1. Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable. 2. Agitation mêlée de paroles incohérentes due à une forte élévation de température.
Origine : Quand on estime que quelque chose n'est pas de l'ordre du raisonnable, on peut dire que c'est du délire, c'est-à-dire que cela relève du trouble psychiatrique. ou L'expression s'utilise quand une situation ou une action est vraiment très drôle, très surprenante, vraiment réussie.
Un délire (du latin delirium « délire, transport au cerveau ») ou idée délirante est, dans le domaine de la psychologie, une perturbation globale, parfois aiguë et réversible, parfois chronique, du fonctionnement de la pensée.
divagation, égarement, élucubration, folie, hallucination, hystérie, insanité.
Le délire se décrit selon différents traits : ses mécanismes (délire d'interprétation, hallucinations ou illusions, construction d'un scénario imaginaire, etc.), plusieurs d'entre eux étant souvent associés ; ses thèmes (délire de persécution, mégalomanie, délire mystique ou prophétique, jalousie, autoaccusation, ...
Le délire se traduit par une perte du sens de la réalité, une perception erronée de la réalité, et/ou une confusion des idées. La pensée délirante touche l'intégralité de la personnalité de celui ou celle qui en est atteint.
Le signe le plus caractéristique est l'insomnie. Très souvent, dans les jours précédant la bouffée délirante, la personne ne dort plus ou très peu. Elle peut aussi avoir un comportement inhabituel ou ressentir une anxiété diffuse, qui peut se manifester par de la tristesse ou une certaine exaltation.
1. Perte du sens de la réalité se traduisant par un ensemble de convictions fausses, irrationnelles, auxquelles le sujet adhère de façon inébranlable. 2. Agitation mêlée de paroles incohérentes due à une forte élévation de température.
Qui dépasse les limites raisonnables ; extravagant, insensé, fou : Prix délirants.
La nosographie française distingue au sein de ces états délirants trois entités pathologiques principales : les délires paranoïaques, les psychoses hallucinatoires chroniques et les paraphrénies.
Les causes possibles des délires
Ce trouble peut être causé : Par un état dû à une maladie (psychique, tumeur cérébrale, certaines formes d'épilepsie, toutes les maladies neurocognitives sans exception).
Les antipsychotiques, les antidépresseurs et les stabilisateurs de l'humeur sont fréquemment utilisés pour traiter cette maladie mentale. Les thérapies psychologiques telles que la psychothérapie et la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) en tant que moyens de traitement suscitent un intérêt croissant .
Parfois, cette décompensation peut être provoquée par un facteur externe, drogues, surmenage, manque de sommeil, etc. Il arrive qu'une bouffée délirante survienne quelques semaines après un accouchement. Le confinement et l'enfermement peuvent aussi favoriser ces manifestations.
Les paranoïaques vivent dans un délire de persécution et ne peuvent être raisonnés.
Qui est insensé, extravagant.
Les troubles psychotiques affectent le fonctionnement du cerveau en modifiant les pensées, les croyances ou les perceptions. Une personne présentant un trouble psychotique peut, par exemple, être convaincue d'être épiée ou suivie, entendre des voix ou avoir l'impression que d'autres personnes manipulent ses pensées.
Le trouble délirant est caractérisé par une ou plusieurs croyances erronées auxquelles la personne se tient fermement, qui persistent pendant au moins 1 mois.
De la même manière, le plus apaisant pour une personne délirante est d'être comprise. Que quelqu'un, enfin, entende et croit à ce qu'elle dit ! Il est possible, sur cette base, de construire ensuite une histoire avec laquelle toute la famille peut vivre.
Comment réagir? «Surtout, ne pas argumenter», insistent les spécialistes interviewés. Le psychologue Claude Bélanger conseille de dire au fur et à mesure ce qui ne va pas et d'éviter toute confrontation puisqu'elle ne fera que renforcer la vision du paranoïaque. L'important est de développer une relation de confiance.
Afin de diminuer la production hallucinatoire, les seuls médicaments efficaces sont les neuroleptiques à doses progressives en fonction de l'état du malade. Ce traitement sera maintenu et adapté pendant un minimum de 6 mois jusqu'à un an après l'amélioration des signes.
Il existe plusieurs théories visant à définir les causes de la paranoïa. Certaines affirment que la maladie résulte d'une blessure narcissique, une blessure de longue date que le sujet a gardé enfouie au fond de lui et qui le rend particulièrement vulnérable.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Érès): "En psychiatrie, le soliloque, c'est-à-dire le discours qu'une personne seule se tient à elle-même, est l'un des premiers signes diagnostiques isolés de la schizophrénie ou de certaines formes de psychose.