Le syndrome d'hyperventilation correspond à une dyspnée et à une tachypnée liées à l'anxiété souvent accompagnées de symptômes généraux. Le syndrome d'hyperventilation est le plus souvent observé chez les jeunes femmes mais peut affecter les deux sexes à n'importe quel âge.
Ce contrôle automatique est parfois perturbé, amenant à une respiration excessive. La cause la plus fréquente de cette perturbation est le stress ou l'anxiété. Une autre cause fréquente est une mauvaise habitude respiratoire prise suite à un problème pulmonaire. Le SHV est d'ailleurs très souvent lié à l'asthme.
Elle consiste à diminuer la concentration de dioxyde de carbone dans le sang pour augmenter la durée de l'apnée. Néanmoins, l'hyperventilation volontaire est une technique dangereuse, car elle perturbe le réflexe respiratoire de l'organisme et peut conduire à une syncope (perte de connaissance).
Qu'est-ce que le syndrome d'hyperventilation chronique ? Le syndrome d'hyperventilation chronique ou dysfonction respiratoire est un désordre respiratoire, psychologique ou physiologique basé sur une respiration trop profonde et/ou trop rapide ou encore une respiration erratique, entrecoupée d'apnées ou de soupirs.
Symptomatologie du syndrome d'hyperventilation
ex., rigidité des doigts ou des bras), une lipothymie ou une syncope, ou parfois une association de ces symptômes. La tétanie est due à l'alcalose respiratoire qui entraîne à la fois une hypophosphatémie et une hypocalcémie.
Le plus souvent, elle se caractérise par de la fatigue, des maux de tête, des troubles de la concentration, une insomnie, une douleur au dos et au ventre, une pointe douloureuse dans la poitrine et une sensation d'angoisse.
L'augmentation de l'activité neuronale induite par l'hyperventilation pourrait dans certains cas aider à traiter les traumatismes, l'anxiété ou la dépression.
Les origines les plus fréquentes chez l'adulte sont l'insuffisance cardiaque aiguë, l'embolie pulmonaire et une infection pulmonaire survenant sur un poumon déjà malade (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), etc.)
Assis, allongé ou même debout, mains sur le ventre pour sentir le va-et-vient respiratoire, inspirez pendant 3 s par le nez en gonflant le ventre comme un ballon, bloquez l'air 3 s puis expirez lentement par la bouche pendant 6 s en laissant le ventre dégonfler jusqu'à se creuser.
Plus notre cerveau émotionnel s'emballe, et plus notre corps réagit avec notamment une accélération de la respiration. Un sentiment d'essoufflement voire d'étouffement peut s'installer. On va donc intuitivement accélérer notre respiration, c'est ce qu'on appelle l'hyperventilation.
Fermez votre narine droite avec votre pouce droit et inspirez lentement et profondément par votre narine gauche. Inspirez par la narine droite. Fermez votre narine droite avec votre pouce et expirez par la narine gauche. Ceci termine un tour.
L'hyperventilation est un mode de respiration dans lequel l'inspiration est fortement accentuée. Cette façon de respirer produit un changement des proportions de gaz dans le sang, notamment un fort taux d'oxygène et une baisse de dioxyde de carbone, ainsi qu'une modification du pH sanguin (alcalose respiratoire).
Lors d'une hyperventilation, le taux de gaz carbonique baisse et entraîne une grande diversité de symptômes : fatigue, maux de tête, fourmillements des doigts et orteils, vertiges.. mais surtout une gêne thoracique ou une sensation de mal respirer, interprétée naturellement comme une exacerbation d'asthme.
La spasmophilie est une trop grande sensibilité émotionnelle qui se manifeste par une crise subite, regroupant un ensemble de symptômes (vertiges, contracture des doigts, par exemple) qui inquiètent celle ou celui qui en est victime. Pour les psychiatres, la spasmophilie est une manifestation des troubles anxieux.
L'oxygène, est un comburant indispensable à l'organisme. Les organes et les muscles l'utilisent pour fonctionner avant de rejeter du gaz carbonique. Une insuffisance respiratoire chronique se manifeste par un manque d'oxygène dans le sang qui explique la fatigue, l'essoufflement au moindre effort.
Dans ces deux pathologies, les premiers symptômes sont un essoufflement, une sensation d'oppression dans la poitrine et une fatigue chronique, altérant la qualité de vie.
Massez les attaches du diaphragme (zones d'insertion) qui se situent notamment au bord des côtes et au niveau du plexus solaire. Insérez vos doigts sous les côtes en partant des côtés pour revenir vers le sternum.
Il n'existe pas de traitement codifié de ce syndrome mais une rééducation de la respiration abdominale, éventuellement avec l'aide d'un biofeedback, le contrôle de la fréquence respiratoire et un programme d'éducation thérapeutique semblent le plus adapté.
troubles psychologiques : irritabilité, impulsivité, dépendance affective, difficulté à se concentrer, baisse des performances intellectuelles, incapacité à faire des projets, désintéressement du quotidien, vision négative de l'avenir, peur irrationnelle et sans fondement...
des frissons ou des bouffées de chaleur, voire des sueurs abondantes ; des tremblements ou des secousses musculaires, des engourdissements, des picotements ou fourmillements ; des sensations de dérobement des jambes (impression qu'elles vont "lâcher" et que l'on va tomber).
Le médecin prescrit, le plus souvent, des antidépresseurs de la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (agissant sur la sérotonine, un neurotransmetteur présent dans le cerveau). Ces substances sont bien tolérées, la plus utilisée étant la paroxétine.