ceux qui prient : oratores ; le clergé ; les hommes d'Église ; ceux qui combattent : bellatores ; les nobles (prince, seigneurs, chevaliers) ; ceux qui travaillent : laboratores ; les paysans, les tenanciers/vilains et les serfs.
Au Moyen Âge, un page était l'intendant d'un chevalier, un apprenti écuyer. Un jeune homme servait comme page durant sept années, dès l'âge de sept ans. À quatorze ans, il pouvait devenir écuyer et à vingt et un pouvait devenir lui-même chevalier.
On appelle "ancien français" le français qui était utilisé au Moyen Age (du 5ème au 15ème siècles) dans la moitié nord de la France. Ce n'est pas encore un français unifié, c'est-à-dire identique pour tout le territoire. Il existe de nombreuses différences de prononciation et d'orthographe d'une région à l'autre.
On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur.
Il y avait deux catégories de paysans : les serfs, d'un côté, et les vilains, de l'autre. Les serfs étaient complètement assujettis à leur seigneur. Ils appartenaient à leur maître, qui pouvait les donner ou les vendre.
Au Moyen Âge, on appelait vilain un paysan qui était libre par rapport au seigneur. Le vilain cultivait la terre de la tenure que lui désignait le seigneur. Il payait les impôts seigneuriaux, mais il pouvait partir quand il le voulait (contrairement au serf qui était lié à la terre et à la seigneurie).
Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ». Par la suite, « bon » et « jour » se sont soudés en une formule de salutation. Pensez-y la prochaine fois que vous le lancerez à quelqu'un.
39Pour saluer les deux pélerins qui approchent Tristan se lève d'un bond, les mains croisées devant lui, puis il s'incline devant eux (G 2673-2674 et G 2684).
Au cours du Moyen Âge, le titre de monsieur (contraction de « monseigneur ») fait partie du lexique religieux, et est notamment utilisé pour référer à des saints : « Monsieur Saint-Jean ». Ce titre est également attribué au pape : « Monsieur Clément, souverain seigneur et gouverneur de l'Église ».
L'ordre comprend trois grades (chevalier, officier et commandeur). Pour être nommé au grade de chevalier, il faut être âgé de trente ans au moins et jouir de ses droits civils. Saisine obligatoire du ministère des Affaires Étrangères et Européennes.
Merci Au Moyen Âge, merci signifiait “grâce, pitié” de là les expressions : Crier, demander merci – le chevalier vaincu reconnaissait sa défaite et implorait la pitié du vainqueur. Être à la merci de: être au pouvoir de quelqu'un de telle manière qu'il soit libre de vous accorder sa grâce ou de vous la refuser.
Pour devenir chevalier, il faut être noble ou fils de nobles et avoir suivi une longue formation. Le jour de la cérémonie d'adoubement, le futur chevalier prête serment devant un seigneur et en retour le chevalier reçoit l'accolade de son seigneur.
La noblesse apparait à l'origine comme une situation de fait résultant d'un ensemble de supériorités personnelles, par la suite elle va prendre un caractère héréditaire et l'aspect d'une condition juridique précise. A la fin du 10ème s certains hommes libres sont qualifiés de nobles.
(Mots composés de parenté) : Vers 980, « beau » était un terme d'affection surtout employé entre parents ; en ancien français on disait fillastre (→ voir filsâtre) pour beau-fils, marastre (→ voir marâtre) pour belle-mère et parastre (→ voir parâtre) pour beau-père.
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations.
Comme indiqué dans ce tableau : Titres nobiliaires, on s'adresse à un duc ou une duchesse par « Monsieur / Madame ». On peut utiliser l'expression « cher Duc / chère Duchesse » quand on a soi-même un titre nobiliaire. - appel : Monseigneur ou Madame ; - traitement : Votre Altesse Royale.
( X e siècle) de l'ancien français mercit (881), issu du latin mercēdem , accusatif de merces « salaire, prix, récompense », tardivement « faveur, grâce ». (Vers 980) merci (Vie de Saint Léger).
Celle-ci serait originaire de la fin du moyen âge avec les débuts de la médecine grand public. A l'époque l'indicateur essentiel de la santé étaient les selles. La question « comment allez vous? » renvoyait directement à la consistance, l'odeur et autres qualificatifs de la défection de l'interlocuteur.
langoier, v. n., agiter la langue comme pour essayer de parler ‖ parler ‖ v. a., faire parler.
Citons aussi le salut des jongleurs: Deus vos croisse bonté (Charroi de Nîmes 1), que Dex vos beneïe (Prise d'Orange 1), que Deus vos seit aidanz (Couronnement de Louis 1), cf. que Dieus vous soit garons as ames (Bodel: Jeu de saint Nicolas 2).
Vilain désignait les roturiers; et plus spécifiquement au Moyen Âge les paysans libres, par opposition aux serfs. Contrairement à roturier, le terme ne s'appliquait pas aux bourgeois, artisans ou marchands. Vilain désigne aussi la qualité de qui n'est pas vertueux, qui est méchant ou qui est laid.
Ce sont les serfs. Le servage se répand vers l'an mille, alors que le système féodal installe une nouvelle hiérarchie sociale. Dans leur grande majorité, les paysans sont libres, mais avec des niveaux de richesse très variés. On les appelle les « vilains » ou les « manants ».
Serf. Le mot 'serf', qui est le masculin de 'serve', est issu du latin 'servus' signifiant 'serviteur'. Il désigne un travailleur agricole, un paysan privé de... liberté car il est tenu par la loi du servage l'obligeant à cultiver une terre dont il ne peut quitter.