Le liposarcome est un cancer des tissus mous qui se développe dans le tissu gras qui se retrouve partout dans le corps. Les liposarcomes représentent environ 25% des sarcomes des tissus mous. Les adultes entre 40 et 60 ans sont les plus à risque de développer ce cancer.
Le traitement de référence du liposarcome est chirurgical. Il consiste à retirer la tumeur et dans le cas d'un liposarcome rétropéritonéal, certains organes qui l'entourent pour éviter une récidive. Il s'agit d'une chirurgie lourde et délicate, mais elle représente souvent la seule chance de survie pour le patient.
Les sarcomes des tissus mous ou osseux sont des tumeurs malignes (cancéreuses) rares. Ils peuvent se situer, entre autres, dans les muscles, les os, la graisse (tissus adipeux) ou les nerfs. Un nom est attribué à chaque cancer en fonction du tissu formé par la tumeur.
Lorsque nous parlons de sarcomes, nous parlons de tumeurs malignes. Selon les données publiées par la Société Espagnole d'Oncologie Médicale (SEOM), les sarcomes des tissus mous représentent environ 1% de toutes les tumeurs malignes, et sont responsables de 2% de la mortalité par cancer.
L'herpès-virus lié au sarcome de Kaposi (HVSK) est aussi appelé herpès-virus humain 8 (HHV-8). Ce virus peut causer l'apparition d'un type rare de sarcome appelé sarcome de Kaposi (SK). Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) fait augmenter le risque de SK et de sarcome des tissus mous.
Résumé Les tumeurs bénignes contenant de la graisse, dont notamment le lipome, sont les tumeurs des tissus mous les plus fréquentes. Le liposarcome est beaucoup plus rare mais constitue, cependant, le second sarcome des tissus mous en fréquence.
La chirurgie est la pierre angulaire du traitement curatif des sarcomes, quand celle-ci est possible et que la maladie n'est pas métastatique. Elle peut être associée à de la radiothérapie et/ou à de la chimiothérapie.
Les sarcomes évoluent de manière très différente suivant leur type et leur grade: ils peuvent se développer rapidement ou très lentement. Ils ne provoquent des métastases que dans 30% des cas.
Le médicament anticancéreux le plus souvent utilisé dans les sarcomes est la doxorubicine. Dans les cas de sarcomes des tissus mous, cette molécule est parfois associée à l'ifosfamide ou à la dacarbazine. Dans les ostéosarcomes, elle est associée au cisplatine et au méthotrexate.
La chirurgie est le traitement principal des sarcomes lorsqu'ils sont localisés. L'exérèse chirurgicale consiste à enlever la tumeur sans la rompre avec une marge de tissu sain suffisamment large autour, afin de minimiser le risque de récidive locale.
Le sarcome des tissus mous peut apparaître n'importe où dans le corps. Plus de la moitié le font dans un bras ou une jambe. Les autres prennent habituellement naissance dans l'abdomen, le thorax, la tête ou la région du cou. Le sarcome peut aussi apparaître dans un os, comme le chondrosarcome et l'ostéosarcome.
Le lipome est le type le plus courant de tumeur non cancéreuse des tissus mous. Il apparaît habituellement sous la forme d'une masse molle et indolore qui croît lentement.
Rassurez-vous, dans l'immense majorité des cas, les lipomes sont totalement bénins et ne représentent donc pas de risque pour la santé. De manière générale, le lipome est plutôt mou.
Contrairement aux tumeurs malignes, les cellules d'un lipome ne migrent pas vers les autres organes et ne forment pas de métastases. Ils sont le plus souvent de petite taille : 80% d'entre eux font moins de 5 cm ; les autres ne dépassent pas les 10 cm.
Les sarcomes ne sont pas héréditaires et sont souvent dus à des facteurs environnementaux. Il reste cependant que certaines maladies héréditaires, sont associés avec un risque de faire développer un sarcome des tissus mous.
Plusieurs dispositifs extérieurs à la famille et à l'équipe soignante peuvent également aider le patient à accepter la maladie et à faire face : il peut par exemple trouver du soutien auprès de structures d'écoute et d'information. Il peut aussi être bénéfique d'échanger avec un psychologue ou psycho-oncologue.
Sarcome : quel risque de récidive ? Dans le risque de récidive locale, la qualité de la chirurgie entre fortement en jeu, mais la gravité et la taille de la tumeur traitée comptent également : plus elles sont importantes, plus le risque de rechute augmente.
L'ablation d'un lipome au dos ou dans un endroit peu visible peut être réalisée par un dermatologue dans son cabinet ou en clinique. Mais si le lipome se situe à un endroit exposé (visage, cou, nuque), il est possible de recourir à un chirurgien plasticien afin de limiter la taille des cicatrices.
Les lipomes sont des boules de graisse lisses, rondes et relativement molles mesurant en moyenne 5 cm de diamètre. Ils se forment sous la couche superficielle de la peau (épiderme) par prolifération de cellules du tissu adipeux, sans que l'on en connaisse vraiment l'origine.
Le diagnostic de lipome malin ou liposarcome (tumeurs d'origine mésenchymateuse représentant 12% à 18% des tumeurs malignes des parties molles) repose sur l'imagerie en coupes, scanner et IRM.
l'exposition à des irradiations (radiothérapie), à des toxiques (chlorure de vinyle, dioxyde de thorium, dioxine et pesticides sont suspectés), ou à des virus (herpès, VIH) le lymphœdème (accumulation de liquide dans les tissus).
Le cancer des tissus mous affecte différents tissus tels que les muscles, les tendons ou les tissus adipeux, conjonctif et nerveux. Ces tumeurs sont appelées « sarcomes ». Chez l'adulte, les sarcomes se forment le plus souvent aux dépens du tissu conjonctif, des muscles lisses ou du tissu adipeux.
Les cancers rares que nous pouvons évoquer sont par exemple les sarcomes des tissus mous, de nombreux cancers pédiatriques et également certains cancers de l'ovaire.