Communiquer avec un patient aphasique demande de la pa- tience et de la sensibilité, mais également des connaissances approfondies des troubles en présence. Le respect de certaines règles simples permet de faciliter la communication. ser un mot à la place d'un autre (ex.: café pour thé, lunettes pour pantoufles, etc.)
- Evitez les idées préconçues sur la personne et son handicap comme : « elle ne comprend rien », « elle ne veut pas parler ». - Pensez que la personne aphasique sait ce qu'elle veut dire mais qu'elle ne peut pas l'exprimer en paroles ou qu'elle bute sur les mots.
Le traitement de certaines causes d'aphasie peut être très efficace. Par exemple, si une tumeur provoque un œdème cérébral, des corticoïdes peuvent réduire l'œdème et améliorer la fonction du langage.
Les causes de l'aphasie
L'aphasie est toujours liée à un dommage au cerveau dans les zones du langage, généralement situées à gauche. Ce dommage résulte le plus souvent d'un accident vasculaire cérébral (AVC), d'une tumeur cérébrale, d'un traumatisme cranio-cérébral (TCC) ou même d'une infection au niveau du cerveau.
L'évolution, lentement progressive, mène à une intensification des troubles langagiers. En dehors du langage il n'y a pas d'autre handicap durant de longues années. Après des années d'évolution, on observe parfois des troubles plus diffus concernant par exemple la concentration, la mémoire ou encore le comportement.
Lorsqu'on souffre d'aphasie, il faut tout d'abord accepter le handicap de communication, et par conséquent s'ouvrir au maximum à son environnement. Il faut communiquer autant que possible avec sa famille, des aidants, des professionnels de santé, les associations d'aphasiques, c'est très important.
Dans 25 à 30% des cas, la rééducation va leur permettre de récupérer un bon niveau de langage en 6 à 18 mois. Mais 20 à 25% des aphasiques décèdent et 50% conservent des troubles importants. C'est dans les six premiers mois que la récupération spontanée est la meilleure, après elle décroit.
La cause la plus fréquente d'aphasie est un accident vasculaire cérébral (AVC) d'origine ischémique (blocage d'un vaisseau sanguin) ou hémorragique (saignement d'un vaisseau sanguin). Dans ce cas, l'aphasie apparaît brutalement.
Apprendre quelque chose de nouveau : adopter un nouveau passe-temps comme le jardinage peut aussi stimuler les facultés cognitives ; Solliciter les sens : la récupération après un AVC peut être optimisée en sollicitant les sens de votre proche.
Causes de l'aphasie
L'aphasie n'est pas une maladie avec laquelle on né, elle n'est pas héréditaire ou génétique. Elle est causée par une lésion cérébrale, qui va toucher l'aire du langage.
De nombreux survivants d'AVC subissent un mémoire faible et, heureusement, suivant qu'il s'agit d'un effet cognitif, la récupération de la mémoire est souvent possible par la rééducation cognitive.
Évitez de lui parler si vous êtes derrière elle, ou si elle ne peut pas vous voir. Parler lentement et clairement en utilisant des phrases simples et courtes. Parlez et démontrez. Faire des gestes peut donner du sens à vos paroles.
L'aphasie primaire progressive (APP) est un groupe de syndromes d'origine neurodégénérative qui affecte sélectivement, ou de manière largement prédominante, les capacités langagières.
Après un accident vasculaire cérébral (AVC), la séquelle la plus connue est l'hémiplégie (paralysie de la moitié du corps), mais il en existe d'autres : troubles de la parole, troubles sensitifs, négligence d'un côté de l'espace environnant…
L'aphasie regroupe les capacités de compréhension et de production du langage. Les personnes malades Alzheimer perdent le sens des mots et leurs phrases deviennent incohérentes. Cependant, une personne qui n'est plus capable de s'exprimer peut avoir gardé une compréhension du langage intacte.
On distingue deux types d'aphasies progressives : l'aphasie de type non fluent, et l'aphasie de type fluent. Chez la personne atteinte d'aphasie de type non fluent, le débit verbal est de plus en plus réduit, allant jusqu'au mutisme.
Qu'est-ce que l'aphasie ? Impossibilité de prononcer certains mots, se sentir confus, avoir des difficultés d'élocution... l'aphasie est un trouble du langage est assez fréquent. Bien souvent, il s'agit d'une séquelle d'accident vasculaire cérébral, de traumatisme crânien ou encore de tumeur cérébrale.
Pour réapprendre à parler après un AVC, il faut entrainer le cerveau encore à contrôler la parole. Pour effectuer cette tâche, vous appuierez sur la neuroplasticité, qui permet à votre cerveau de former de nouvelles voies neuronales qui prendront la relève de vos fonctions de la parole.