Il y a bien des deuils plus « difficiles » à vivre que d'autres. La perte d'un enfant reste la souffrance et la perte la plus terrible qu'on rencontre dans notre existence car elle va à l'encontre du sens même de la vie. Cette épreuve est le deuil à vivre le plus difficile où il faut redoubler de vigilance.
Première étape du deuil : le déni
C'est surtout le cas si nous venons de parler récemment à cette personne. Notre esprit peut donc prendre un certain temps à s'adapter à cette nouvelle réalité. C'est généralement une phase assez courte mais intense, durant laquelle la raison et les émotions semblent engourdies.
Cette période peut prendre jusqu'à 6 mois, voire une année pour certaines personnes. Plus la perte est traumatique, plus cette période prendra du temps. Après cette période, l'individu commence à accepter la situation et c'est là que la phase la plus longue du deuil commence vraiment.
En moyenne, pour un adulte, le deuil dure 12 mois tandis qu'il n'est que de 6 mois pour les enfants. Ces derniers ont en effet plus de faciliter à la résilience et acceptent plus rapidement la perte d'un être cher.
Vous pouvez en parler avec des amis, vous joindre à un groupe de soutien ou consulter un conseiller spécialiste du deuil. Tenir un journal intime pourrait aussi vous aider à exprimer vos sentiments. Nous trouvons tous nos propres façons de gérer nos sentiments entourant la mort.
Certains vivent au contraire sans larmes, « en automate », accomplissant les tâches quotidiennes dans une impression de flou, d'état dissocié extrêmement angoissant. La fatigue physique est souvent très présente, inattendue, et peut persister plusieurs mois, voire 1 à 2 ans.
L'absence de deuil ou le deuil-non-fait en est une complication grave à l'origine de désordres somatiques et psychologiques et d'une entrave au bon développement psychique chez l'endeuillé et même sa descendance.
Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l'abri de la souffrance.
Le deuil est traumatique quand le décès de l'être cher était brutal et inattendu ou que les circonstances du décès étaient violentes ou vécues comme telles.
Il est dit que l'âme du défunt resterait présente 40 jours après son décès avant de passer dans l'au-delà. Les obsèques sont organisées au plus vite, en accord avec les volontés du défunt et de sa famille.
Les veuves observent une longue période de deuil (iddah, la période d'attente) de 4 mois et 10 jours. Pendant ce temps, la veuve ne peut se remarier ou interagir avec les na-mahram (avec qui elle peut se marier). Cette règle permet de confirmer que la femme n'est pas enceinte du défunt.
Dès l'annonce du décès d'un être cher, l'organisme réagit physiquement à la souffrance psychologique. Sa première intervention est de produire des hormones tranquillisantes. Le résultat est un état d'engourdissement où l'endeuillé se retrouve comme dans une bulle, à l'abri de la souffrance.
Trois délais sont en réalité à prendre en compte : le délai pour transporter le corps (48h), le délai pour organiser les obsèques (6 jours ouvrés) et le délai psychologique, essentiel pour se préparer au dernier hommage.
symbolique : comme les papillons, les oiseaux ou les arcs-en-ciel, physique : une lumière ou un appareil électrique qui s'allume ou s'éteint, une montre qui s'arrête définitivement à l'heure du décès, visuel (vision partielle ou complète du défunt, olfactif (une odeur évoquant le défunt).
3 - Si on ne pleure pas, c'est que l'on n'est pas vraiment affecté par la mort d'un proche. Non. Pleurer est une réaction normale lorsqu'on est triste, mais ce n'est pas la seule.
Surmonter un deuil brutal demande d'affronter ses émotions aussi intenses soient elles. Réapprendre à vivre passe par un travail de deuil qui demande du temps, avec l'aide précieuse de l'entourage et parfois de professionnels. Protégez vos proches en leur offrant un capital qui leur permettra de financer vos obsèques.
Le deuil blanc est l'ensemble des sentiments fréquemment éprouvés en pleurant la personne avec l'Alzheimer bien avant qu'elle ne décède. Une personne qui ressent le deuil blanc peut se sentir que la personne avec l'Alzheimer la quitte un peu à chaque jour.
Le quarantième jour y faisait partie car l'édification des stèles et de la tombe s'effectuait après cette durée. Ce jour est célébré en invitant le soir les membres de la famille et les voisins. A cette occasion, des versets coraniques sont récités par les sermons ou bien un faqih fait une prédication (mawîdha.)
Les cinéraires, les ciguës bleues et les cyprès : elles évoquent la douleur du coeur. La saponaire : cette fleur exprime, elle, la tristesse. L'immortelle, la rose mauve, l'anémone violette : synonyme de regret, elles évoquent le décès et la perte d'un être cher.
Tout simplement parce que le fonctionnement du corps se désorganise, et cela commencera le plus souvent par un épuisement qui peut durer de nombreux mois. Rien de surprenant : c'est un véritable travail psychologique et physique que vous êtes en train de fournir pour intégrer cette perte.