Cette expression désigne plusieurs procédés consistant à faire l'ablation de certaines parties de l'appareil génital féminin et à mutiler les organes sexuels des jeunes femmes de façon permanente sans aucune raison médicale.
QU'EST-CE QUE L'EXCISION ? Les mutilations génitales féminines, plus communément appelées excisions, désignent l'ablation totale ou partielle des organes génitaux féminins extérieurs ou toute autre lésion des organes génitaux féminins qui sont pratiquées pour des raisons non médicales.
Cette pratique est répandue dans 31 pays répartis sur trois continents, mais la moitié des victimes de l'excision vivent en Égypte, en Éthiopie et en Indonésie. Selon l'UNFPA, chaque année, dans le monde, plus de quatre millions de filles sont exposées au risque de subir des mutilations génitales féminines.
On suppose aujourd'hui que l'excision a son origine dans l'Égypte ancienne. Les principales raisons citées pour l'excision sont les suivantes: Tradition: de nombreuses communautés pratiquant l'excision invoquent la tradition culturelle: on continue de pratiquer l'excision parce que c'est ce que l'on a «toujours» fait.
Ablation chirurgicale d'un tissu malade, ne laissant en place que des tissus sains. 3. Mutilation qui consiste en une ablation rituelle du clitoris et parfois des petites lèvres, pratiquée chez certains peuples sur les petites filles. (En France, l'excision est un crime puni par la loi.)
Atteinte volontaire à l'intégrité physique d'une personne entraînant la perte d'un membre ou d'un organe. (La mutilation peut être une circonstance aggravante de certaines infractions [tortures et actes de barbarie, viol, violences, délaissement d'enfant, enlèvement, séquestration, etc.].
C'est la seule institution habilitée à délivrer un certificat de non-excision. Pour les mères, si elles ne sont pas suivies par un médecin, l'ADA leur propose un rendez-vous au Centre Départemental de Santé afin d'obtenir pour elle, un certificat d'excision.
Si votre enfant souhaite continuer à bénéficier de la protection de l'Ofpra, aucune démarche n'est nécessaire auprès de l'Ofpra. Il n'est ainsi plus nécessaire que vos enfants retirent un formulaire de demande d'asile auprès de la préfecture, à leur majorité, pour continuer à bénéficier d'une protection internationale.
De même, les femmes des groupes ethniques Mandé du Nord (75 %), Mandé du Sud (70 %) et Gur (67 %) sont beaucoup plus fréquemment excisées que les femmes des groupes ethniques peu islamisés comme les Krou (13 %) et les Akan (2 %).
Lorsque la demande d'asile complète est introduite dans les délais, l'Office en accuse réception et vous informe du caractère complet du dossier : une lettre d'introduction mentionnant votre identité, votre nationalité, votre date de naissance ainsi que le lieu et le pays de votre naissance vous est adressée par ...
Pour lutter contre les MGF, il faut absolument que se dégage entre les organisations internationales, les dirigeants politiques et religieux, les médias, la société civile et le corps médical une synergie, seule à même de permettre la concrétisation de l'objectif visant à l'abandon de cette pratique en l'espace d'une ...
Sur plus de 500 signalements, la grande majorité ne correspondent pas à des actes de cruauté d'origine humaine. Des investigations portent encore sur environ 80 cas. Aucun individu, qui aurait pu commettre une série de mutilations similaires, n'a pour l'heure été appréhendé. C'était la sage macabre de l'été 2020.
Parmi celles-ci on distingue les conséquences immédiates (hémorragie, infection, traumatisme psychologique, décès) des conséquences à moyen et long termes (douleurs, troubles de la sexualité, infections à répétition et complications lors de l'accouchement).
Les mutilations génitales féminines menacent la vie des filles. Les conséquences sont nombreuses et violentes. L'excision peut entraîner de graves hémorragies allant jusqu'au décès. Elle peut également entraîner des complications lors des grossesses et des accouchements, causer une infertilité.
En général, la première question est : « Pour quelles raisons avez-vous quitté votre pays ? » Des précisions vous seront demandées ensuite, selon l'ordre chronologique de votre histoire. L'OFPRA insistera pour connaître les circonstances et les acteurs des évènements qui vous ont obligé à quitter le pays.
Si l' Ofpra : Ofpra : Office français de protection des réfugiés et apatrides vous accorde le statut de réfugié, vous recevez un titre de séjour valable 10 ans. Si vous souhaitez quitter la France pour faire un voyage, un document de voyage peut vous être délivré.
Le statut d'apatride concerne uniquement la personne à laquelle aucun pays n'accorde sa nationalité. L'apatridie peut être la conséquence d'une des situations suivantes : Contradictions entre plusieurs lois de nationalité Absence ou défaillance des registres d'état civil dans certains pays.
Les Koyaka constituent un peuple mandingue d'Afrique de l'Ouest établi au centre de la Côte d'Ivoire, essentiellement autour de la ville de Mankono, dans la région du Béré.
Si vous êtes demandeur d'asile ou réfugié et que vous résidez en France, vous avez le droit de vous marier (voir le Cahier juridique sur le mariage) et de vous pacser (voir la Note pratique sur le Pacs).
Il faut donc obligatoirement s'adresser à l'Ofpra pour obtenir les pièces nécessaires à la constitution du dossier de mariage. Si le mariage est célébré en France, le réfugié, l'apatride ou le bénéficiaire de la protection subsidiaire doit se conformer aux formalités que l'officier d'état civil français lui indiquera.
Si vous êtes majeur, une allocation pour demandeur d'asile (Ada) peut vous être versée. Pour en bénéficier, vous devez répondre aux 2 conditions suivantes : Avoir l'attestation de demande d'asile. Accepter les conditions matérielles d'accueil qui vous sont proposées (notamment l'hébergement)
D'un montant de 903,20€ par mois pour une personne seule ou de 1 402,22€ par mois pour un couple (montants 2020), cela leur permet d'avoir un minimum de ressources pour vivre décemment.
Si vous êtes étranger sans-papier, il y a d'abord la possibilité d'obtenir des droits sociaux notamment médicaux. La France (et c'est tout à son honneur) permet à tous de disposer de soins médicaux par le biais de l'aide médicale d'état (AME) ou de la couverture maladie universelle (CMU).