- Par omission : c'est le mensonge qui n'en est presque pas un. On évite de dire quelque chose qui pourrait ennuyer, déranger, blesser, procurer du désagrément à soi ou aux autres.
A. − Action d'omettre, d'oublier (volontairement ou non) de faire ou de mentionner quelque chose qu'il aurait été utile de mentionner ou de faire; résultat de cette action. Synon. négligence, oubli, lacune.
Les formes du mensonge
l'officieux, qui serait dit pour ne pas faire de peine, pour protéger, pour ne pas choquer, le joyeux, qui serait utilisé pour faire rire, pour distraire, le pernicieux, qui serait proféré pour faire mal, pour tromper, pour escroquer…
Certaines personnes considèrent les omissions comme plus que des mensonges blancs, mais comme un mensonge pur et simple, parce qu'en omettant l'information, vous n'êtes plus transparent.
Si on ment, on peut se sortir d'une situation embarrassante ou éviter une conséquence, alors que si on dit la vérité, on devra inévitablement faire face aux conséquences.
- Par omission : c'est le mensonge qui n'en est presque pas un. On évite de dire quelque chose qui pourrait ennuyer, déranger, blesser, procurer du désagrément à soi ou aux autres. - Par politesse : c'est le mensonge diplomatique. On trouve une bonne excuse pour décliner une invitation, ne pas répondre à une question.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Dans certains pays, on parle de « mensonge blanc », mensonge qui ne porte pas préjudice à autrui. Commis pour ne pas heurter et faire de la peine aux autres, il vient occuper les espaces vides dans le lien, évitant de ce fait des discontinuités dans la relation à l'objet.
Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations. La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Un menteur invétéré ou un manipulateur a conscience de distordre la réalité et le fait généralement dans un but précis et au détriment de son interlocuteur. Pour un escroc par exemple, le mensonge est un outil utilisé dans le but de tromper autrui.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Dans l'enseignement de l'Église, le péché par omission est un manquement à faire ce que l'on peut faire et/ou que l'on devrait faire. Considérée comme étant une erreur, elle devient un péché si elle est commise avec une intention consciente, et a fortiori lorsqu'elle est commise de manière délibérée.
Oublier ou négliger de mentionner (un ou plusieurs éléments). Synon. taire, passer sous silence.
Qui n'a pas été dit.
En vous mentant (souvent par omission), votre conjoint cherche seulement à se simplifier la vie ! Il vous trompe sur des sujets essentiels (il n'est pas libre, il boit, il est criblé de dettes…), s'enferre dans ses âneries, promet de changer, recommence, fait l'étonné, nie… bref, c'est un menteur pathologique.
Dans ce cas précis, le mensonge constitue une mauvais habitude plutôt qu'une maladie. Il devient pathologique lorsque l'intéressé finit par croire lui-même à son mensonge, à confondre la réalité de sa vie avec celle qu'il s'est inventée. Il devient mythomane.
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
Mensonge qui est fait dans l'intention d'être utile ou agréable à quelqu'un.
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Quand un menteur est découvert, soit il s'énerve, soit il fait la victime.
Vous avez la possibilité d'utiliser des pièges comme « je parie que je peux avoir le quart sous la serviette sans y toucher » ou des choses de ce genre, l'objectif étant d'amener la personne à retirer la serviette vous donnant ainsi accès au quart. Déshonorez sa confiance pour le mettre dans l'embarras.
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Ne pas dire la vérité va permettre de garder un contrôle (illusoire) et d'éviter le conflit. Notre argument principal pour taire la vérité est souvent axé sur la peur de faire mal, la peur de blesser l'autre et la peur de détruire une relation.