La plupart des études montrent qu'environ 50% des personnes atteintes de troubles psychiques sévères (schizophrénie, troubles bipolaires) ne prennent pas leur traitement; la raison la plus fréquente est le défaut de perception que les patients ont de leur maladie ; beaucoup d'entre eux ne sont pas conscients des divers ...
Soutenir le patient et sa famille dans leur vie quotidienne.
Pour une bonne prise en charge du trouble bipolaire est est nécessaire d'avoir une bonne coopération entre l'équipe médicale et le patient. Pour cela, il faut que le patient soit informer, qu'il comprenne bien sa maladie et l'importance de la prise en charge.
Il est impossible de raisonner quelqu'un qui est presque délirant. Essayez plutôt d'exprimer votre propre ressenti, le fait que vous ne comprenez pas, et n'arrivez pas à être dans la même logique ; Ne réagissez pas à ses attaques mais laissez « glisser » les propos blessants. Soyez passif et bienveillant.
Une personne bipolaire non traitée aurait en moyenne une espérance de vie inférieure de 20 ans à l'espérance de vie dans la population générale, liée à différents risques.
L'abus d'alcool et de substances augmente le risque de déclenchement d'épisodes de l'humeur et aggrave ces épisodes.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Une personne en phase maniaque est anormalement euphorique, énergique, hyperactive ou agressive. Elle est exaltée et conçoit une confiance déraisonnable en elle-même. Elle n'a plus d'inhibition, fait ou dit ce qui lui passe par la tête, sans se soucier des conséquences de ses actes et de ses propos.
Les symptômes varient en fonction des épisodes maniaques, hypomaniaques, mixtes et dépressifs. Les personnes souffrant de troubles bipolaires n'ont pas conscience de leur état et perçoivent comme normales les deux premières phases liées à cette maladie.
Est-il dangereux de vivre avec une personne bipolaire ? Non, les bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Les maladies psychiatriques ne sont pas dangereuses en elles-mêmes.
En résumé, ce guide a pour objectif de t'accompagner dans ton cheminement vers une vie amoureuse épanouissante, tout en étant conscient des réalités de la bipolarité. Car oui, être bipolaire et être en amour est tout à fait possible et peut même être une expérience incroyablement riche.
Si vous vous inquiétez au sujet de la sécurité immédiate de la personne, conduisez-la au service des urgences de l'hôpital le plus proche, dans la mesure où vous pouvez le faire sans danger. Si elle refuse d'aller à l'hôpital, composez le 911. Il peut être difficile de prendre la décision de composer ce numéro.
En effet, il peut refuser des soins pour des raisons professionnelles ou personnelles, par exemple en cas de mésentente avec un patient, d'un comportement agressif, ou d'incompétence compte tenu de la spécificité d'une maladie…
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
Pendant la phase dépressive, le ou la conjoint(e) peut se sentir démuni et impuissant face au comportement déprimé de son partenaire. Il se peut qu'il doive assumer une surcharge de responsabilités, car la personne atteinte perd pratiquement toute sa motivation et devient amorphe.
"Pendant une crise, il faut accompagner, il faut essayer de faire prendre conscience à la personne de ce qu'il se passe, la confronter à la réalité", rappelle le psychiatre. Et si les personnes bipolaires ne sont pas dangereuses pour leur entourage, elles peuvent devenir un danger pour elles-mêmes.
Aussi, cette personne peut ressentir de l'empathie tout comme moins d'empathie dans certaines situations (dire de manière virulente le fond de ses pensées sans mesurer les conséquences, agit comme bon lui semble et se foutre carrément de ce que pensent les autres, etc.).
S'isoler est l'un des meilleurs moyens pour s'enfoncer dans la dépression. A contrario, chercher à partager son expérience autour de soi permet de se valoriser et de sortir du cercle vicieux. Pensez également à parler d'autres choses que de la bipolarité car vous n'êtes pas que la maladie.
Par ailleurs, l'isolement peut aussi être dû à des difficultés interpersonnelles engendrées par une pathologie psychiatrique. De ce fait, cette dernière rend la situation compliquée pour l'entourage, qui se détourne peu à peu de la personne. On pense ainsi au trouble bipolaire et aux addictions.
Chez le sujet âgé, l'euphorie est souvent absente et les manifestations agressives et caractérielles peuvent être au premier plan. La fréquence des états mixtes est également plus élevée chez le sujet âgé et on cherchera attentivement une cause de manie secondaire en cas de premier épisode survenant après 50 ans [8].
La pension d'invalidité : Possibilité d'être reconnu invalide si la capacité de travail et de gain est réduite d'au moins 2/3 (66%).
Adoptez un rythme régulier de vie et dormez suffisamment. Cela prévient également l'apparition de nouveaux épisodes dépressifs ou maniaques. De plus, les malades bipolaires doivent limiter le plus possible les décalages horaires et les voyages de nuit.