Morale explicite : Le lecteur comprend ici qu'il faut savoir garder la raison, particulièrement lorsqu'une personne nous flatte et nous dit ce qu'on veut entendre.
Elle désigne un ensemble de normes et de règles relatives au bien et au mal, propres à une société ou à un groupe. En philosophie, la morale tente de définir quelle est la finalité de l'action humaine pour en déduire des conduites à tenir.
« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » « Il se faut s'entraider, c'est la loi de nature. » « L'avarice perd tout en voulant tout gagner. » […] « Belle leçon pour les gens chiches !
Loup (le) et la Cigogne (III, 9)
La morale non exprimée dans la fable, racontée avec beaucoup d'ironie, est implicite : Les méchants sont incapables de gratitude, que ceux qui les servent méditent la leçon...
Résumé de l'histoire : « On a toujours besoin d'un plus petit que soi », et même le roi des animaux peut un jour être sauvé par un modeste rat ! Explication de la morale : il ne faut pas mépriser les plus petits, ou les plus faibles ; chacun a ses qualités et apporte quelque chose aux autres.
Genre : la poésie qui met en scène hommes ou animaux personnifiés, suivie d'une morale. Résumé de l'histoire : Une cigale qui vit au jour le jour demande de la nourriture à une fourmi avare ; celle-ci la lui refuse… Explication de la morale : Le travail est une valeur fondamentale et il faut savoir être prévoyant.
Morale. La fable comporte un enseignement au lecteur. Même si ici, la morale n'est pas explicite, elle peut se résumer par quelques expressions : mieux vaut être pauvre et libre que riche et esclave — mieux vaut vivre pauvre mais indépendant que dans une cage dorée.
Ne pas confondre vitesse et procrastination
Lorsqu'il se rend compte que la tortue va franchir la ligne d'arrivée, le lièvre se met à bondir. Mais trop tard. La tortue a remporté la victoire. Et nous connaissons tous la morale de l'histoire : rien ne sert de courir, il faut partir à point !
Résumé de l'histoire : Un corbeau fier et orgueilleux perché sur un arbre et un renard rusé et flatteur qui veut lui prendre son fromage… Explication de la morale : Il faut savoir garder la raison même quand quelqu'un nous flatte et nous dit ce que l'on veut entendre.
7. La morale de cette histoire est qu'"en toute chose il faut considérer la fin" : il faut réfléchir aux conséquences de ce que l'on fait. 8. Cela signifie qu'avant de se lancer dans une aventure, il faut bien réfléchir à ce qui va se passer par la suite.
Il se faut entraider, c'est la loi de nature : L'Âne un jour pourtant s'en moqua : Et ne sais comme il y manqua ; Car il est bonne créature.
Quelle est la morale du Chêne et du Roseau ? Même si le Chêne est apparemment plus résistant, son orgueil le perd. Le Roseau est plus humble, à la fois dans ses paroles et son attitude : "plier" ou "courber le dos" est souvent une image d'acceptation et de patience.
Texte. Il ne se faut jamais moquer des misérables, Car qui peut s'assurer d'être toujours heureux ?
➡️ L'implicite se réfère à ce qui n'est pas clairement exprimé mais sous-entendu, tandis que l'explicite concerne ce qui est explicitement déclaré ou exprimé de manière évidente. Non dit, mais à comprendre selon la situation. Explicitement exprimé, aucune devinette nécessaire.
La fable comporte une morale implicite (qu'il faut savoir interpréter) ou explicite (qui se trouve directement dans le texte).
Cette fable est constituée de deux parties : la cigogne tombe dans le piège du renard, puis le renard tombe dans son propre piège cette fois-ci tendu par la cigogne. La morale est : « Trompeurs, c'est pour vous que j'écris : Attendez vous à la pareille. »
Ce qu'on donne aux méchants, toujours on le regrette. Pour tirer d'eux ce qu'on leur prête, Il faut que l'on en vienne aux coups ; Il faut plaider, il faut combattre.
Charles Perrault écrit plus tard une version du Renard et des Raisins (fable 27 du Labyrinthe de Versailles), en 1677, d'après Ésope. Cette fable est la plus courte écrite par La Fontaine.
Le mulet du meunier redresse au contraire fièrement la tête et lui adresse la morale de la fable : « Il n'est pas toujours bon d'avoir un haut emploi : Si tu n'avais servi qu'un Meunier, comme moi, Tu ne serais pas si malade. »
Cette fable vise les hommes qui, ne connaissant pas la vérité, pensent en faire accroire aux autres.
La victoire du singe, dénouement aussi nécessaire qu'immédiat, ouvre sur une double moralité : "Ce n'est pas sur l'habit Que la diversité me plaît, c'est dans l'esprit : L'une fournit toujours des choses agréables; L'autre en moins d'un mcment lasse les regardants.
Les deux derniers vers du texte sont consacrés à la morale et délivrent donc l'enseignement à retenir : "Selon que vous serez puissant ou misérable / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir". Ici, une critique est faute de la justice qui est arbitraire et inégale selon la puissance des prévenus.
Le conte de Pierre et le loup porte également une morale : avec du courage et de la ruse, un enfant neutralise l'objet de toutes les peurs.
Chacun à son métier doit toujours s'attacher.
La morale de la fable Le loup et l'agneau apparaît dès le premier vers, rendant ainsi prévisible la fin de la fable. La Fontaine ne nous donne ni leçon de vie, ni conseil pratique : c'est ici un simple constat sans appel plus qu'une morale : "La raison du plus fort est toujours la meilleure".