra homonyme, musique de Georges Bizet, livret de Henri Meilhac et Ludovic Halévy (1875). Carmen traite du sujet de la liberté, de l'amour obsessif et de la jalousie meurtrière.
Résumé de l'histoire : A Séville en Espagne, Carmen, une jeune bohémienne rebelle et séductrice, déclenche une bagarre dans la manufacture de tabac où elle travaille. Elle se fait arrêter. Le brigadier Don José, chargé de la mener en prison, tombe sous son charme et la laisse s'échapper.
A la suite d'une bagarre entre cigarières, Carmen a été arrêtée, et c'est Don José qui est chargé de la surveiller. La séductrice achève d'enjôler le brigadier et lui promet l'amour s'il la laisse s'évader. Envouté par Carmen, Don José la libère, et se fait emprisonner pour cela –sachant qu'il la retrouvera.
Volage et indépendante, la belle séductrice multiplie les conquêtes. Quand elle tombe amoureuse d'un célèbre toréador, elle dédaigne Don José, insensible à ses paroles d'amour déchirantes. Désespéré, fou de rage et de colère, il la tue d'un coup de couteau devant les portes de l'arène.
À l'acte II on se retrouve dans la taverne de Lillas Pastia, repère de la pègre, où Carmen chante et danse pour séduire le torero Escamillo. Survient Don José, fou de jalousie pour la gitane dont il est tombé éperdument amoureux.
Figure archétypale de la passion romantique, Carmen incarne en priorité deux valeurs : elle est une grande figure de femme fatale et un symbole de liberté. L'amour, ambigu et dévastateur, qu'elle porte à Don José, l'attache profondément à son amant.
À Séville, Carmen, jeune bohémienne et grande séductrice, n'en est pas moins une femme rebelle : elle déclenche une bagarre dans la manufacture de tabac où elle travaille, et se fait arrêter. Le brigadier Don José, chargé de la mener en prison, tombe sous son charme et la laisse s'échapper.
Les raisons de ce succès tiennent à la simplicité de ses mélodies (qui ne connaît pas la habanera ou l'air du toréador ?), à ses rythmes faussement espagnols (Bizet n'a jamais franchi les Pyrénées) qui ont inspiré les musiciens de jazz et les chorégraphes, à un découpage très cinématographique qui lui a valu les ...
Il entre au conservatoire de Paris a l'âge de neuf ans, ou il étudie le piano et l'orgue. L'œuvre : Carmen est un opéra-comique en quatre actes composé par Georges Bizet (1838-1875) en 1874 sur un livret de Henry Meilhac et Ludovic Halévy, d'après la nouvelle éponyme de Prosper Mérimée.
Ce récit s'appuie sur des faits strictement authentiques. 1874 : Bizet est un compositeur de second ordre, harassé de travail donnant des leçons ou faisant des travaux secondaires pour des compositeurs célèbres, tout cela à fin de survivre.
Micaëla est le symbole de l'innocence, de la pureté, la sagesse, la religion, et de la famille (elle se fait messagère de la mère de Don José pour le rappeler à ses obligations familiales). Son rôle contrebalance le caractère provocateur de l'héroïne. Ce personnage ne figure pas dans la nouvelle de Prosper Mérimée.
Par conséquent, l'italien est la langue de la musique et de l'opéra parce que c'est une langue intrinsèquement musicale.
Et pour le musicologue, l'un des airs du Ier acte de Carmen est particulièrement représentatif de cette réussite : non pas la célèbre Habanera ("L'amour est un oiseau rebelle..."), mais la Séguedille, chantée par la belle gitane de Prosper Mérimée près des remparts de Séville.
Carmen, un spectacle à voir à Paris (Stade de France Saint-Denis), le 18 juin 2022.
Dans la version originale de ce célèbre opéra parmi les plus joués au monde, Carmen, une Bohémienne séductrice et rebelle, est poignardée par le brigadier Don José "fou d'amour pour elle", qui la harcèle et la poursuit de sa jalousie.
Don José est un personnage complexe qui évolue tout au long de l'opéra : fougueux et impulsif, il a fui la Navarre après un duel. Il est tiraillé entre son attachement familial (sa mère, Micaëla) et sa passion pour Carmen, qui le conduit à tout abandonner.
Carmen la sulfureuse, l'opéra le plus joué au monde.
La première représentation de l'Orfeo de Claudio Monteverdi est donnée au théâtre de la cour de Mantoue, en Italie, le 24 février 1607. Il est d'usage parmi les musicologues et les mélomanes de considérer cette création comme la naissance de l'opéra occidental.
Le premier opéra est certainement représenté au palais Corsi de Florence. Il s'agit de Dafné de Jacopo Peri (1561-1633), membre de la Camerata Bardi) sur un livret d'Ottavio Rinuccini. Ormis quelques fragments, la partition est perdue.
1. L'Opéra Garnier, à Paris. Pour voir le plus grand opéra du monde, il faudra se rendre à Paris, où se trouve le célèbre et inégalable Opéra Garnier (non non, on n'est pas du tout chauvins). Construit durant la deuxième moitié du XIXe siècle, c'est aujourd'hui un emblème de l'architecture de la capitale.