Et c'est pourquoi nous pouvons l'accepter. Accepter l'autre nous interdit non seulement de le juger, mais aussi de le connaître, parce qu'il est et doit rester un mystère. Aimer quelqu'un, c'est être attiré et aimanté par son mystère. Et accepter quelqu'un, c'est respecter son mystère.
Outre le fait qu'accepter les autres peut contribuer à la mise en place d'une vie sociale plus harmonieuse, avoir une plus grande ouverture d'esprit nous permet également de découvrir davantage sur un individu. De même, on dit que chaque personne que nous rencontrons peut nous apprendre quelque chose de nouveau.
En cette période de conflits, de clivages, de guerres – froides et chaudes –, de racisme, de sexisme, de xénophobie, il est plus que jamais nécessaire de faire bouger les frontières mentales et de bousculer les barrières émotionnelles qui empêchent de reconnaître l'autre.
Naturellement chez l'être humain, ce qui est différent suscite la méfiance, voire, la peur. Ce qui est différent d'un groupe est inconsciemment considéré comme une menace pour l'unité de celui-ci. Rejeter quelqu'un de différent permet de resserrer les liens du groupe de personnes qui partagent des points communs.
Un bon moyen pour devenir plus tolérant est de vous informer davantage sur les autres et sur leurs cultures. Très souvent, lorsque les gens font montre d'un manque de tolérance envers quelqu'un, c'est en partie dû au fait qu'ils se sentent incertains ou aliénés par rapport aux actes et aux propos de l'autre personne.
Cela passe par une bonne connaissance de soi, par la capacité à percevoir les différences de comportement et à pouvoir verbaliser ces différences, ceci pour assumer qui ils sont, transmettre des clés pour les comprendre et s'adapter, cette fois de manière efficace, à l'univers des autres.
Une personne qui ne s'aime pas pourra difficilement aimer les autres. Elle sera dans l'illusion d'aimer avec un énorme besoin d'amour qui sera projeté sur l'autre, et elle tombera fatalement dans la manipulation, les exigences démesurées, le risque de tout accepter et le chantage émotionnel. C'est donc fondamental.
La dysmorphophobie : symptômes et conséquences
La dysmorphophobie est un trouble de l'image de soi où la personne qui en souffre, a une vision déformée de son corps et/ou de son visage. Elle va avoir des préoccupations obsédantes par rapport à un aspect de son physique perçu comme un défaut.
La différence est ce qui caractérise un être singulier, et fait de lui un individu original, c'est-à-dire unique. Nous sommes en ce sens tous différents parce que nous sommes différents les uns des autres. Et c'est en vertu de ce qui différencie un individu de tous les autres que l'individu humain est une « personne ».
Les fréquentations, les choix, les expériences, le mode de vie, etc., bref, tout ce qui fait un environnement influence aussi très fortement (plus que l'hérédité) le caractère, la façon de penser, les goûts, etc. Ils sont les garants du bon fonctionnement de notre organisme.
Il est banal de remarquer que la différence engendre la peur et l'agressivité, qui se renforcent mutuellement dans une spirale infernale. La peur pousse à l'agressivité qu'elle provoque à son tour, ce qui vient légitimer et accroître la peur initiale.
La tolérance s'arrête aux limites de l'acceptable : lorsque la bienveillance vire à la complaisance, que l'assentiment devient synonyme de condescendance et l'indulgence antonyme de déférence. L'esprit de tolérance est l'art d'être heureux en compagnie des autres.
La tolérance résulte en effet de l'effort pour désolidariser l'idée de vérité et la violence. Il importe donc d'empêcher que ce lien extrêmement ancien entre vérité et violence puisse être rétabli, dans la mesure où la modernité s'est instituée dans un effort pour le rompre.
Une des causes principales de cette impression d'être exclu provient d'un manque affectif pendant l'enfance. La croyance va ensuite se renforcer à travers des pensées et des paroles telles que « je suis de trop », « je ne me sens pas à ma place », « on ne veut pas de moi car je suis différent »,…
La récurrence du sentiment de rejet, autrement dit, plus l'impression de rejet est répétitive, plus la blessure est palpable. Une situation de violence, de négligence ou de maltraitance, particulièrement si elle a été vécue pendant l'enfance. Le degré d'affectivité avec la personne responsable du rejet.
On doit être informé pour ne pas raconter n'importe quoi sur l'autre. On doit être formé pour ne pas voir l'autre et sa culture comme des dangers mais comme des richesses. Car une société de vraie tolérance, ce n'est pas simplement une société où l'on accepte que des gens différents vivent à côté de nous.
Soyez équilibré·e : ni trop sélectif·ve, ni trop laxiste. Avoir trop de critères éliminera trop de personnes. Inversement, trop peu de critères, conduira à des déceptions, car nous avons tous des prérequis pour construire une relation saine.
De la naissance jusqu'à la mort, l'être humain a besoin des autres pour vivre, survivre, se développer et mourir. Notre mère nous donne naissance et notre conjoint ou nos proches nous accompagnent dans la mort ; entre les deux, notre vie est rythmée par les relations sociales que nous entretenons avec les autres.
Vivre au contact de la diversité, de la différence, me permet de me sentir en sécurité face à mes propres différences. Si je vis dans une société qui accepte la différence, alors je me sens plus libre d'exprimer ma propre singularité.
Derrière ce droit d'être distinct, recherché dans l'opposition, se cache une quête identitaire : celle qui permet de s'assumer face aux autres et d'acquérir son autonomie psychique. Lorsque la démarche est bien faite, elle permet à la personne de s'assumer graduellement, en tant qu'être unique et différent.