La dyspraxie de l'enfant correspond à une difficulté à réaliser certains gestes et actions volontaires. Elle affecte par exemple la capacité à se situer dans l'espace et/ou la coordination des mouvements. Elle est responsable de troubles des apprentissages scolaires.
L'enfant dyspraxique a notamment des difficultés oculomotrices. N'ayant que très peu de contrôle sur son regard, il lui est difficile de fixer un objet ou de le suivre des yeux. Il est donc très possible qu'il ait des problèmes en lecture.
Il n'y a pas actuellement de causes identifiées et prouvées de dyspraxie. Par contre : Les dyspraxiques sont souvent des prématurés, voire des grands prématurés. La dyspraxie est alors combinée avec un trouble du déficit de l'attention voire avec des troubles de l'apprentissage, orthographe ou calcul.
La dyspraxie est une atteinte neurologique, présente chez environ 6 % des enfants, se traduisant par un trouble, plus ou moins sévère, de la planification et de la coordination des mouvements nécessaires à l'exécution d'une action volontaire.
La dyspraxie, un handicap reconnu
Il faut savoir que la dyspraxie est reconnue comme un handicap par les MDPH. Voir la circulaire interministérielle du 31-1-2002 sur le site education. gouv : Mise en oeuvre d'un plan d'action pour les enfants atteints d'un trouble spécifique du langage oral ou écrit.
Comme tous les troubles « dys » (dyscalculie, dyslexie, dysphasie,…), la dyspraxie est un trouble inné c'est-à-dire qu'il se présente dès la petite enfance et qu'il apprend à se maîtriser : « Il n'est pas possible de guérir.
Chez l'enfant dyspraxique, la manipulation de jouets ou d'objets contribue au renforcement de la motricité manuelle. Aussi pour faciliter les exercices, il faut chercher pendant les exercices de manipulation un maintien corporel stable, une assise correcte, une position du dos et du support de tête qui soit correcte.
Une communication cérébrale mal aiguillée
Le dyspraxique n'arrive pas à automatiser les gestes, des gestes banals pour les autres enfants. Leur cerveau n'intègre pas la séquence motrice qui introduit l'automatisation du geste. Une praxie suit un processus cérébral précis.
Quels sont les métiers adaptés aux dyspraxiques? De manière générale, les adolescents et enfants atteints de dyspraxie privilégient d'avantage les métiers artistiques, relationnels ou encore informatiques.
Un test orthoptique sera aussi réalisé afin de déterminer s'il existe des difficultés de balayage visuel. L'enfant sera vu par un neuropédiatre pour poser ensuite le diagnostic permettant de dire s'il s'agit d'une dyspraxie.
Les causes de la dyspraxie ne sont pas connues. On sait cependant que ce n'est pas une maladie héréditaire. Les spécialistes ont remarqué qu'un fort pourcentage des enfants dyspraxiques sont des prématurés, mais ce n'est pas toujours le cas.
Il faut donc laisser le temps aux enfants dyspraxiques de mettre en place certaines choses, leur laisser le temps de les contourner pour trouver d'autres moyens, au encore avec l'aide d'ergothérapeutes au besoin de mettre en place des outils de contournement.
On peut s'adresser à un neurologue (qui pourra demander une IRM, un EEG … selon les cas). On peut s'adresser à un neuropsychologue pour avoir une évaluation neuro-psychologique et ainsi déterminer le type de dyspraxie en cause.
Quelques approches ont fait leurs preuves dans le traitement de la dyspraxie verbale. Ces approches peuvent varier selon le niveau de difficulté de l'enfant. Le traitement vise toujours à rendre automatiques les mouvements qui permettent de produire les sons.
Le suivi de la dyspraxie est de longue haleine, car il nécessite diverses prises en charge. La rééducation initiale est prise en charge par un psychomotricien ou ergothérapeute. Cette rééducation pourra être ensuite complétée en présence de troubles visuels ou de troubles de la parole.
D'une manière générale la verbalisation permet de rendre les données visuelles plus accessibles et favorise la mémorisation de celles-ci, c'est donc la compensation indispensable en cas de dyspraxie. chute fréquente, se cogne souvent.
Le trouble primaire du langage oral, ou la dysphasie, est un trouble neurodéveloppemental du langage qui affecte la compréhension et/ou l'expression d'un message verbal, peu importe la modalité de présentation, langage oral ou écrit.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.
La dyspraxie est un trouble du développement moteur qui touche la planification, la réalisation, la coordination et l'automatisation des gestes volontaires. Elle toucherait au moins 6% des enfants scolarisés, soit environ 1 enfant par classe.
Pour aider un adolescent dyspraxique au collège, le soutien familial est essentiel. D'une part, il permettra à l'enfant de se sentir entouré et gagnera ainsi en confiance. Cette assurance l'aidera à relativiser les manifestations de sa dyspraxie, qu'il peut vivre comme des échecs.
Pour les enfants atteints de troubles praxiques, les fonctions motrices sont affectées et ils éprouvent des difficultés dans l'enchaînement automatique de gestes dans un but précis. Ces troubles entraînent des difficultés quant à l'élaboration, la planification et l'automatisation de certains gestes et mouvements.
Lui demander de lire la leçon par petits morceaux et lui faire reformuler avec ses propres mots chaque partie pour vérifier la compréhension. Ensuite, utiliser de la couleur pour surligner les mots clés et mettre en relief le plan de la leçon. Les couleurs favorisent la mémorisation chez les enfants dys.