La spasticité correspond à une raideur musculaire involontaire, le plus souvent retrouvée au niveau de certains muscles présentant un déficit moteur. La spasticité se caractérise par une très grande variabilité dans le temps, son intensité peut varier de façon importante au cours de la journée.
Caractéristiques et conséquences de la spasticité
Les muscles les plus souvent concernées sont les adducteurs de l'épaule, les fléchisseurs du coude, du poignet et des doigts, les fléchisseurs de hanche et les extenseurs de genou.
Quelle est la cause d'une spasticité ? "La spasticité est d'origine neuromusculaire, soit à cause d'un problème nerveux touchant les neurones moteurs des muscles à commande volontaire, ou bien un problème de transmission d'information entre le nerf et le muscle (conduction nerveuse)", poursuit la spécialiste.
La spasticité prend d'abord la forme d'une raideur puis elle peut provoquer des contractures musculaires (contraction involontaire d'un certain nombre de fibres musculaires), invalidantes pour ceux qui en souffrent et qui peuvent être douloureuses.
Des vêtements trop serrés, une orthèse mal positionnée ou une posture non adéquate peuvent également provoquer une augmentation de la spasticité. Finalement, le stress, le manque de sommeil, des températures froides, un taux élevé d'humidité peuvent aussi accroître la spasticité.
La toxine botulique peut être proposée en cas de spasticité focale. Le traitement s'administre en injections intramusculaires, au niveau des muscles spastiques. La toxine botulique est prescrite et administrée soit par un neurologue spécialisé, soit par un médecin rééducateur.
TRAITEMENTS MÉDICAMENTEUX
Le baclofène reste souvent donné en première intention. La toxine botulique de type A est l'un des traitements de la spasticité localisée. Cette neurotoxine permet de bloquer l'influx nerveux qui contrôle la contraction musculaire. Elle induit donc un relâchement du muscle…
→ Le macérat huileux d'arnica : Alliée des sportifs, l'arnica est la plante relaxante par excellence. Elle s'utilise aussi bien en préparation qu'en récupération musculaire, mais aussi en cas d'ecchymoses, de déchirures musculaires, de contractures, de contusion ou encore d'entorse.
Plusieurs causes peuvent mettre un nerf en action de manière indépendante et ainsi provoquer des micro-spasmes: le stress, la fatigue, une grande consommation de caféine, un manque de magnésium, une déshydratation, voire des pathologies plus graves. Il est donc bon de surveiller ces mouvements soudains.
La spasticité est consécutive à une atteinte neurologique de la voie pyramidale, voie appartenant au système nerveux central et véhiculant les messages moteurs du mouvement volontaire. Plusieurs stratégies thérapeutiques peuvent être proposées: Kinésithérapie à visée antispastique.
Paralysie d'un hémicorps, c'est-à-dire de la moitié droite ou gauche du corps, l'hémiparésie est liée à un dysfonctionnement du système nerveux central.
parésie n.f. Paralysie partielle entraînant une simple diminution de la force musculaire.
La spasticité se manifeste sur le plan clinique par l'intensification du tonus musculaire (rigidité musculaire), l'exagération des réflexes tendineux, les spasmes musculaires, le clonus, la démarche anormale et l'incapacité de plier les membres.
Quel est le traitement de l'hypertonie musculaire ? La contraction des muscles est soulagée par des myorelaxants. Ce traitement permet de réduire la tonicité et la tension musculaire. La kinésithérapie peut intervenir dans la prise en charge de l'hypertonie musculaire.
Mobilisez votre articulation raide en passif (avec votre autre main), en maintenant la position quelques secondes dès que vous sentez une tension, puis laissez au repos quelques secondes. Répétez le mouvement 10 fois. Répétez cet exercice au moins 3 fois le matin et 3 fois l'après-midi.
On ne connaît pas vraiment l'origine de ces douleurs matinales. Une personne qui se surmène physiquement peut ressentir ce phénomène. Mais souvent, au contraire, le manque d'activité physique serait à l'origine du problème. Elles peuvent également être le signe d'une arthrose.
«Les muscles sont riches en terminaisons nerveuses, et lorsque le cerveau en situation de stress transmet trop d'informations aux nerfs, ils se trouvent alors saturés, explique le Dr Gilles Mondoloni, médecin ostéopathe et acupuncteur, auteur de Stop au mal de dos, aux éditions Solar.
Sommaire Reine des prés et écorce de saule (mal de tête) Bicarbonate de soude (estomac) Gaulthérie (douleurs articulaires) Menthe (piqûres) Camomille (règles) Harpagophytum (arthrose) Lavandin super (crampes) Clou de girole...
La raideur, ou rigidité, est fréquente dans la maladie de Parkinson. Il s'agit d'une tension excessive des muscles, pouvant entraîner des douleurs musculaires (crampes) ou tendineuses et une sensation de raideur. Elle contribue à la difficulté des mouvements.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
La paraparésie est un terme médical utilisé pour caractériser une faiblesse progressive accompagnée de contractures musculaires (faiblesse spastique) dans les membres inférieurs. C'est une forme atténuée de paraplégie (paralysie des membres inférieurs).
La contracture est la conséquence d'une activité anormale ou exagérée du muscle. Il n'y a pas de lésion. Elle n'arrive pas pendant l'entraînement mais une heure ou deux après ou le lendemain matin. Une contracture est souvent le résultat d'une crampe persistante.
Faiblesse des muscles des membres, très grosse fatigue, ce sont les manifestations de la myasthénie, une maladie neuromusculaire chronique qui touche 5 Français sur 100 000.
Elles peuvent être infectieuses, endocriniennes, neurologiques, inflammatoires, génétiques, rhumatologiques, liées à un médicament, etc. La faiblesse peut débuter dans l'enfance (myopathie génétique, par exemple) ou beaucoup plus tard dans la vie.