Pour Platon, l'“Idée” est autre chose qu'un objet de pensée, qu'un noêma ; elle est la réalité même, subsistant indépendamment de l'esprit qui la connaît, transcendante par rapport aux choses sensibles, et dont la connaissance n'est possible que par elle.
La philosophie politique de Platon considère que la Cité juste doit être construite selon le modèle du Bien en soi. Dans le dialogue "La République" Il développe en conséquence l'idée du Philosophe roi. La pensée de Platon n'est pas monolithique.
Qu'est-ce que l'idée du Bien ? Cette expression renvoie à la célèbre doctrine platonicienne des Idées. Résumons-la brièvement. Pour Platon, les choses belles le sont parce qu'elles participent à l'Idée du Beau en soi, les hommes sont courageux en tant qu'ils participent à l'Idée du Courage en soi, etc.
La timocratie, régime fondé sur l'honneur ; L'oligarchie, régime fondé sur les richesses ; La démocratie, régime fondé sur l'égalité ; La tyrannie, régime fondé sur le désir ; ce dernier régime marque la fin de la politique, puisqu'il abolit les lois.
C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
Le but de la philosophie, selon Platon, est de permettre à l'homme de connaître l'essence des choses, c'est-à-dire le Vrai, le Beau et le Bien. Cette quête spirituelle prévaut et le corps se doit être serviteur de l'âme.
Avec Kant, l'idée se distingue du concept en ce qu'elle est inconnaissable, parce que sans objet empirique correspondant. Produite par la raison, elle est nécessaire pour nous guider moralement.
Aristote refuse de suivre Platon dans un monde séparé du nôtre où les Idées sont supposées exister par elles-mêmes, un monde qui ne correspond selon lui à rien, qui n'est qu'une fiction inutile faite seulement de mots.
Pour Platon, tout ce qui existe dans le monde sensible n'est que moindre être, copie, par rapport aux Idées fondatrices. Le savoir de ce monde est celui de l'opinion. Vien ensuite le monde des Idées, aussi appelé monde intelligible. Ce monde est accessible uniquement par l'âme.
L'idée générale n'est donc pas une idée différente de l'idée d'une (ou de plusieurs) chose(s) particulière(s), puisqu'elle ne fait qu'en prendre la place et acquiert le statut, purement opératoire, de signe d'une multiplicité pure.
Si le ressouvenir des formes intelligibles constitue pour Platon la connaissance parfaite ou la science (ἐπιστήμη), il n'en demeure pas moins que dans la République Platon reconnaît divers niveaux ou degrés de connaissance : la connaissance sensible, la connaissance mathématique et la connaissance dialectique ou ...
Ce pourquoi Spinoza commence le livre IV en définissant ainsi les concepts moraux : Par bien et mal, j'entendrai ce que nous savons avec certitude être un moyen d'approcher ou de s'éloigner du modèle de la nature humaine que nous nous proposons 2.
Platon développe une morale qui s'applique à l'organisation sociale et à la politique. Sa thèse principale est que le désordre et la tyrannie viennent de vices qui sont autant sociaux qu'individuels (ils touchent à la fois la Cité et l'âme des individus).
De ce point de vue, Aristote est critique de Platon. Son regard pragmatique et anthropologique sur les productions culturelles et notamment sur les récits imitatifs les présente comme des faits humains, j'aimerais dire, dans le langage de Wittgenstein, des « jeux de langage » insérés dans des « formes de vie ».
Pour Platon, les sophistes ne sont pas un simple repoussoir, mais des adversaires sérieux dont les doctrines méritent d'être combattues. Socrate attaque les sophistes qui, par leur relativisme et leur nominalisme, sont les ennemis de l'idéalisme platonicien.
Les idées du philosophe
Il affirme que la raison est vide avant que les sens n'entrent en action. - Il pose les lois du raisonnement et fonde la logique comme instrument de précision du discours philosophique.
L'idée (i.e. le concept réalisé) de l'Esprit est (en langage théologique) l'unité de la nature divine et humaine : c'est cela l'Esprit absolu, et « l'Esprit est le processus par lequel l'unité en soi de la nature divine et humaine existe pour soi, est produite »22, ou actualisée.
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.
Une idée ne peut avoir que deux sortes d'origine: ou bien elle est donnée toute faite de quelque façon à l'esprit, ou bien elle est son œuvre, elle résulte d'un certain travail intellectuel, elle est construite par lui.
La raison mène à la rationalité
Or, puisque celles-ci sont changeantes, qu'elles ne demeurent jamais identiques à elles-mêmes, la connaissance doit en fait s'en détourner et tenter de connaître ce qui ne se voit pas mais peut être saisi par la raison : c'est ce que Platon appelle les idées, ou l'essence des choses.
Le bien moral consiste seulement à contribuer au bien naturel. Le bien moral consiste dans la vertu qui est ce qui suscite l'approbation. Or la vertu contribue au bien naturel.
Le mal est une problématique proprement humaine. En effet, comme l'expriment les citations de Bataille et de Kant, le mal humain est le corollaire d'un certain bien humain, d'une morale humaine. Si nous parlons de mal, c'est parce que nous avons une certaine idée du bien, et vice-versa.
Le mal que l'homme fait est le mal moral. Le mal moral peut se se réduire, de manière universelle, à la violence et au mensonge. L'origine du mal se trouve, chez les penseurs croyants, dans l'imperfection générale de l'homme, ou mal “métaphysique”.
La philosophie de Platon est la suivante: deux "mondes", selon lui, se côtoient: le monde sensoriel, et le monde des idées.
L'idée directrice est un concept clé en écriture et en communication. C'est l'idée principale qui guide l'ensemble d'un texte ou d'un discours. Elle peut être exprimée clairement dans une phrase ou elle peut être implicite, mais elle doit être cohérente tout au long du travail.