Le sel, efficace pour dévitaliser
Le sel, est une alternative à l'ail et s'utilise de la même façon que l'ail en bouchant, idéalement, avec la cire d'une bougie. Il convient d'agir par temps sec, évidemment.
Les atteintes au bois sont de nature biotique (bactéries, champignons, ravageurs xylophages) et abiotique matérielles (eau, oxygène, pollutions diverses, poussières, goudrons, etc. ) ou énergétiques (radiation: irradiation solaire, ultraviolette, visible, infrarouge; vent sous forme laminaire ou turbulente , etc. ).
La plupart d'entre eux vivent des xylophages tertiaires, c'est-à-dire des champignons et des bactéries. Ce sont surtout les champignons qui achèvent la décomposition de la cellulose et de la lignine, entre autres, et qui transforment le bois décomposé en humus.
Le bois ne pourrit pas seulement à l'extérieur à cause de l'eau et des changements de températures, il peut pourrir n'importe où, dès qu'il y a de l'humidité, même en intérieur. La formation de champignons ou mérule sur du bois...
La suppression des bois morts est vitale pour la santé des arbres adultes. Il faut ôter en général des branches de 5 cm à 20 cm. Si les branches mortes sont coupées correctement, ceci aidera l'arbre à grandir rapidement et pourra recouvrir son tronc d'une nouvelle écorce.
Le goudron protégera de façon efficace les poteaux enterrés, les lambourdes de terrasse, le bardage, les palissades, les bateaux et tous les bois fortement exposés aux intempéries tout en laissant respirer le bois.
L'immersion permettait de préserver les bois des attaques des champignons et ravageurs xylophages, le temps qu'ils soient mis en œuvre. Elle est semblable au stockage humide des grumes, où l'aspersion crée un milieu anoxique dans lequel les champignons lignivores ne peuvent se développer.
Dans le cas du bois, ce qui s'équilibre est l'humidité. Un tronc conservé à l'air libre va perdre de l'eau jusqu'à ce qu'il y ait un équilibre hygroscopique entre le bois et l'environnement.
Parmi les produits les plus utilisés pour détruire chimiquement une souche, on trouve notamment le sulfate d'aluminium, l'eau de javel concentrée, ou encore le chlorate de soude.
Quant aux gousses d'ail, elles sont présentées comme une alternative écologique aux produits chimiques et peuvent être remplacées par le sel. En effet, le sel est connu depuis longtemps pour empêcher la végétation de pousser.
L'acide chloridrique : efficace, mais dangereux
Cette solution consiste simplement à percer des trous profonds dans la souche et verser une solution d'acide chloridrique. Cela permet de dévitaliser et empêche la formation de nouveaux rejets.
Le bois du chêne blanc est caractérisé par le fait qu'il ne pourrit pas, c'est aussi la raison qui l'a rendu rare et menacé d'extinction aujourd'hui, car il était autrefois utilisé pour la production de barils, de navires et de planchers.
Les bois naturellement imputrescibles sont les bois exotiques d'Asie ou d'Amazonie comme le teck ou l'ipé par exemple. Ce sont des bois onéreux, rares, et la forte demande européenne en menace les forêts. L'alternative durable est le traitement des bois européens avec un procédé naturel comme le frêne thermo-chauffé.
Bien que cela soit contre-intuitif, le séchage du bois, qui consiste à éliminer une grande partie de l'eau et de la sève qu'il contient, peut être accéléré par immersion dans l'eau.
Trempage[modifier]
De très longue date le bois était trempé dans de l'eau ou de l'eau salée, pour augmenter sa résistance dans le temps et aux intempéries. Selon les techniques le bois est soit mis à flotter (tronc d'arbres sur une rivière), soit immergé totalement sous l'eau.
Quel bois ne pourrit pas ? Le bois de chêne blanc se caractérise par le fait qu'il ne pourrit pas, c'est aussi la raison pour laquelle il est aujourd'hui rare et menacé, car il était autrefois utilisé pour la production de fûts, de navires et de parquets. … Le chêne blanc est un arbre noble à croissance lente.
Il consiste à injecter un produit de prévention au pourrissement en mettant le bois dans un grand tube sous pression, procédé que l'on appelle autoclave. Dans ces conditions, le bois se gorge du produit permettant de le rendre imputrescible, telle une éponge qui absorbe l'eau.
Huiles, lasures et peintures
Comme les autres essences, le chêne et le châtaignier nécessitent donc une protection de surface. L'huile de lin, additionnée d'un peu d'essence de térébenthine, à utiliser par temps chaud (car elle pénètre mieux), est une protection classique.
Cette technique consiste à remplir de bois très résineux, apte à rendre du goudron, un « récipient » et à le chauffer à l'extérieur par un feu violent. La chaleur fait exsuder le bois de son goudron qui s'évacue ensuite dans un récipient inférieur (dans le cas des jarres) ou extérieur (dans celui des fours bâtis).
Nos conseils pour l'application du goudron scandinave
-S'applique pur sans adjonction d'autre produit uniquement en extérieur. Par temps froid, placer la boite dans un endroit tempéré pendant quelques heures avant utilisation. -Si une deuxième couche s'avère nécessaire, attendre 15 jours entre les 2 couches.
Ils se nourrissent du bois mort
Les xylophages sont les organismes qui se nourrissent de bois. Parmi les xylophages, les saproxylophages sont ceux qui se nourrissent du bois en décomposition.
Il faut toujours éviter de laisser les bois morts sur place ou dans les zones de passages. La gestion des bois morts est facile et ne présente pas de risques. Il suffit de garder les vieilles bûches au sol et de faire des tas dans des endroits à l'écart du jardin. Cela va servir de refuge à de nombreuses espèces.
Arbre entier (ou tronc) sénescent, moribond ou mort
Ils sont souvent comparés à des « HLM » pour une grande partie de la faune forestière et certains champignons (lignivores, saprophytes), abritant tout au long de leur dégradation une part très importante de la biodiversité forestière.
L'acajou de Cuba (Swietenia mahogani) est un bois rouge et tendre. Très recherché au 19e siècle, il a beaucoup servi pour la fabrication des meubles de style Empire. Aujourd'hui, c'est le bois le plus cher sur le marché, d'après Les fils de J. George, un des principaux ébénistes français.