Boire rapidement beaucoup d'alcool entraîne des pertes de mémoire ponctuelles aussi appelées « trou noir » ou « black-out ». Le cerveau perd temporairement sa capacité à enregistrer les souvenirs même si on continue à agir et parler tout à fait normalement.
Comme popularisé dans la série des films Very Bad Trip, il arrive parfois au cours d'une soirée trop arrosée que l'on ne se souvienne plus des événements qui s'y sont passés. C'est ce qu'on appelle un black-out.
Éviter un blackout, c'est simple ! Il suffit de ne pas boire de trop grandes quantités d'alcool rapidement, de manger et d'alterner avec des boissons non alcoolisées.
Les black-outs
Si vous connaissez régulièrement des black-outs, c'est le signe qu'il faut changer vos habitudes de consommation d'alcool. Les black-outs sont d'ailleurs un symptôme d'intoxication légère. Le cerveau est fortement secoué à chaque fois que nous buvons trop d'alcool.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
Selon une étude publiée dans Clinical Psychology Science et relayée par nos confères du New York Post, l'état d'ébriété d'un individu révèle sa réalité et sa vraie personnalité. Un test a été effectué sur un groupe de 156 participants volontaires.
Boire de l'eau est le meilleur moyen pour vous réhydrater. En effet, à cause de la déshydratation provoquée par l'alcool, elle est d'autant plus indispensable.
La consommation excessive et régulière d'alcool entraîne une carence en vitamine B (que l'on trouve dans la viande ou le poisson). Elle entraîne des troubles de la mémoire à court et à long terme. La plupart du temps, le consommateur souffre de pertes d'orientation et voit ses facultés d'adaption diminuées.
Certaines études montrent en effet que l'alcool augmente le taux de testostérone chez la femme. Cette hormone jouant un rôle important au niveau du désir, on peut facilement comprendre et expliquer le comportement aussi inhabituel qu'il soit.
Les résultats sont éloquents : une consommation d'alcool à risque était associé à une modification significative de plusieurs traits de personnalité : moins grande stabilité émotionnelle (névrosisme plus élevé), diminution de l'agréabilité (dit autrement : on risque de devenir moins sympathique/prévenant vis-à-vis d' ...
Il peut s'agir d'une part de motifs dits de « coping » : la personne boit afin de gérer ses sentiments et émotions négatives, afin de les atténuer (je bois parce que cela m'aide lorsque je suis nerveux ou déprimé, ou pour oublier mes problèmes).
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Que sont les démences alcooliques ? La plus connue est le syndrome de Wernicke-Korsakoff (SWK), une maladie neurodégénérative causée par une grave carence en vitamine B1 qui endommage certaines régions du cerveau.
Des chercheurs de l'Université de Sussex en Angleterre, ont découvert que l'alcool agit sur la partie du cerveau liée à la mémoire. Selon cette étude, l'alcool accentue les souvenirs juste avant de commencer à boire et les diminue pendant et après la consommation d'alcool.
Ces troubles peuvent survenir à cause d'une maladie affectant la mémoire. Ils peuvent également être d'origine émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété peuvent altérer la capacité à mémoriser, de même qu'une alimentation carencée, un problème d'alcoolisme, un excès de médicaments ou une fatigue excessive.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
S'il commence à se sentir mal, parlez-lui pour le garder conscient, partez prendre l'air ensemble, restez près de lui s'il vomit, calmez-le s'il devient agressif. Si votre ami s'est endormi, protégez-le du froid mais aussi de toute source d'agression potentielle car il est sans défense.
L'alcool stimule la violence dans la phase où l'alcoolémie augmente, tandis qu'après le pic d'alcoolémie, il a plutôt un effet sédatif. Toutefois, l'alcool n'est ni nécessaire ni suffisant pour que survienne une agression.
En arrêtant brusquement une consommation excessive d'alcool, vous risquez de faire une crise d'épilepsie (que vous ayez déjà fait précédemment une crise d'épilepsie ou non n'a pas vraiment d'incidence).