L'économiste définit la rareté comme une situation où les besoins et les désirs dépassent les ressources dont on dispose pour les satisfaire. [...] Nos besoins et nos désirs ne font pas que dépasser les ressources existantes : en fait, ils sont illimités, face à des ressources qui, elles, sont limitées ou finies.
Les besoins sont illimités car on constate que si au fur et à mesure qu'un besoin est satisfait, son intensité diminue, un autre apparaît et la chaîne continue.
« On croit traditionnellement que les besoins humains tendent à être infinis, qu'ils changent tout le temps, qu'ils sont différents dans chaque culture ou environnement et qu'ils sont différents à chaque période historique.
La fabrication d'un produit nécessite des ressources dont les quantités peuvent être limitées : le travail des hommes, les machines, les bâtiments, les ressources naturelles non renouvelables (pétrole etc.).
Autant les besoins sont illimités, autant les biens sont limités, donc rares. Pour résoudre ce conflit entre l'existence illimitée des besoins et la rareté des biens, l'individu doit faire des choix, des calculs économiques pour utiliser au mieux les ressources dont il dispose pour satisfaire ses besoins.
-La définition d'un bien : c'est toute chose qui permet de satisfaire un besoin, donc pour tout bien correspond au préalable un besoin, il est donc utile.
La rareté est l'expression du déséquilibre plus ou moins grand entre des besoins et des ressources produites en faible quantité et insuffisante pour les satisfaire. Elle est relative, variant selon les lieux et les époques.
L'eau, ressource rare. Faussement abondante, l'eau, est en train de devenir la ressource la plus rare et la plus précieuse de la Terre. Malgré toutes les alarmes lancées depuis plusieurs années, la prise de conscience est très insuffisante. 70% de la surface de la planète est couverte d'océans.
Ils ne font pas l'objet d'échanges marchands contrairement aux biens économiques créés par l'activité de production. Ils ne sont pas rares en théorie, mais dans la réalité, ils peuvent être pollués ou détruits, donc raréfiés par une utilisation lors du processus de production.
Méthodes de lutte contre la rareté
Il peut s'énoncer comme suit : « Les sujets économiques, ressentant des besoins, cherchent à améliorer leur condition en procédant à des actes de production et d'échange portant sur des biens et des services et en particulier de ceux destinés à leur consommation finale ».
Nous pouvons identifier des besoins dans 3 domaines : physiques, psychologiques et existentiels.
BESOIN D'ACTUALISATION DE SOI
Les besoins d'actualisation de soi se trouvent au sommet de la hiérarchie des besoins humains de Maslow. Lorsqu'une personne a satisfait tous les besoins des niveaux précédents, c'est dans l'actualisation de soi qu'elle parvient à réaliser pleinement son potentiel (Maslow, 1970).
1. Exigence née d'un sentiment de manque, de privation de quelque chose qui est nécessaire à la vie organique : Besoin de manger, de dormir. 2. Sentiment de privation qui porte à désirer ce dont on croit manquer ; nécessité impérieuse : Besoin de savoir.
Distinction entre biens rares et biens libres: -biens libres: biens disponibles en grande quantité ou suffisante dans un environnement naturel. Exemples: air, eau. -Biens rares: biens économiques, c'est-à-dire non disponible en abondance et qui est en général produit grâce au travail humain.
Ils incluent les éléments indispensables à la survie : respirer, boire, manger, éliminer, se protéger du froid et de la chaleur, être en sécurité, dormir. Plus généralement, on parle de besoins vitaux.
La ressource en eau se raréfie en raison d'une consommation croissante et de la dégradation de l'environnement (rejets industriels, pollution chimique, eaux usées). L'agriculture doit encore faire sa révolution environnementale et considérablement freiner les rejets de nitrates et de pesticides.
Mais alors, pourquoi l'eau est-elle en danger ? Si l'eau recouvre une grande quantité de la Terre, 97 % est salée et se situe dans l'océan. L'eau douce, elle, représente moins de 3 %. La pollution, le gaspillage, le changement climatique la rendent rare et donc précieuse.
Les facteurs de risque de l'eau comprennent le stress hydrique (lorsque la demande locale en eau dépasse la disponibilité d'eau douce dans la région), la sécheresse, les précipitations insuffisantes, les inondations et la pollution.
Étymologie. (Sens 1) de bleu pour rappeler la couleur de l'eau, (Sens 2) de bleu pour rappeler la couleur de la flamme du gaz qui brûle.
Après le changement climatique, l'érosion de la biodiversité, les perturbations globales du cycle de l'azote et du phosphore ou encore l'usage des sols et la pollution chimique, c'est au tour de l'eau douce d'atteindre ses limites.
Ainsi lorsque l'on parle de ressources en eau, on considère généralement de l'eau douce utile pour l'irrigation, les besoins domestiques ou l'industrie. Pour ces usages la ressource n'est pas inépuisable mais renouvelable à travers le cycle de l'eau, et les précipitations sur les continents.
Nous ne pouvons satisfaire la plupart de nos besoins qu'à la condition de nous donner une peine, laquelle peut être considérée comme une souffrance. Il en est de même de l'acte par lequel, exerçant un noble empire sur nos appétits, nous nous imposons une privation.
Un besoin non économique est un besoin dont la réponse existe à l'état naturel, il n'a donc pas fallu le produire et l'acheter. Il est gratuit.
Il existe plusieurs types de biens : les biens corporels ou matériels (maison, stock de matières premières, véhicule) et les biens incorporels (brevet, créance, droits d'auteur).