Parler avec elle peut l'aider et l'encourager à chercher de l'aide. Entamer la conversation peut être difficile ou inconfortable, mais il existe des moyens de montrer que vous vous souciez d'elle. Sachez que la conversation peut faire ressortir des émotions fortes et ne pas se dérouler comme vous le souhaitez.
Parler avec compassion ; écouter sans juger
« Compassion » signifie que vous faites de votre mieux pour comprendre ce que ressent votre proche. Cela signifie que vous devez écouter avec empathie et ne pas le juger de quelque façon que ce soit. Veillez à ce qu'il se sente écouté et que sa souffrance est entendue.
Le sevrage
Sur le plan pharmacologique, il existe des traitements de substitution, qui aident au sevrage de différentes substances psychoactives : cigarette électronique ; substituts nicotiniques ; médicaments dits « addictolytiques » tels que le baclofène, utilisé pour réduire la consommation d'alcool.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Dépendance psychologique
Excepté les opiacés, famille de drogues dont fait partie l'héroïne, le sevrage de drogues est plus difficile sur le plan psychologique, puisque c'est à ce niveau que l'addiction se crée.
Les enfants dont les parents ou les personnes qui s'occupent d'eux consomment de l'alcool ou d'autres drogues courent un risque accru de subir des conséquences négatives à court et à long terme, allant de problèmes médicaux à des difficultés sociales, psychologiques et comportementales.
fortes variations d'humeur, une irritabilité propos incompréhensibles et incohérents, des problèmes d'élocution. troubles de la mémoire et de la concentration. plaintes au sujet de maux de tête, d'insomnie, de culpabilité, d'angoisse ou de solitude.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Les raisons diffèrent de personne à personne. On peut expérimenter avec des drogues illicites par curiosité, parce que l'on a des amis qui en prennent ou pour échapper aux soucis et à l'ennui. On peut prendre certaines drogues pour changer d'humeur. On peut se droguer pour le plaisir ou pour être à la mode.
On peut vouloir arrêter de consommer parce que cela coûte trop cher, pour répondre à la demande de ses parents, de la justice, à cause de son travail, d'un·e ami·e, etc. Arrêter de consommer n'est pas toujours facile. C'est parfois un travail de longue haleine qui implique d'importants changements dans sa vie.
Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à faire appel à d'autres personnes. Des membres de votre entourage peuvent vous aider à faire le point sur la situation. Vous pouvez aussi avoir recours à des professionnels. Ils peuvent vous soutenir, vous aider, vous accompagner.
Des doses importantes ou une consommation chronique entraînent une grande nervosité, une fatigue intense, ainsi que des problèmes d'équilibre et de coordination, des troubles psychiques (instabilité d'humeur, crises de panique), des pertes de mémoires, des troubles du sommeil.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
Faire respecter la loi, en particulier renforcer l'effectivité de l'interdiction de vente aux mineurs de l'alcool, du tabac et des jeux d'argent. Assurer la sécurité au quotidien dans tous les quartiers et réduire l'offre de produits stupéfiants.
Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs. La tension artérielle peut subir une hypotension orthostatique.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
Les drogues agissent dans le système nerveux central en modifiant, amplifiant ou entravant l'action des neurotransmetteurs. Elles agissent plus spécifiquement sur le « système de récompense » et des zones qui interviennent particulièrement dans les émotions et la mémoire.
Parfois, les comprimé d'ecstasy peuvent contenir d'autres drogues et substances. Effets: Sous l'influence de l'ecstasy, on peut se sentir plus alerte et plus en harmonie avec son environnement. On se sent heureux, calme et l'on éprouve des sentiments chaleureux envers les autres.
Les symptômes d'arrêt brutal de la substance correspondront alors à une exacerbation des effets liés aux neurotransmetteurs endogènes « noyant » le système nerveux central. À ces effets seront associés les symptômes du manque.