L'intégration globale consiste à inclure dans les comptes de la société consolidante tous les éléments de patrimoine et d'exploitation des sociétés contrôlées, après avoir réalisé les retraitements et éliminations nécessaires, par exemple pour les créances et dettes croisées.
L'intégration globale est appliquée lorsque la société consolidante détient un contrôle exclusif (de droit ou de fait) sur la société à consolider. En cas de contrôle conjoint, il faudra appliquer l'intégration proportionnelle.
Il existe trois méthodes de consolidation qui dépendent de la nature du contrôle exercé par la société consolidante sur ses sociétés consolidées : l'intégration globale, l'intégration proportionnelle ou la mise en équivalence.
étape 1 : déterminer le périmètre de consolidation, le pourcentage d'intérêt et de contrôle ; étape 2 : éliminer les titres immobilisés et remplacer par les titres mis en équivalence ; étape 3 : calculer la part revenant à la société consolidante ; étape 4 : établir des comptes consolidés.
On appelle intérêts minoritaires la fraction des capitaux propres et/ou du résultat net d'une entreprise, qui ne lui appartiennent pas, ni directement, ni indirectement.
Les capitaux propres correspondent au montant que les propriétaires d'une entreprise ont investi dans ses activités. Ils comprennent l'argent que les propriétaires ont investi directement et l'accumulation des revenus gagnés par l'entreprise qui ont été réinvestis dans celle-ci depuis sa création.
La valeur des intérêts minoritaires selon l'approche comptable devra être indiquée dans le bilan consolidé de la société mère au niveau des capitaux propres avec comme intitulé : « part des actionnaires majoritaires ».
La consolidation permet de regrouper l'ensemble des comptes d'une entreprise, afin de donner un bilan plus objectif de l'état financier d'une entreprise. D'une part, les comptes consolidés ne tiennent pas compte des transactions internes à l'entreprise, et d'autre part, les capitaux propres, dettes,…
Le contrôle exclusif est défini comme étant « le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d'une entreprise afin de tirer avantage de ses activités ». Seuil de détention 50%+1 des droits de vote en assemblées.
Caractéristiques. L'intégration globale consiste à inclure dans les comptes de la société consolidante tous les éléments de patrimoine et d'exploitation des sociétés contrôlées, après avoir réalisé les retraitements et éliminations nécessaires, par exemple pour les créances et dettes croisées.
La consolidation permet de présenter le patrimoine, la situation financière et le résultat des entreprises consolidées comme s'il s'agissait d'une seule entité. Les comptes consolidés sont nécessaires : Pour l'information externe au groupe (et notamment pour répondre aux demandes des établissements financiers).
Le bilan consolidé correspond à l'image financière d'un groupe de sociétés et dont l'obligation d'établissement en Europe est réglementée par la 7e directive sur les comptes consolidés.
L'outil de collecte qui permet d'obtenir les comptes nécessaires au cumul en consolidation est universel : il s'agit de la « liasse de consolidation », ou « consolidation package ». Son format dépend de la taille et des choix d'organisation des groupes.
Principe. L'écart d'acquisition correspond à la différence entre le prix d'acquisition des titres d'une société et sa situation nette comptable. Il apparait au moment où la société acquise entre pour la première fois dans le périmètre de consolidation d'un groupe.
(3) Le résultat consolidé est égal au résultat de la société A (70) + la participation de la société A aux résultats de la société B (20*40%=8) soit 78.
Les regroupements des postes comptables
Dans le cas d'une intégration globale, la consolidation consiste à regrouper l'intégralité des postes du bilan (actif et passif) et du compte de résultat (produits et charges) avec ceux de la société consolidée.
Les actionnaires ou associés qui exercent le contrôle de droit ou de fait sur la société sont les personnes qui ont une influence décisive sur la désignation de la majorité des administrateurs ou gérants ou qui peuvent orienter la gestion de la société.
Le commissaire aux comptes est, lui, un acteur extérieur à l'entreprise. II contrôle les comptes annuels et pour cela fait un audit comptable et financier.
Chaque associé d'une société en nom collectif est responsable de ses actes et de ceux de ses associés.
Les comptes sociaux sont les comptes d'une société qui n'intègrent pas ceux des filiales d'une entreprise. Ils sont donc moins exhaustifs que les comptes consolidés qui agrègent l'ensemble des sociétés formant un groupe.
Renforcer, rendre plus stable, plus solide, plus résistant. Assurer, asseoir, garantir.
La norme IFRS 10 États financiers consolidés s'est substitué à la norme IAS 27 en matière de consolidation et a redéfini la notion de contrôle. Ces normes donnent la possibilité de consolider une entreprise sans détenir de participation majoritaire, mais à condition d'exercer le contrôle de celle-ci.
Bon à savoir : la valeur d'entreprise est un indicateur transparent, car elle inclut la dette due aux créanciers. Si l'entreprise n'est pas endettée, mais qu'elle possède un excédent de trésorerie, sa valeur est alors égale à la différence entre la valeur des capitaux propres - trésorerie.
Pourquoi ajouter les provisions dans le bridge? Les provisions sont un engagement auprès d'un tiers. L'entreprise devrait dans le futur être amenée à sortir une somme d'argent pour dédommager un tiers suite à son action.
Mais si, au moment de l'achat de l'entreprise, dans ses actifs courants, l'entreprise dispose de liquidités, c'est-à-dire de trésorerie, ce montant compensera une partie de son coût, ce qui signifie qu'une évaluation correcte nécessite de soustraire de ce coût les liquidités en caisse.