Comment formuler l'annonce ? Inutile de donner trop de détails. Le principe est de dire « avec des mots gentils » la vérité en y allant progressivement. « Si c'est un cancer du sein, par exemple, on peut expliquer que maman a une boule au sein, qu'on ne sait pas très bien ce que c'est et qu'on va l'analyser.
Quand l'annonce est difficile à entendre
Mais il est toujours préférable d'adopter un langage de vérité. Si vous préférez cacher votre maladie, l'inquiétude, la tristesse, la lassitude et la fatigue finiront toujours par transparaître dans votre langage non verbal.
Dites d'abord à la personne que vous avez quelque chose de grave à lui dire. Partagez l'information petit à petit. Les mauvaises nouvelles sont plus faciles à absorber lorsqu'on les annonce graduellement, quelques phrases à la fois. Assurez-vous que la personne comprend bien ce que vous lui dites.
On peut tout à fait cacher son cancer pour des motifs positifs : conserver une identité sociale, respecter des valeurs, ne pas entraver la progression d'une carrière… Taire son cancer, c'est un droit et une liberté. Qui peut néanmoins avoir des conséquences difficiles à assumer.
Parlez avec vos mots de l'emplacement de votre maladie ainsi que des conséquences sur votre corps et votre vie en général pour les prochaines semaines ou les prochains mois. Vous aidez ainsi votre proche à comprendre progressivement de quoi il s'agit sans avoir à utiliser le mot "cancer" par exemple.
Le mieux que vous puissiez faire, c'est simplement d'être à l'écoute et de laisser la personne parler de ce qu'elle veut – même si cela vous déstabilise. Si vous vous sentez trop bouleversé, vous pouvez le lui dire et proposer d'en reparler plus tard.
Le médecin peut (doit) être clair, précis, gentil, compatissant, attentif. Le patient, de son côté peut (doit) pressentir le diagnostic ou la rechute, exprimer ses craintes. Mais, même lorsqu'il parvient à en parler, il ne peut pas intégrer à la première personne cette mort qui se profile à l'horizon de sa maladie.
"L'agressivité d'un cancer réside essentiellement dans sa capacité à donner des localisations à distance ou métastases" explique-t-il.
Certains parents n'ont pas la force d'aborder le sujet de la maladie. Si c'est votre cas, vous pouvez demander à un proche ou à un membre de l'équipe médicale d'être présent – voire de parler à votre enfant à votre place. Vous pouvez aussi vous adresser à votre ligue cantonale contre le cancer pour vous accompagner.
Il faut accepter de se donner un peu de temps pour retrouver pleinement une vie normale, avoir l'énergie de se réinvestir dans ses activités et regagner sa confiance en soi. Prendre soin de soi et de son corps constitue un bon moyen pour passer ce cap de réadaptation à la vie « normale ».
Utilisez des mots simples mais justes, nommez la maladie. Expliquez la maladie simplement en partant du début, « du comment ça a commencé »…, qu'on a découvert une boule (une tumeur), que cette boule est faite de mauvaises cellules et que ça s'appelle un cancer.
Soyez ouvert à parler du cancer, et faites-le clairement et directement. Ne donnez pas l'impression que le cancer doit demeurer un secret. Expliquez comment vous vous sentez et comment vous faites le tri de toutes vos émotions. Demandez-leur ce qu'ils savent à propos du cancer.
Avoir plusieurs discussions brèves incitera votre enfant à parler et à poser des questions et lui fera comprendre qu'il peut vous parler du cancer n'importe quand. Utilisez des mots simples et directs. Employez un langage simple et faites des phrases courtes.
Quand vous devez annoncer une mauvaise nouvelle par e-mail, commencez par une formule polie, présentez clairement votre décision et justifiez-la. Faites attention à la réaction potentielle de votre client face à l'information que vous donnez. Soyez ouverts aux questions et invitez votre client à vous recontacter.
Vous pouvez désigner, si vous le souhaitez, une personne de confiance qui vous accompagnera lors des entretiens médicaux et vous aidera dans vos décisions. Vous pouvez choisir un membre de votre famille (partenaire, frère, sœur, cousin…) ou toute personne en qui vous avez confiance (ami, médecin traitant…).
Certaines formes de cancers du sein, de l'ovaire, du côlon, mais aussi des glandes endocrines, du rein, de l'utérus, de la rétine, de l'estomac, de la peau ou de la prostate sont connues pour être liées à une prédisposition génétique familiale.
En France, une étude récente a été réalisée sur plus de 325 000 patients ayant eu un cancer. Elle montre que dans cette population le risque d'avoir un second cancer est en moyenne 36 % supérieur à celui de la population générale.
Un cancer est généralisé quand, depuis la tumeur initiale, il s'est propagé dans d'autres parties du corps, pour créer de nouvelles tumeurs appelées métastases. On dit alors que le cancer est de stade 4 : le pronostic vital est engagé.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Cancer foudroyant des voies biliaires intrahépatiques
C'est un des cancers les plus foudroyants qui existent, car il s'étend très rapidement aux organes voisins et notamment au foie et au duodénum. Il peut également rapidement provoquer un cancer du péritoine.
C'est souvent, après de longs détours, qu'une allusion à la fin de vie va être évoquée par le patient, de manière non explicite ou sous forme d'une interrogation, en montrant le corps touché par la maladie, soit en demandant jusqu'où cela peut aller, soit en reparlant de l'inefficacité du dernier traitement, soit, tout ...
Un programme unique au monde par son ampleur prévoit à terme le séquençage de l'ensemble des cancers : "de 10 000 tumeurs analysées en 2015, on passera à 60 000 en 2018", a précisé le président de la République. Ce programme sera doté de 60 millions d'euros sur la durée du plan.
Par courrier, avis de décès, cartes de décès, faire-part et réseaux sociaux. L'avis de décès dans la presse locale, régionale ou nationale est un moyen habituel pour faire connaitre le décès d'un proche. Cela permet notamment de communiquer sur l'heure et le lieu de la cérémonie.
Une enquête démontre qu'il n'y a pas de lien de cause à effet entre un choc psychique et l'apparition d'une tumeur. Une femme qui développe un cancer peu de temps après avoir perdu son mari ou un enfant, beaucoup de gens y voient un lien de cause à effet.