Les maronites constituent la plus importante communauté chrétienne du Liban, où siège l'Église maronite, une des Églises catholiques orientales.
1La population du Liban se partage entre deux grandes communautés : chrétienne (maronites, grecs orthodoxes, grecs catholiques, protestants, syriaques, jacobites...) et musulmane (sunnites, shî'ites et druzes2). Les habitants historiques de la montagne sont les druzes, les maronites et les shî'ites.
Ils sont entre 10 et 15 millions et sont considérés comme les gardiens des traditions et de l'héritage des premiers chrétiens. Ces chrétiens appartiennent à différentes confessions, telles que les coptes, les maronites, les chaldéens, les syriaques et les orthodoxes orientaux.
Plus de 60 % de la population est musulmane (chiites et sunnites surtout, Druzes). Aux communautés traditionnelles, chrétiens maronites (environ un quart de la population) et Druzes, s'ajoutent d'abord des communautés essentiellement urbaines.
L'Église latine est cette Église sui iuris de l'Église catholique qui s'est développée dans l'Empire romain d'Occident, où la langue latine était dominante, et qui s'est répandue après aux pays comme l'Irlande et l'Allemagne qui se sont convertis au christianisme et ont adopté la même langue comme langue culturelle.
Alors que les Catholiques ont des statues et des tableaux pour représenter les saints, l'Eglise orthodoxe a une riche tradition iconographique. Et l'art grec, contrairement à l'art occidental, ne se focalise pas sur l'image de Jésus, saignant sur la croix. Chez les Orthodoxes, le baptême se fait par immersion.
Religion des chrétiens qui reconnaissent le pape comme chef spirituel. Le catholicisme, également appelé l'Église catholique, est la branche du christianisme qui reconnaît l'autorité spirituelle et juridictionnelle du pape.
Aujourd'hui, la région la plus densément orthodoxe est toujours, aux abords de Tripoli, le plateau du Koura qui correspond au caza d'Amioun. Mais les populations orthodoxes ont eu tendance à trouver refuge dans la conurbation chrétienne qui prolonge la capitale Beyrouth vers le nord, autour de Jounieh.
Les musulmans du Liban représentent plus de la moitié de la population du pays. C'est le pays du Proche et Moyen-Orient où ils constituent la proportion la moins importante après l'État d'Israël. Les musulmans représenteraient 54 % de la population totale du Liban, où 40,5 % sont chrétiens et 5,5 % druzes.
Dans l'Antiquité, le Liban, pays du Proche-Orient tourné vers la mer, s'appelait la Phénicie. Ses habitants étaient de très habiles commerçants et aussi des marins, fondateurs de grands ports comme celui de Tyr.
Le nom de Comans paraît le plus précis de tous; et si c'est lui que mentionne déjà une inscription assyrienne du χπβ siècle avant l'ère chrétienne, c'est aussi à lui sans doute qu'il faut rapporter les termes géographiques analogues de Comana, Kouma, qu'on retrouve en Asie ou au Caucase (3).
Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de L'Œuvre d'Orient et vicaire général du cardinal André Vingt-Trois à l'Ordinariat des catholiques orientaux en France.
En Syrie, les fidèles restés attachés à l'Empire et à Chalcédoine ont été appelés rûm, ou melkites, c'est-à-dire les « gens du roi » (malik) : il s'agit de l'Église grecque orthodoxe et de sa branche catholique, l'Église melkite (le terme de melkite étant aujourd'hui réservé aux grecs/rûm catholiques).
Même si le Liban a connu temporairement, pendant des périodes de domination, des peuplements minoritaires européens ou ottomans, tous les Libanais sont arabes, à l'exception des Libanais arméniens ayant réussi à fuir le génocide turc. Enfin, Le Liban est un pays très homogène sur le plan linguistique.
La langue arabe levantine est partagée entre les Libanais, les Syriens, les Palestiniens, les Druzes, les Alawites et les Juifs. L'arabe classique, ou littéraire, appelé aussi l'arabe moderne standard, demeure la langue officielle du Liban dans la constitution libanaise et dans les textes de loi du Liban.
Les Arméniens et les Kurdes ont conservé leur langue d'origine, mais parlent également le français (Arméniens) ou l'anglais (Kurdes). En raison de l'histoire du Liban, le français et l'anglais, en plus de l'arabe classique, demeurent des langues relativement pratiquées comme langues secondes.
Une force anti-israélienne et anti-occidentale
En juin 1982 avec l'appui de l'Iran est fondé le Hezbollah qui s'inspire du modèle de la révolution islamique iranienne et devient rapidement la principale organisation s'opposant à l'occupation par Israël du Sud du Liban.
Le Liban tient son origine institutionnelle à l'intervention de la France au nom de l'Europe pour mettre fin aux affrontements entre les maronites et les Druzes en 1860. Le statut d'autonomie garanti par les puissances européennes l'année suivante constitute le cadre d'une influence culturelle croissante de la France.
Les débuts de la République libanaise
Le premier haut commissaire du gouvernement français chargé de l'exécution de ce mandat est le général Gouraud qui proclame la création de l'état du "Grand Liban" le 1er septembre 1920 .
Au Liban, près de 93% des musulmans sont circoncis. A la question de savoir pour quelle raison les 7% restants ne le sont pas, une enquête menée par la Faculté de médecine de l'USJ précise que cette omission est due à un oubli ou à une négligence de la part de certaines familles.
La colonisation française (1920-1943) a œuvré à imposer la fameuse politique « Diviser pour mieux régner », afin d'imposer sa domination et son influence par la force, ce qui a attisé les divisions et les conflits interconfessionnels, au sein de la société libanaise, qui continue toujours d'en payer le prix.
Première langue « étrangère » en usage au Liban, le français est à la fois langue de culture, d'enseignement et de communication. 45 % de la population libanaise est entièrement ou partiellement francophone et 55 % des Libanais ignorent totalement cette langue.
On classe les Églises chrétiennes en trois grands groupes : la catholique, les orthodoxes et les protestantes : Catholiques : 1,345 milliard.
Des différences fondamentales
C'est elle qui occasionnera la séparation des Églises d'Orient et d'Occident). En effet, pour les premiers chrétiens et donc pour les orthodoxes, l'Esprit Saint émane du père. L'Église Catholique quant à elle a ajouté le fils en précisant que l'Esprit-saint émane du père et du fils.
Les catholiques croient en l'autorité de la Bible et en l'autorité du pape (et des évêques). Les protestants ne croient qu'en l'autorité de la Bible. Les catholiques acceptent aussi la Tradition catholique. Pour eux, la Tradition est la révélation continue de l'Evangile du Christ à son Eglise, par le Saint-Esprit.