Ce même jour, le général de Gaulle, pour qui le régime de Vichy est « illégitime, nul et non avenu », forma le gouvernement de défense de l'Empire (Conseil de défense de l'Empire) de la France libre. Les forces armées ralliées à la France libre sont appelées Forces françaises libres (FFL).
Afin de brouiller les pistes, les résistants peuvent démultiplier les pseudonymes. Le général Delestraint (chef de l'Armée secrète) est tour à tour "Vidal", "Mars", "Chevalier", "Delé" ou encore "Duchêne". Il est néanmoins arrêté par la Gestapo.
Nom donné, en 1944, par le Comité français de libération nationale, à l'ensemble des formations militaires des mouvements de résistance.
La résistance intérieure française, appelée en France la Résistance, englobe l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 jusqu'à la Libération en ...
Forces françaises de l'intérieur (FFI) : Le 1er juin 1944 le CFLN (voir définition) regroupe les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.) en créant les Forces françaises de l'Intérieur.
Organisation armée de résistance à l'occupation allemande de la France, durant la Seconde Guerre mondiale, les F.T.P., ou Francs-tireurs et partisans, avaient été créés par le Front national, lui-même mouvement de résistance en zone nord à partir de juin 1941 et qui était dominé par le Parti communiste.
Au total, on estime entre 50 et 55 000 le nombre de soldats, marins et pilotes ayant rejoint les FFL avant le 31 juillet 1943 (date de leur fusion avec l'armée d'Afrique du Nord). 30 nationalités y sont représentées, les femmes y sont rares et les volontaires sont plutôt de jeunes urbains issus de milieux aisés.
maquisard n. Résistant qui appartenait à un maquis.
Les mouvements de résistance sont unifiés sous le nom de FFI (Forces françaises de l'intérieur) le 1er février 1944. Ils connaissent leurs heures de gloire entre le débarquement de Normandie, en juin 1944, et la Libération de la capitale, en août 1944.
Glossaire. Forces françaises de l'intérieur (F.F.I.) : Créées le 1er juin 1944, les F.F.I. rassemblent tous les groupes militaires combattants de la Résistance intérieure (dont les Francs-Tireurs et Partisans) sous la direction du général Koenig et participent à la libération de la France.
Qui est à l'origine de la création des FFI ? Les Forces françaises de l'Intérieur sont une organisation armée formée par le CFLN (Comité français de libération nationale) sur ordre du général de Gaulle, le 1er février 1944. Leur objectif principal est de préparer le débarquement des Alliés en Normandie.
Figure phare de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin est le plus jeune préfet de France en 1937. Il s'opposa à l'occupant allemand dès 1940 et créa, sous l'égide du général de Gaulle, le Conseil National de la Résistance.
Georges Bidault, qui a succédé à Jean Moulin à la tête du CNR, a également joué un rôle très important au sein de la résistance. On peut aussi citer, parmi les grands héros, Henri Frenay, André Dewavrin (appelé le colonel Passy), ou encore Pierre Brossolette.
Les chiffres avancés varient de 300 000 à 500 000 résistants pour l'année 1944. Robet O. Paxton donne le chiffre de 300 000 cartes de combattants délivrées : 130 000 à des Déportés, 170 000 à des Combattants Volontaires de la Résistance.
Les différentes formes de résistance. Les moyens de cette guerre souterraine sont multiples. Néanmoins, on peut esquisser trois modes d'action principaux : la résistance civile, improprement qualifiée parfois de passive ; la lutte armée ou résistance militaire ; la résistance humanitaire ou caritative.
Les résistants sont surnommés « maquisards », cachés dans des régions peu peuplées, forêts ou montagnes.
Les maquisards sont essentiellement des hommes du pays, jeunes, célibataires, sans expérience militaire. Les gendarmes gagnent les maquis dans les jours qui précèdent la Libération. Dans les grands maquis mobilisateurs, beaucoup de cadres sont d'anciens militaires.
Ils avaient très peu à manger, froid, peu de vêtements et ceux qui avaient de bonnes chaussures, les prêtaient aux autres pour les gardes de nuit. Ils devaient descendre en plaine pour aller chercher de la nourriture sachant que le danger était proche.
Comment faire ? Il faut interroger sur le site internet du Service Historique de la Défense (ou sur le Musée de la Résistance en ligne) la base de données des dossiers de résistants détenus par le SHD (série 16 P).
Liste de fusillés. 29 août 1941 : Honoré d'Estienne d'Orves, Maurice Barlier et Jan Doornik. 20 septembre 1941 : Antoine Hajje, Georges Pitard, Michel Rolnikas, Adrien Nain, Roger Peyrat, Victor Marchal, René Anjolvy, François Herpin, Pierre Guignois, Georges Masset, Daniel Loubier et Maurice Peureux.
L'organisation militaire de la France libre
On distinguait à l'intérieur des FFL, les Forces aériennes françaises libres (FAFL) et les Forces navales françaises libres (FNFL).
Les FFL possèdent également une marine, les Forces navales françaises libres (FNFL) et une aviation, les Forces aériennes françaises libres (FAFL), et sont placées sous commandement britannique.
Les cinq membres du bureau du CNR sont Georges Bidault, président, qui représente le parti radical et l'Alliance démocratique, Louis Saillant qui représente d'abord la CGT, mais aussi les Socialistes, Libération-Nord et la CFTC, Pascal Copeau, membre de Libération-Sud, qui représente aussi les Mouvements unis de la ...