Pour découper le texte en propositions, il faut s'aider du sens de la phrase. Une proposition est composée d'un verbe conjugué et de tous les mots qui y sont rattachés. Dans la phrase "Je suis déçu, j'ai perdu mes billes alors que la récréation n'était pas terminée", il y a trois propositions : "Je suis déçu,"
Il existe trois sortes de propositions subordonnées : – les propositions subordonnées complétives ; – les propositions subordonnées circonstancielles ; – les propositions subordonnées relatives.
La proposition principale se trouve généralement avant la subordonnée : Je vous recontacterai (principale) dès que la décision sera prise (subordonnée). Mais elle peut se placer après la subordonnée : Dès que la décision sera prise (subordonnée), je vous recontacterai (principale).
Proposition indépendante : Elle ne dépend d'aucune autre proposition et aucune ne dépend d'elle. Proposition principale : Une autre proposition dépend d'elle. Ex : Je mange parce que j'ai faim. Propositionsubordonnée : Elle dépend d'une autre proposition.
- délimite les propositions par des crochets [ … ] - donne en dessous de chaque proposition, sa nature : dis si c'est une proposition indépendante, principale ou subordonnée. - indique comment elles sont associées : dis si c'est par un lien de juxtaposition, de coordination ou de subordination.
Il en existe beaucoup d'autres : attendu, avant, avec, concernant, contre, dans, de, depuis, derrière, dès, devant, durant, entre, envers, excepté, hormis, hors, malgré, moyennant, outre, par, parmi, passé, pendant, plein, pour, près, proche, selon, sous, suivant, supposé, sur, touchant, vu, etc.
Exemple : Je vais au concert ce soir et je rentrerai tard. Le verbe conjugué est le noyau d'une phrase, il y a donc autant de propositions que de verbes conjugués. Exemple : Je vais au concert (1ère proposition) qui a lieu ce soir (2ème proposition) et je rentrerai tard (3ème proposition).
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Une proposition subordonnée peut être complément du nom (ou du pronom) antécédent. C'est la fonction la plus fréquente de la proposition subordonnée relative. Ex. : Nous n'avons pas encore mangé le gâteau [que tu as confectionné]. → que tu as confectionné est complément de l'antécédent gâteau.
Deux propositions indépendantes peuvent être coordonnées, c'est à dire qu'elles sont reliées par une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car). Exemple : Le gâteau de Fiona est délicieux et ses invités sont contents.
« Pierre qui roule n'amasse pas mousse », Pierre, nom commun, féminin singulier, sujet de amasse, c'est une analyse grammaticale; qui roule, proposition subordonnée relative, complément de l'antécédent Pierre, c'est une analyse logique.
L'analyse logique consiste non seulement à dénombrer les différentes composantes d'une phrase mais aussi à comprendre quelles sont les relations qui les relient entre elles. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués.
-> La complétive par 'que' complète un verbe. Exemple : J'ai su que vous viendriez. -> La relative par 'que' complète un nom. Exemple : La photo que je regarde est belle.
La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
Lorsque « que » est un pronom relatif, on peut le remplacer par un nom. Il se rattache à un nom et introduit une proposition subordonnée relative, qui fait partie du GN et est complément de l'antécédent. Lorsque « que » est une conjonction de subordination, on ne peut pas le remplacer.
Les subordonnées exprimant l'opposition simple sont introduites par alors que, tandis que, quand, lorsque + indicatif. Alors qu'il aime la musique, Jean ne peut jamais en écouter.
On reconnaît les propositions avec leur verbe conjugué. Les propositions indépendantes coordonnées sont réunies par des petits mots : mais, ou, et, donc, or, ni, car ; ou des adverbes de liaison : ainsi, alors, ensuite, en effet, pourtant, cependant. Deux personnages (Truc et Bidule) et deux narrateurs (Medhi et Alma).
Deux propositions indépendantes sont juxtaposées quand elles ne sont pas reliées par un mot de liaison. Elles sont juste séparées par une virgule ou un point virgule. Par exemple : Alma m'a expliqué; je sais comment rapper, tu fais des phrases ponctuées pour la fluidité...
Les prépositions sont des mots courts et invariables qui servent à relier un élément de la phrase à un autre. Il existe des prépositions simples (à, chez, etc…) et des locutions prépositionnelles (d'après, près de, etc…). Exemples : Il est allé chez le coiffeur.
La phrase complexe contient plusieurs propositions (= parties de phrases organisées autour d'un verbe conjugué). Elle est constituée d'autant de propositions qu'il y a de verbes conjugués. Ces propositions peuvent être reliées de différentes manières : la juxtaposition, la coordination et la subordination.
La phrase contient une ou plusieurs propositions. On distingue trois sortes de propositions: La proposition indépendante comme son nom l'indique, ne dépend de rien, et rien ne dépend d'elle; elle se suffit à elle-même.
Analyser le sujet, c'est définir et expliquer chacun des termes du sujet, de façon à éviter tout contresens et tout hors-sujet, et à ne pas manquer la spécificité de la question posée. Ces éléments d'analyse devront être réutilisés pour l'introduction, dont ils constituent la première étape essentielle.