Plus globalement on parle en général d'assonance dans le cas d'une répétition d'une ou de plusieurs voyelles dans un vers ou une phrase.
L'assonance est une figure de style qui consiste en la répétition d'un même son vocalique. L'effet recherché est la mise en relief d'une sonorité qui peut être en lien avec le propos. L'assonance produit un effet harmonique d'insistance en raison de la répétition d'un même son vocalique (comportant une voyelle).
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
Une allitération, du latin ad (à) et littera (lettre), est une figure de style qui consiste en la répétition d'une ou plusieurs consonnes (par contraste avec l'assonance, qui se base sur la répétition de voyelles), souvent à l'attaque des syllabes accentuées, à l'intérieur d'un même vers ou d'une même phrase.
allitération
Répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes dans des mots qui se suivent, produisant un effet d'harmonie imitative ou suggestive (par exemple « De Ce Sacré Soleil dont je Suis deSCendue » [Racine]).
Renvoi au vers suivant d'un ou plusieurs mots utiles à la compréhension du premier vers.
L'allitération est la répétition d'une ou plusieurs consonnes dans une suite de mots. La plus célèbre allitération nous vient du théâtre : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » s'interroge Oreste dans Andromaque de Racine (Acte V, scène V).
L'assonance est la répétition de phonèmes/sons vocaliques (= voyelles) dans un groupe de mots. Chutes à terre elles fussent demain. » → assonance avec la répétition du son [u]. Pour parler d'allitération ou d'assonance il est nécessaire que ces sons soient répétés au moins trois fois et de manière rapprochée.
L'assonance (substantif féminin), de l'espagnol asonancia, asonar (verbe) vient du latin adsonare (« répondre à un son par un autre son ») est une figure de style qui consiste en la répétition d'un même son vocalique (phonème) dans plusieurs mots proches.
1. Répétition d'un même son vocalique dans une phrase (par opposition à allitération). 2. Rime réduite à l'identité de la dernière voyelle accentuée (exemple : sombre, tondre ; peintre, feindre ; âme, âge).
Du grec anaphora (ana, à nouveau et phorein, porter) l'anaphore est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots au début de plusieurs membres de phrases pour renforcer son propos.
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
L'anaphore fonctionne avec la répétition, sauf que cette répétition est judicieusement placée : le même mot ou la même expression revient systématiquement au début de chaque phrase ou de chaque paragraphe.
Une allitération : répétition d'une ou de plusieurs consonnes dans un groupe de mots. Une assonance : répétition d'une même voyelle dans un groupe de mots. En général, on considère qu'il y a une allitération ou une assonance s'il y a au moins 2 ou 3 répétitions rapprochées du même son.
Définition de l'allitération :
L'allitération est la répétition d'un même son consonne. C'est à dire la répétition de son tel que « p », « k », « t », « m », « s », « f » etc. On considère qu'il y a répétition lorsque le son se fait entendre au moins 3 fois de façon relativement rapprochée.
Il y a un enjambement et un rejet lorsque les mots qui complètent le sens d'un vers se trouvent au vers suivant. L'enjambement crée un effet d'allongement du vers.
L'allitération est la répétition d'un même son-consonne, ou de plusieurs sons-consonnes produisant le même effet sonore (par exemple s, z, f, produisant un effet de souffle ou de bruissement).
LES SONORITES
– L'allitération : répétition de sons consonantiques identiques ou semblables (t/d, f/v, p/b). – L'assonance : répétition de sons vocaliques identiques ou comparables. Ex. : «Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue» (Racine).
Une strophe formée de deux vers est appelée distique. Une strophe formée de trois vers est appelée tercet. Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain. Une strophe formée de cinq vers est appelée quintil.
→ Les allitérations en [v], [f] et [ʃ] imitent le souffle du vent. On parle là aussi d'harmonie imitative.
Le son consonne [R] se retrouve en effet dans les mots « grand », « bruit », « fracas », « Torrent », « horreur » (2 fois) et « trembler ». Le bruit fracassant du torrent est donc non seulement décrit par les mots du poème mais aussi reproduit par la sonorité de ces mots.
Le polyptote, fondé sur des variations étymologiques permet des jeux de sens et de sonorités. L'effet visé est souvent l'expression lyrique, mais on l'utilise aussi pour insister sur une qualité ou un aspect temporel ou sur un temps.
Faire une assonance signifie répéter dans une phrase ou un vers le même son vocalique (son créé par les voyelles) dans des mots rapprochés. Les voyelles et les phonèmes vocaliques (on, un, en, etc. ) peuvent tous servir à faire des assonances, sauf le e muet.
Que ce soit dans la poésie, le théâtre, les discours, les proverbes ou même les chansons, le polyptote produit un effet d'insistance sur un propos, captant ainsi l'attention des lecteurs ou des auditeurs sur le terme repris. Par ce procédé rhétorique de répétition, le discours gagne en puissance.