Alors que Socrate, en conformité avec sa doctrine, loge les vertus morales dans la partie rationnelle de l'âme, Aristote les rattache à la partie irrationnelle et il considère, contrairement à Socrate, que le savoir ne joue aucun rôle dans la genèse et l'acquisition de la vertu.
Socrate, Platon et Aristote sont trois philosophes grecs dont la pensée et les écrits sont encore étudiés de nos jours.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Et il poursuit en se livrant à une explication et une défense élaborée de son comportement ; il se définit lui-même comme une sage-femme de métier mais pour l'âme ou l'esprit : il aide les jeunes hommes à enfanter leurs idées, étant lui-même dépourvu de conceptions propres.
Biographie de Socrate :
De sa biographie, on peut retenir qu'il est né à Attique en -470 et qu'il est mort à Athènes en -399, suite à sa condamnation à mort. Son père était sculpteur et sa mère sage-femme. Il n'a rien écrit, ses pensées nous ont été retransmises par son élève Platon.
Pour Socrate, se connaître soi-même, c'est savoir donner le meilleur de nous-même. Ça veut dire faire gagner la raison et l'intelligence en toute situation ! Connaître le bien pour le faire et pour être heureux, voilà un truc d'intello, me direz-vous !
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
La dialectique, un cheminement de l'âme
La méthode inventée par Socrate est la dialectique : l'art de faire dialoguer deux discours apparemment contradictoires pour accéder à une vérité supérieure. Grâce à un jeu progressif de questions, Socrate fait tomber les fausses connaissances de l'interlocuteur.
- Blaise Pascal. Le plus grand philosophe du monde, sur une planche plus large qu'il ne faut, s'il y a au-dessous un précipice, quoique sa raison le convainque de sa sûreté, son imagination prévaudra. Plusieurs n'en sauraient soutenir la pensée sans pâlir et suer.
Socrate a consacré sa vie à cette recherche, au point même de la perdre, de sorte qu'il fut non seulement le père de la philosophie, mais aussi son premier et plus célèbre martyr.
Le citoyen est celui qui peut exercer les fonctions de juge et de magistrat. Aristote soulève alors la question de la vertu du bon citoyen, par rapport à celle de l'homme de bien.
La vertu éthique, selon Aristote, est en équilibre entre deux excès. Ainsi, un homme courageux ne doit être ni téméraire, ni couard. Il en découle que l'éthique aristotélicienne est très marquée par les notions de mesure et de phronêsis (en français sagesse).
Aristote définit la cause motrice comme : « le principe premier d'où part le changement ou la mise en repos ». Cette cause se fonde sur le postulat aristotélicien de ce que le mouvement, s'il existe, n'est pas chaotique : il obéit aux lois de l'univers, accessibles aux sens et donc connaissables.
Si prosaïquement, c'est la ciguë qui a tué Socrate, les causes profondes de sa mort sont à chercher ailleurs. La raison la plus simple face à cet abandon est peut-être l'âge de Socrate : en effet, lors de son procès, il a déjà soixante-dix ans – un âge honorable pour cette époque !
Cicéron a dit de Socrate qu'il était «le père de la philosophie», parce qu'il a fait naître l'idée de philosophie, un discours rationnel inséparable d'un certain mode de vie.
Socrate (en grec ancien Σωκράτης : Sōkrátēs) est considéré comme le père de la philosophie occidentale parce qu'il a centré sa philosophie uniquement sur l'être humain, se démarquant ainsi des études des penseurs présocratiques sur la nature.
Diderot et d'Alembert font donc appel à plusieurs collaborateurs dont les auteurs connus: Montesquieu, Voltaire, Rousseau. À l'époque, d'Alembert est responsable des mathématiques et Diderot gère l'histoire et la philosophie.
La maïeutique est donc l'art d'accoucher les esprits, de leur faire enfanter la vérité. Socrate en philosophe affirme que chacun porte en lui le savoir, sans en avoir conscience. Le questionnement vise à se faire ressouvenir, c'est la fameuse théorie de la réminiscence.
Socrate, père de la philosophie morale !
Ce ne sont pas les lois minables mais l'affront aux principes de la lois elle-même qu'il est question dans le dialogue. Pour vous prouver ces croyances Socrate accepte la condamnation. Il préfère mourir victime d'une injustice et non pas des Lois mais des hommes.
Montaigne : "Philosopher, c'est apprendre à mourir"
2Dans le Phédon, Platon décrit la vie philosophique comme un exercice consistant à mourir et à être mort1. La mort est en effet la séparation de l'âme et la fin de la vie soumise aux affections du corps.
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).