Il s'agit d'une garantie offerte au vendeur permettant de renforcer le lien contractuel entre les deux parties et de s'assurer de la solvabilité de l'acheteur. Une fois l'acte de vente finalisé, l'indemnité d'immobilisation sera imputée du prix final. Dans la promesse de vente, le vendeur uniquement est engagé.
La promesse de vente est un avant-contrat qui précède de quelques mois la signature de l'acte définitif chez le notaire. Similaire au compromis de vente, elle présente moins de contraintes pour l'acheteur potentiel, qui peut décider ou non de lever son option d'achat à l'issue du délai de validité.
Légalement, il est obligatoire de passer par devant un notaire pour concrétiser l'achat ou la vente d'un bien immobilier. La promesse de vente ne constitue nullement un transfert de propriété.
En effet, en signant une promesse de vente, l'acheteur conserve la possibilité de rompre le contrat s'il décide finalement de ne pas acheter ce bien. Il reste totalement libre de l'acheter ou non. Le vendeur, en revanche, s'engage à vendre son bien à cet acheteur.
Depuis le 1er octobre, promesse et compromis de vente ont la même valeur juridique et engagent le vendeur et l'acheteur. Une petite "subtilité" qui est passée un peu inaperçue, mais qui peut pourtant avoir une grande importance pour les futures transactions.
Généralement, la durée maximale de validité du compromis de vente est comprise entre 3 et 4 mois. A la date prévue, si toutes les conditions sont réunies, le notaire convoque les 2 parties pour la signature de l'acte de vente définitif.
La date-butoir est fixée par l'acheteur et le vendeur et inscrite dans le contrat du compromis de vente. Elle doit impérativement prévoir un délai suffisant pour valider toutes les clauses suspensives. Généralement, la durée maximale de validité du compromis de vente est donc comprise entre 3 et 4 mois.
Le compromis de vente peut être signé chez le notaire
Le notaire facture alors en moyenne 150 à 300 €, et c'est l'acquéreur qui doit s'acquitter des frais.
Le vendeur peut refuser ou accepter cette offre, mais à partir du moment où l'offre est acceptée, le vendeur ne peut plus revenir en arrière et se rétracter. Il s'engage alors à vendre son bien à l'acquéreur, qui a formulé son offre d'achat et à signer le compromis de vente avec lui.
Le droit de rétractation permet à l'acheteur de réfléchir et renoncer à la vente en respectant un certain délai après la signature de la promesse. Le vendeur est quant à lui engagé dès la signature de la promesse de vente.
Le compromis de vente engage l'acheteur et le vendeur qui se sont mis d'accord sur la chose et sur le prix. Il vaut alors comme vente. La promesse de vente engage le vendeur à vendre son bien à un acquéreur qui disposera d'un délai de rétractation pour lever son option s'il n'obtient pas son financement par exemple.
La promesse de vente est plus souple pour l'acheteur
Le compromis de vente engage les deux parties, donc l'acheteur ET le vendeur. Juridiquement, les parties étant d'accord sur le principe de l'achat/vente et du prix, le compromis "vaut vente" et seules les modalités pratiques de l'opération restent à discuter.
Le délai entre la signature de la promesse de vente et celle de l'acte de vente est compris entre 2 et 3 mois, comme l'indique Vincent Chauveau, notaire et président du réseau immobilier. notaires.
Lors d'un achat ou d'une vente immobilière, plusieurs possibilités s'offrent à vous pour la rédaction du compromis de vente. Si vous faites appel à un notaire, alors c'est lui qui rédige le compromis de vente. Si acheteur et vendeur ont leur propre notaire, alors les deux notaires se partageront le travail.
Qui s'engage dans une promesse de vente ? Il s'agit d'un contrat par lequel le promettant (vendeur) s'engage, pendant un certain délai, à vendre le bien immobilier au bénéficiaire de la promesse (acquéreur). Le bénéficiaire, quant à lui, accepte cette offre de vente sans prendre l'engagement d'acheter.
Sachez qu'un notaire peut parfaitement insérer une clause à double distribution : si une rétractation arrive au début, les frais sont laissés au vendeur ; si elle intervient à la fin du processus de vente, les frais restent à la charge de l'acquéreur. On peut même envisager un partage de frais.
Lors de la signature d'un compromis de vente, il est d'usage que l'acquéreur verse une somme au titre de l'acompte. Mais cet acompte ne constitue pas une obligation légale, de même que son montant peut être négocié librement entre les deux parties.
Si l'acquéreur refuse, sans motif valable ou en dehors des délais prévus, de signer l'acte authentique, le vendeur peut, au choix, renoncer à la vente et demander des dommages et intérêts, ou, au contraire, la faire exécuter de force.
Il existe quatre cas de figure pouvant déboucher sur l'annulation de la vente immobilière après la signature définitive de l'acte chez le notaire : le vice du consentement (ou dol), le vice caché, le non-respect de l'obligation de délivrance ou la lésion.
Dans la promesse de vente (appelée aussi "promesse unilatérale de vente"), le propriétaire (nommé le promettant) s'engage auprès de l'acheteur (nommé le bénéficiaire) à lui vendre son bien à un prix déterminé. Il lui donne ainsi en exclusivité une "option" pour un temps limité (généralement de trois mois).
À l'issue de sa signature, la promesse de vente doit être enregistrée auprès de la recette des impôts dans les 10 jours qui suivent sa signature. Par ailleurs, une fois la promesse de vente signée, vous bénéficiez d'un délai de rétractation de 10 jours vous permettant de renoncer à l'achat du bien sans condition.
Le délai entre la signature du compromis et l'acte de vente est d'environ 3 mois. Il est néanmoins possible de raccourcir ce délai ou de l'allonger en fonction des circonstances et de l'accord des parties. Acheter et vendre un bien immobilier prend donc du temps.
Seul l'acquéreur peut annuler la promesse de vente sans pénalités, à condition de se rétracter dans le délai légal de 10 jours à compter du lendemain de la notification de l'avant-contrat. - À NOTER - : le droit de rétractation doit être exercé par lettre recommandée AR, sans justification de motif.