Démâtage, subst. masc. Action d'enlever le ou les mâts d'un bâtiment selon une technique particulière; fait de les perdre par accident.
Les mésaventures de Louis Burton et Sam Davies illustrent deux des trois causes principales d'un démâtage : l'endommagement d'une pièce périphérique, le passage d'un front ou le défaut de conception. Un mât tient grâce à des haubans, câbles autrefois métalliques ou en carbone et aujourd'hui exclusivement en textile.
Pour qu'un voilier démâte, il faut qu'un élément du gréement lâche. Lors d'un retournement, la pression sur le mât en rotation sous l'eau est telle qu'il a de fortes chances de se briser. Cependant la majorité des démâtages sont consécutifs à des ruptures de câbles ou de sertissages.
Il suffit de les déconnecter au pied du mât. Les drisses doivent être lovées au pied de mat et bien attachées pour qu'elles ne trainent pas et ne gênent pas le démâtage. La bôme doit être enlevée. Reprenez une drisse sur l'étrave qui permettra de détendre tranquillement l'étai.
Pour vérifier si le mât est perpendiculaire au pont, on va utiliser la drisse de grand voile. La méthode est assez simple : on amène la drisse jusqu'au ridoir d'un côté. À l'aide d'un feutre, on fait une marque sur le bout correspondant à la mi-longueur du ridoir.
La barre d'un navire (ou barre de gouvernail ou barre de pilotage ou, si en forme de roue, barre à roue) est utilisée pour orienter un navire à moteur ou à voile dans la direction voulue.
Dans un gréement classique, les voiles situées à l'avant du mât sont nommées focs. Elles sont nommées selon leur taille et leur coupe (de la plus petite à la plus grande) : tourmentin, solent, foc, foc ou génois inter (entre le génois et le foc), yankee, génois, et reacher (génois très creux).
Le sloop est un voilier à un mât gréé en voile aurique à un seul foc.
Sur un bateau, une cabine désigne une pièce d'habitation pour une ou plusieurs personnes.
Devise : nom du bateau fluvial.
catamaran : Bateau à deux coques séparées reliées par une structure.
Ce n'est qu'au début du XXe siècle qu'elle est devenue un local fermé et vitré (un abri de navigation) intégré aux superstructures du navire, mais le nom de passerelle est resté. On utilise aussi le terme timonerie pour désigner la passerelle d'aujourd'hui.
Un ascenseur à bateaux est un dispositif de franchissement de dénivelé pour bateaux, permettant à une embarcation de franchir rapidement de grandes différences de niveau entre deux plans d'eau (deux biefs).
Le voile noir peut apparaître aussi lors d'apnées trop prolongées, par manque d'oxygène dans le cerveau (et les yeux). Article connexe : Médecine aéronautique.
Le mot Marinette s'entend sur les pontons, dans les ports et même sur certaines annonces d'emploi à la plaisance professionnelle. Vous ne le trouverez jamais dans un dictionnaire et pourtant, quand on parle d'un marin au féminin, on utilisera souvent le terme de Marinette.
C'est pour cette raison que la mode est aux doubles barres à roue (une à tribord et une à bâbord). Elles permettent de libérer l'accès à la mer et facilitent la circulation du cockpit (en étant renvoyées vers l'arrière) .
Le mât est la pièce verticale d'un voilier ; il sert à soutenir les différentes pièces utiles à la propulsion comme les voiles, les vergues, le bôme, l'étai… Généralement, il passe à travers le pont par l'étambrai et repose sur la quille.
Il faut se fabriquer (ou acheter) un kit de levage, tel qu'il est montré sur la photo. Il n'y a pas d'enrouleur de génois sur ce bateau. L'enrouleur de génois complique l'opération de levage, il faut le fixer avec un sandow le long de la coque, de façon à ce qu'il ne touche pas par terre.
Pour pouvoir mater en solitaire, il faut que la mat pose sur un rouleau (réalisé en sinto-souple avec 2 moules de petit pot de fleur en plastique !). A défaut on peut utiliser une échelle solidement haubanée. Détail du pied de mat, posé sur son pivot arrière.
Il suffit d'écoper de manière « exagérée ». J'entends par là qu'il faut accentuer le mouvement de son corps lors de l'action. Lorsqu'on vient récupérer l'eau dans son bateau il suffit de bien faire rentrer son corps pour le faire gîter. Ensuite il suffit d'écoper tout en donnant un coup de rein vers l'extérieur.
L'idéal est de confectionner une patte d'oie sur le bateau remorqueur et d'attacher la remorque par un nœud coulissant sur cette dernière. Pour que le remorquage soit efficace, il faut que la remorque (cordage) soit suffisamment longue (minimum 50 m, l'idéal étant 100 m) et que le cordage utilisé soit souple.
La bastaque est tendue par un système de palan. Les bastaques fonctionnent par paire, une sur chaque bord du bateau. Elles sont reliées à un point du mât (capelage d'étai) à l'arrière du bateau et empêchent ainsi le mât de basculer vers l'avant.
Pour pouvoir remorquer un bateau, il faut impérativement que la longueur totale du véhicule tracteur et de la remorque ne dépasse pas 18 m. La remorque elle-même ne doit non plus dépasser 12 m de longueur (timon non compris).
A partir de la réception du bateau dans les centres de déconstruction, l'ensemble des opérations de traitement (dépollution, démantèlement, valorisation) sont prises en charge par l'APER. Seul le transport du bateau jusqu'au centre de déconstruction reste à la charge du propriétaire.