Pour enrichir la terre sur le long terme, et donc améliorer la qualité du sol, il faut se tourner vers les amendements humiques que sont les paillis, le compost, les fumiers, ou les engrais verts.
Le compost pour améliorer la terre de votre potager
Pour décompacter et ameublir un sol existant, il suffit simplement d'y ajouter du compost chaque printemps. Puisqu'il est riche en humus, le compost allège, ameublit et aère les terres argileuses souvent lourdes et compactes.
Protéger votre sol provoque l'activité des micro-organismes et de la faune qu'il contient. Vous pouvez ainsi utiliser des feuilles morte, de la pailles, la tonte de pelouse, ou encore des graviers. Cela protégera votre sol et donc vos plantations, et favorisera la création de l'humus.
Un sol fertile est un sol riche en organismes vivants, il faut donc le décompacter, l'aérer, le maintenir frais sans excès d'eau et le nourrir en matière organique. Comment procéder ? 1 - Utiliser une grelinette, une fourche bêche, un outil à dents pour soulever, superficiellement le premier horizon du sol.
Aérer le sol
Au lieu de se minéraliser, la matière organique deviendra inerte et le sol s'engorgera. Des passages réguliers de griffe et de fourche-bêche sont indispensables quelle que soit la saison. Il faudra les effectuer quand la terre sera ressuyée, supportant les déplacements.
L'ajout de matière organique est l'une des méthodes les plus efficaces pour enrichir un sol, elle permet de restaurer l'humus. Le compost mûr, le fumier bien décomposé, ou les feuilles mortes améliorent la structure du sol, augmentent sa capacité de rétention d'eau et de nutriments, et stimulent l'activité microbienne.
Pour les restaurer, on peut notamment réduire le travail des sols, utiliser davantage d'engrais et de pesticides naturels et diversifier les cultures, y compris planter des arbres.
Aérez le sol
Avant tout, favorisez la diversité de l'activité biologique, simplement en semant des plantes variées : leurs racines aèrent naturellement le sol. Ensuite, évitez de piétiner et de tasser la terre.
Généralement, on met sous cette étiquette des terres superficielles (peu profondes), caillouteuses ou sableuses, sèches, peu humifères et peu fertiles. Le pH peut être fortement acide ou basique. Pauvres en éléments nutritifs, ces sols sont aussi pauvres en réserve d'eau (sols lessivés).
Trouver du paillage gratuit chez des agriculteurs
Si vous habitez en zone rurale, ou du moins à proximité d'exploitations agricoles, vous pouvez essayer d'en obtenir gratuitement. Dans les fermes des vieilles bottes de foin ou de paille des années précédentes ont tendance à s'amasser.
Des apports de fumier et d'engrais verts
Pour nourrir les plantes, il faut enrichir le sol en humus, en lui apportant régulièrement des amendements organiques. Parmi ceux-ci, citons les fumiers : frais, ils ne seront jamais incorporés, mais épandus sur la terre, à l'automne, ou glissés dans le tas de compost.
Pour savoir si votre terre est calcaire ou acide, versez dessus un peu de vinaigre blanc. Selon la réaction vous pourrez identifier votre type de sol : Plus la réaction est effervescente, plus le sol est calcaire. Si la réaction est faible, le sol est neutre.
L'action : le fumier permet de fertiliser rapidement et fortement un nouveausol (argileux, peu humifère) en lui apportant de l'humus et des éléments vite assimilables par les cultures. Il vaut mieux du fumier « vieux » de 1 à 2 ans (pailles peu visibles) et il est préférable de ne pas l'enfouir très profondément.
La peau de banane peut être utilisée pour faire de l'engrais liquide maison ! Pour réaliser un engrais à base de peau de banane, tu as juste à couper tes pelures de banane et à les mettre dans de l'eau. Au bout d'une dizaine de jours, filtre le mélange et arrose tes plantes avec !
Remplissez un seau de 10 litres d'eau. Ce peut être de l'eau du robinet, ou de l'eau de pluie pour un engrais encore plus économe et écologique. Ajoutez 1 kilo d'orties coupées en petits morceaux. Laissez ensuite macérer pour une durée de 2 à 3 semaines, en remuant tous les 3 jours environ, avec un bâton par exemple.
Introduire des matières organiques sous forme d'engrais verts, de fumier ou de compost. Mieux : restituer au sol les résidus de récoltes riches en carbone, source nutritive de l'activité biologique. Lutter contre l'acidité par des apports de calcaire.
Le râteau est un outil très pratique pour travailler la terre et la niveler. Après le passage de la grelinette et de la serfouette, il complète le travail en retirant les derrière petites mottes restantes et les cailloux. Vous pouvez aussi l'utiliser après vos semis pour enfouir les graines.
Il est important d'avoir une terre qui contient assez d'éléments nutritifs puisque l'espace est limité. L'idéal c'est de la terre mélangée à du compost. On ajouter un peu de sable si le tout reste trop compact. Un mélange qui fonctionne bien est 1/3 de terreau bio, 1/3 de bonne terre et 1/3 de vieux compost.
La plupart des jardiniers pensent que l'humus est la litière composant le sous-bois forestier. L'humus se trouve en fait juste en dessous de ce tapis constitué de branches, de feuilles et d'autres matières en décomposition.
Pour laver le sol convenablement, il suffit de passer la serpillière avec de l'eau mélangée au produit souhaité. Pour les taches persistantes (essence, huile…), saupoudrez du bicarbonate de soude avant de frotter avec une brosse à récurer rigide. L'important est de rincer abondamment et d'évacuer toute l'eau.
À faire : pour un sol argileux et acide (à tester avec un testeur à pH), vous pourrez apporter de la chaux éteinte, sans l'enfouir dans le sol afin qu'elle puisse se dégrader, à raison de 350 g par m2 et par an jusqu'à ce que le sol soit neutre (entre 6 et 7).
Vous l'aurez compris, il est préférable de retourner la terre de son jardin toute l'année sauf l'hiver lorsque la terre et les racines sont plus dures. Il sera également préférable de semer à une autre saison qu'en hiver.