Si les deux voyelles doivent être prononcées d'une seule émission de voix, on dit qu'il y a synérèse ; si au contraire on les sépare, on dit qu'il y a diérèse. Ces divergences s'expliquent par le latin et par l'histoire de la langue.
Fusion de deux voyelles contiguës en une seule syllabe, la première devenant une semi-voyelle (par exemple souhait [su∊] prononcé [sw∊]).
Une diphtongue est comprise dans une seule et même syllabe : elle se distingue par là de l'hiatus, lequel désigne une succession de deux voyelles appartenant à des syllabes différentes.
I) Hiatus & euphonie : ? L'hiatus est la succession de deux voyelles prononcées dans deux syllabes différentes, soit à l'intérieur d'un mot (oasis, déhanché, coordination...), soit à la limite de deux mots, c'est-à-dire à la fin d'un mot et au début du suivant.
DIPHTONGUE, subst. fém. LING. Voyelle qui, au cours de sa tenue (ou émission), subit une variation de timbre et qui, de ce fait, peut être considérée comme la fusion en une seule syllabe de deux éléments vocaliques perçus comme différents, successifs, et dont l'un est plus fermé que l'autre.
Si les deux voyelles doivent être prononcées d'une seule émission de voix, on dit qu'il y a synérèse ; si au contraire on les sépare, on dit qu'il y a diérèse.
Voyelle complexe dont le timbre se modifie graduellement une fois au cours de son émission (par exemple en anglais [ei] day, [ou] nose ; en allemand [au], Haus ; en espagnol [ue] muerte ; en italien [uo] cuore).
[En versification française, la diérèse est de règle lorsque le i est précédé de deux consonnes, dont la seconde est r ou l. Inconnue encore au xvie s., cette règle a été imposée par Corneille.]
La diérèse
Lorsque deux voyelles sont placées côte à côte et comptent pour deux syllabes, c'est une diérèse. exemple : La / Ré / vo / lu / ti / on / leur / cri / ait : — Vo / lon / tair(es) Ici la diérèse permet le respect de l'alexandrin.
La synérèse s'oppose au phénomène appelé diérèse, c'est-à-dire la prononciation des voyelles dans la même position avec un hiatus entre elles ou l'hiatus étant éliminé par l'introduction d'une semi-consonne ou d'un coup de glotte.
Manque de continuité, interruption posant problème, contradiction dans une œuvre, un discours, une suite logique, une suite d'événements : Un hiatus entre les discours tenus et les réalisations concrètes.
Il y a diphtongue lorsque la voyelle du radical à l'avant-dernière syllabe : e devient ie et o devient ue sous l'accent tonique. Cela se fait au présent de l'indicatif et au subjonctif comme le verbe venir en français aux mêmes personnes.
Quand deux voyelles se « mélangent » dans une seule et même syllabe sans devenir une seule autre voyelle, elles forment une diphtongue.
Se dit d'un vers qui a six syllabes.
L'enjambement crée un effet d'allongement du vers. Sous les lois de l'hymen je m'étais engagée, Mon repos, mon bonheur semblait s'être affermi, Athènes me montra mon superbe ennemi.
Procédé consistant à placer en fin de vers un mot ou un groupe de mots appartenant, par la construction et le sens, au vers suivant.
3-À l'intérieur du vers, une syllabe composée d'une consonne + -E, suivie d'un mot commençant par une consonne ou un h aspiré, compte pour une syllabe. Le signe ~ indique les liaisons et les enchaînements. Le vers est un alexandrin, celle compte pour une seule syllabe.
[Dans les versif. syllabiques] Vers formé de trois unités métriques. [Le vers romantique] n'a généralement que trois accents rythmiques et par conséquent trois mesures au lieu de quatre. Aussi l'appelle-t-on volontiers trimètre (Grammont, Versif.
La rupture de la règle (prononciation en synérèse) peut créer l'effet inverse. L'effet qu'elle produit consiste à laisser passer le mot plus vite, mais il est plus sensible s'il est perçu comme une rupture avec l'usage courant de l'époque.
alexandrin
Vers français de douze syllabes. (Par exemple On a souvent besoin d'un plus petit que soi.)
Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain. Une strophe formée de cinq vers est appelée quintil. Une strophe formée de six vers est appelée sizain ou sixain.
La césure correspond à une pause ou à un arrêt dans un vers dont elle ne doit pas briser le sens. La césure marque le rythme du poème. Dans le cas des alexandrins classiques, la césure peut être au même endroit que l'hémistiche.
Une diphtongue correspond à 2 sons de voyelles consécutifs. Pour prononcer une diphtongue, on “glisse” d'un son de voyelle initial vers un second son de voyelle. L'orthographe de l'anglais n'étant pas fiable, il n'est parfois pas évident d'identifier une diphtongue dans un mot que l'on découvre à l'écrit.
c se prononce toujours comme k dans "casque" et jamais "s" comme dans "cerise" g se prononce toujours comme dans "gare", jamais comme dans "girafe" gn ne se prononce pas comme dans "agneau" mais on sépare le g et le n comme dans "stagnant"
La diphtongue est une double voyelle, elle contient deux sons « ue » ou « ie ». Le « e » ou le « o » du radical se transforment aux trois personnes du singulier (1, 2, 3) et à la dernière du pluriel (6). Cette transformation n'apparaît qu'au présent.