Ouvrez la voie à la communication en encourageant votre conjoint à exprimer ses sentiments. Montrez-lui que vous êtes là pour l'écouter, sans jugement. Le simple fait de parler de ce qu'il ressent peut être thérapeutique et aider à libérer une partie de la pression qu'il ressent.
Que faire pour accompagner un personne en burn-out :
Une fois qu'il va mieux, et a récupéré un peu d'énergie, vous pouvez l'inviter à reprendre du plaisir et petit à petit à réapprendre à s'écouter et prendre soin de lui : aller au cinéma, lire un livre, marcher en nature, faire du sport, renouer avec des amis etc.
Les symptômes du burn-out se caractérisent par une fatigue prononcée, voire extrême, sur une période prolongée, résultant d'un investissement excessif dans la vie professionnelle.
La dépression est une pathologie répondant à des critères de diagnostic bien précis parmi lesquels : fatigue, troubles de l'humeur, perte d'intérêt, troubles du sommeil... Le burn-out, quant à lui, est le stade final d'une exposition à des situations de stress professionnels chroniques ou récurrents.
Entendre la souffrance, écouter les symptômes
Recherche de solitude, refus de s'ouvrir et de recevoir l'aide proposée. Perte d'intérêt pour les hobbies, pour les amis, la famille.
Se parler, être à l'écoute, faire preuve d'empathie, créer la confiance et ne rien brusquer : voilà au fond le plus important. Vous amènerez ainsi progressivement votre proche à accepter son besoin d'être aidé, à comprendre qu'il ne sacrifie en rien sa liberté.
Qu'est-ce que le burn-out émotionnel ou psychologique ? Le terme « burn-out émotionnel » désigne un épuisement lié à une trop grande charge affective : quand trop d'émotions fortes ou de contrariétés se succèdent ou s'accumulent jusqu'à faire déborder le vase.
En cas de burn out sévère, le médecin traitant qui coordonne la prise en charge pourra adresser son patient à un psychiatre. Il est important par ailleurs qu'il se mette en contact avec le médecin du travail (avec l'accord du patient) pour que les conditions de travail soient analysées.
Quelle est la durée moyenne d'un arrêt de travail pour un burn out ? Un médecin peut prescrire un arrêt de travail pour un burn out, de quelques jours à plusieurs mois. Bien souvent, pour les situations graves de burn out, le collaborateur est arrêté entre 6 et 12 mois.
S'il n'est pas traité, le burnout peut conduire à une dépression grave ou à un effondrement psychophysique complet (neurasthénie, F48. 0), selon la partie du système neurohormonal de stress qui est touché, c'est-à-dire soit le système de la sérotonine, soit le système du cortisol.
Sur la partie physique, le burn-out peut laisser des séquelles au niveau du système cardiovasculaire, des muscles et du squelette. Sur les séquelles cognitives du burn-out, celui-ci peut affecter la mémoire, la logique et la concentration, au travail mais aussi dans la vie quotidienne.
Il résulte d'un état de stress chronique lié au travail, provoqué à cause de la fatigue, de surmenage ou d'objectifs trop ambitieux ou irréalisables.
Suit la phase de frustration : plus le burnout évolue, plus la personne en vient à éprouver une forme de frustration et de rage - le sentiment d'être impuissant à surmonter une angoisse qui n'a pas de fonctionnement rationnel. À cette étape, les désordres physiques deviennent plus prononcés.
Au niveau du cerveau
Le Burn out n'est donc pas qu'une réponse biologique et émotionnelle au stress chronique. Il provoque des lésions organiques, en particulier cérébrales, qui expliquent qu'il faut du temps pour guérir d'un Burn out sévère. On estime que 6 à 24 mois sont nécessaires pour réparer un cerveau.
Pratiquer la méditation de pleine conscience pour traiter sa fatigue émotionnelle. Cette pratique peut vous aider à relativiser et à développer votre intelligence émotionnelle. Elle peut être pratiquée en marchant, dans les transports en commun .
Garder des secrets douloureux pour soi est stressant, ce qui augmente le risque de maladie, tandis que la divulgation de soi, verbale ou écrite, soulage le stress, et améliore la santé. La simple pratique de la prise de conscience de nos émotions, et du fait de les nommer, peut également avoir un effet de guérison.