Comme leur nom l'indique, il s'agit de véhicules motorisés dont la spécificité tient dans le fait qu'ils embarquent un radar permettant de flasher les véhicules qui circulent en excès de vitesse à leur côté.
Notez la présence d'un gros boîtier sur le tableau de bord : les voitures-radar banalisées sont équipées d'une caméra pour flasher les infractions routières. Cette caméra est identifiable grâce à sa forme de gros boîtier posé sur le tableau de bord de la voiture.
Description. Les voitures-radar, anciennement appelées «équipement de terrain mobile (ETM)» ou «radar mobile de nouvelle génération», sont des appareils embarqués à bord de voitures banalisées, conduites par des gendarmes, des policiers en uniforme ou des sociétés privées habilitées par l'État.
Parmi les voitures-radar banalisées, les Renault Megane cinq portes, les Dacia Sandero Stepway, les Citroën Berlingo, et les Peugeot 208, 308 et 508 seraient les modèles les plus fréquents.
Le radar mobile embarqué : comme son nom l'indique, il est embarqué dans un véhicule banalisé. Doté d'une caméra infrarouge, il permet de réaliser un flash discret pour sanctionner les automobilistes lorsqu'ils sont en excès de vitesse.
La voiture envoie le PV instantanément
Sur chaque voiture banalisée, une antenne radar, cachée au niveau de la plaque d'immatriculation, va contrôler la vitesse des autres véhicules en circulation. Que vous dépassiez ce véhicule ou que vous le croisiez, le système est capable de lire votre vitesse.
Ces radars sont conçus pour cibler les conducteurs responsables d'excès de vitesse importants : la marge technique de ces radars est de 10 km/h pour des vitesses inférieures à 100 km/h et de 10% pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5% pour les autres radars vitesse).
En parallèle des 4000 radars automatiques en service, les forces de l'ordre continuent de traquer les excès de vitesse avec leurs radars. Dans cette lutte contre les chauffards, policiers et gendarmes ont été équipés d'un nouveau véhicule : une Volkswagen Passat break (ou Passat 7 SW).
Les différents types de radars mobiles
Petits et facilement transportables, que ce soit en voiture ou à moto, ces radars lasers ont une portée utile d'environ 400 mètres.
Les voitures radars sont également reconnaissables grâce à leurs plaques d'immatriculation avant, aux spécifications peu ordinaires et surtout non homologuées. Elles sont en effet imprimées sur un support en plastique à fond réfléchissant, et possèdent une police d'écriture aux caractères étroits et arrondis.
Actuellement, les principaux modèles connus de voitures radar sont : Citroën Berlingo, Dacia Sandero, Ford Focus, Peugeot 208, 308, 508 et Partner, Renault Mégane, Seat Leon, Skoda Octavia, Volkswagen Passat et Golf.
Ces nouveaux départements où elles circulent en 2022
Avant cela, elles circulaient déjà en en Normandie, en Bretagne, dans les Pays de la Loire, en Centre-Val de Loire, en Nouvelle-Aquitaine, dans le Grand-Est, la Bourgogne-Franche-Comté ou encore dans les Hauts-de-France.
Ce système consiste en un boîtier installé sur le tableau de bord, qui peut détecter les radars fixes ou mobiles, grâce à leurs ondes électromagnétiques émises ou au laser des jumelles des forces de l'ordre. Il émet une alerte sonore dès qu'un radar est en approche.
Le coyote est avant tout un avertisseur de radars. 100% légal puisqu'il ne fait qu'avertir (il ne détecte pas), il vous permettra d'être averti des radars fixes, mobiles, feux rouge... et par la même occasion des contrôles routier ce qui vous aidera à conserver vos points de permis de conduire.
Ce type de radar mobile fonctionne à l'aide d'un flash à infrarouge qu'aucun usager de la route ne peut détecter. Lorsque la voiture banalisée circule, elle peut contrôler l'ensemble des usagers de la route se trouvant sur sa gauche.
Le système fonctionne grâce à quatre caméras, à l'avant et à l'arrière. Elles lisent les panneaux de signalisation devant la voiture, mais également les vitesses en sens inverse. L'objectif est de pouvoir flasher dans les deux sens de circulation, même si les limitations sont différentes dans chaque sens.
La police et la gendarmerie utilisent maintenant essentiellement des véhicules des marques du groupe Volkswagen. Ces véhicules embarquent les deux modèles de radars utilisés, le Mesta 210C et le Gatso Millia, qui peuvent flasher à l'arrêt ou en circulation.
Elles peuvent flasher en pleine journée, la nuit, les jours fériés ou les week-ends sans distinction.
On peut également utiliser des réflecteurs radar, un objet à plusieurs faces réfléchissantes. Enfin, il est aussi possible d'utiliser des leurres, des objets volants télécommandés qui permettent de tromper l'opérateur radar, plutôt utilisés par les avions militaires.
Ainsi, vous pouvez déplacer l'avertissement de radar vers le bord de l'écran. Vous devriez maintenant voir votre vitesse GPS actuelle directement dans Google Maps et Recevez des alertes radars. Plus de cinq millions d'utilisateurs tiennent à jour les données de la base de données TomTom sur les radars fixes et mobiles.
Si le radar est un radar discriminant, il y arrive souvent que le radar flashe des véhicules légers en les considérant comme ne respectant pas la vitessse maximum autorisée pour les poids-lourds. Comme le type de véhicule est analysé avant l'envoi du PV, lorsqu'un VL est pris pour un PL, il n'y a pas de verbalisation.
Si vous êtes sûr d'avoir été flashé et que vous ne recevez pas d'avis de contravention, vérifiez l'adresse indiquée sur votre certificat d'immatriculation (nouveau nom de la carte grise). Si l'adresse n'est pas à jour, le délai de réception de l'avis de contravention est rallongé.
Par exemple, pour un excès de vitesse de 1 km/ (hors zone 50), le montant de l'amende forfaitaire serait désormais de 45 € + (1% x 45€) = 45,45 euros au lieu de 68 euros actuellement.
Le Code de la route prévoit une amende forfaitaire de 135 € (contravention de 4e classe) pour tout excès de vitesse de moins de 50 km/h. Seule exception, lorsque l'excès est inférieur à 20 km/h et que la vitesse maximale autorisée est supérieure à 50 km/h, l'amende ne dépasse pas les 68 € (contravention de 3e classe).