Le terme
PSYCHOLOGIE - Les névrosés ont souvent mauvaise réputation. Nerveux, tendus, lunatiques, ils réfléchissent toujours trop et ne laissent rien passer.
Trop réfléchir n'est pas toujours mauvais
Il peut s'agir d'une forme d'autoréflexion qui peut vous aider à voir une situation passée d'un nouveau point de vue. Une réflexion excessive peut également aider à résoudre les problèmes et même soutenir le processus de prise de décision.
Les penseurs excessifs ont l'habitude de ruminer leurs idées et passent beaucoup de temps pour prendre des décisions. Ne remettez donc pas en question ses propos ou ne doutez pas de ses intentions lorsqu'il vous fait part de ses opinions ou de ses projets.
Car, en effet, l'overthinking a tendance à toucher majoritairement les personnes de sexe féminin. Susan Nolen-Hoesksema définit, de fait, l'overthinking comme étant "la propension à ressasser en boucle, de façon obsessionnelle, un certain nombre de pensées ou de sentiments négatifs".
Le médecin prescrit, le plus souvent, des antidépresseurs de la famille des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (agissant sur la sérotonine, un neurotransmetteur présent dans le cerveau). Ces substances sont bien tolérées, la plus utilisée étant la paroxétine.
Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.
Cela est dû à l'activité cérébrale spontanée. Notez que les pics d'activité en réponse au son semblent différents à chaque fois, même si le son lui ne change pas. Cela est dû à l'activité cérébrale spontanée à ce moment-là.
Leur étude montre qu'une fatigue intellectuelle élevée et l'accumulation de glutamate altèrent la prise de décision des individus. Au bout de plusieurs heures d'effort intellectuel, même les joueurs d'échecs professionnels commencent à faire des erreurs grossières, qu'ils n'auraient pas faites à tête reposée.
Nous avons parfois ce besoin lorsque le quotidien devient trop difficile ou que nous manquons cruellement de temps pour nous. Partir dans ses pensées, c'est s'offrir une bulle de bien-être. Que ce départ soit volontaire ou non, il est souvent le signe d'un déséquilibre.
Quand on est hypersensible, notre cerveau est “moins fort” pour utiliser le mode de réseau exécutif et “plus fort” pour utiliser le mode de réseau par défaut. Ce qui explique cette sensation d'idées qui vont et qui viennent parfois sans queue ni tête et perpétuellement.
Pour mettre son cerveau en pause, je recommande aussi vivement de prendre un bain de nature : une balade en forêt, une promenade sur la plage, une randonnée en montagne ou simplement un tour au parc. Ces pratiques sont intimement liées au repos mental.
La rumination mentale nous bloque dans une situation passée ou à venir qui sera forcément négative ; elle nous empêche d'être dans le moment présent.
Les ruminations mentale sont très souvent liées à des états d'anxiété et à des troubles anxieux. Elles sont aussi très souvent associées aux différents syndromes dépressifs. En fait, l'anxiété et la dépression vont souvent de pair puisque l'une provoque l'autre, et inversement.
Trop penser peut devenir un problème
Cela peut devenir un réel problème, car on peut oublier d'autres choses et également ne plus être attentif. Se concentrer devient difficile. Par ailleurs, trop penser demande de l'énergie mentale. Lorsque l'on réfléchit, nous consommons des calories et notre cerveau travaille.
Anxiété : lorsqu'une personne souffre d'anxiété, cela peut entraîner des pensées intrusives. En fait, ces pensées sont souvent liées à des situations sociales inconfortables ou à la possibilité d'une mort ou d'un malheur.
Pratiquez le lâcher-prise : prenez des pauses, ce n'est pas plus compliqué que cela. Pour ceux/celles qui ne peuvent s'arrêter de penser, ou de souffrir d'angoisse, de stress ou de culpabilité qui vous empêchent de tranquiliser votre esprit, pratiquez aussi la méditation, la sophrologie ou encore le yoga.
Vous vous souciez des petits détails, mais surtout de tout ce qui peut affecter le moral ou le bien-être des autres. Vous tolérez mal vos propres erreurs. Vous êtes très dur envers vous-même et avez tendance à ressasser ce que vous avez fait (ou pas fait!).