Manger local, cela veut dire privilégier la consommation d'aliments dont la prove- nance est proche de nous, que ce soit à l'échelle pro- vinciale, régionale, ou même dans son propre jardin !
Phénomène en croissance partout dans le monde, l'achat local, notamment de produits alimentaires, est souvent un concept flou pour les consommateurs. Selon une loi de l'Ontario votée en 2013, les aliments locaux sont des produits récoltés ou fabriqués en province.
Consommer des aliments dont la production se situe à quelques kilomètres du lieu où ils sont achetés/consommés.
Acheter les produits directement auprès des maraîchers et producteurs de viande locaux est la clé pour manger local. Là, vous êtes sûrs à 100 % de la provenance des aliments, de la qualité de ce que vous concoctez au menu et en même temps de trouver divers produits de saison bio. Ainsi, vous aurez l'embarras du choix.
En consommant des aliments locaux, biologiques et saisonniers, nous réduisons l'impact environnemental de notre alimentation. Les aliments subissent moins de traitements, moins de transports et moins d'emballages. Au global ce sont les émissions de gaz à effet de serre qui sont réduites.
Les produits locaux ne sont pas officiellement définis et plusieurs initiatives publiques ou privées déterminent leurs propres critères géographiques, de quelques kilomètres à 640 km. Ainsi, ces produits sont difficilement caractérisables.
Le locavorisme ou mouvement locavore est un mouvement international prônant l'achat de produits alimentaires locaux (en) et la consommation de nourriture produite dans un rayon allant de 100 à 250 kilomètres maximum autour de son domicile (le rayon retenu continuant de faire débat).
Acheter local permet de valoriser le travail des producteurs de sa région. Qu'ils soient agriculteurs, éleveurs, maraichers… En privilégiant des aliments produits près de chez vous, vous leur apportez votre soutien. Certains circuits courts permettent d'acheter directement chez le producteur.
Promouvoir le consommer local suppose nécessairement la mise en place d'un partenariat dynamique entre l'Etat, les acteurs du consommer local, la presse et la recherche qui doit assurément être réhabilitée et replacée au centre du dispositif.
«Les produits locaux vont toujours coûter plus cher parce que le consommateur ne bénéficie pas des économies d'échelle que les grandes productions procurent au détail.
Drive Fermier est une plateforme d'achat en ligne, qui donne accès à des produits locaux sans intermédiaire. 104 producteurs proposent aujourd'hui leurs produits sur cette plateforme, qui existe depuis 2014.
Sous cet angle, la production locale peut être perçue comme l'ensemble des produits issus de modes de production sains (agriculture) ou répondant à des savoirs faire de la tradition (filières techniques), en opposition aux approches de production intensive dans les circuits longs.
En achetant des produits locaux, on soutient automatiquement l'économie locale mais aussi celle des petits producteurs locaux. Cela permet de faire perdurer le savoir faire local, la culture et les traditions d'une ville, le paysage agricole mais cela fait aussi la fierté de production pour les producteurs.
Car rapprocher géographiquement le consommateur et le producteur permet aussi un rapprochement relationnel. Le locavorisme est donc une tendance particulièrement intéressante pour les commerces de proximité, pour qui la relation avec le client est essentielle et déjà bien installée.
Les éviter, c'est limiter sa consommation d'énergie. Sans oublier les emballages, bien moins nombreux dans le commerce local. D'ailleurs, cela a un impact sur la qualité des produits.
Le produit frais permet donc de profiter de tous les bienfaits des fruits et légumes, qui est à son maximum lorsqu'ils sont cueillis murs. Mais c'est aussi la garantie que l'on évite des additifs. Colorants, conservateurs et exhausteurs de goût sont des produits chimiques dont le corps n'a pas besoin.
L'avantage en consommant local, c'est que les producteurs mettent l'accent sur des produits typiques de votre région, et varient leurs récoltes. Une belle façon de (re)découvrir des légumes oubliés des supermarchés, que vous prendrez plaisir à cuisiner !
Le Cameroun n'a pas encore d'unité de transformation de pointe des produits comme le poivre, l'oignon, le persil, l'amidon ou encore l'ail, des intrants importés exclusivement par des grandes industries locales.
Les difficultés structurelles
Il est aujourd'hui reconnu que les situations d'insularité, d'étroitesse des marchés domestiques, d'éloignement des grands marchés, etc., constituent des handicaps et des facteurs pénalisant(s) qui freinent considérablement leur développement.
Mais qu'est-ce que ça veut vraiment dire, « acheter local »? En gros, c'est favoriser l'achat de produits manufacturés et cultivés au Québec, faire ses achats dans des commerces indépendants du quartier ou préférer les entreprises québécoises aux grandes multinationales.
Enfin, l'achat local ne doit pas servir de prétexte aux politiciens pour imposer des mesures protectionnistes – comme des frais de douane ou des taxes supplémentaires sur des produits étrangers qui entrent au pays. Car à ce jeu, tout le monde y perd.
« Consommer autrement » signifie privilégier les produits « éco-labellisés », certifiés éthiques, locaux, moins polluants. Pour 32 % des Français, il s'agit de « ne plus consommer de produits ou services superflus », et pour 16 %, de « réduire sa consommation en général ».