Le bagad est un orchestre breton inspiré du pipe band écossais. En breton, bagad ar sonerion signifie groupe de sonneurs. Le bagad s'organise en trois pupitres : les bombardes, les cornemuses et les percussions.
Savez-vous ce qu'est un bagad (bagadoù au pluriel) ? Typiquement breton, le bagad est une troupe musicale qui se compose de quatre pupitres : une bombarde, une cornemuse écossaise, une caisse claire et une percussion.
Ensemble musical breton par excellence, le bagad compose et interprète des suites musicales issues ou inspirées du répertoire traditionnel breton lui-même subdivisé en "terroirs" il participe ainsi au même titre que le chant (kan ha diskan) ou la musique de couple (bombarde-biniou) à la valorisation de ce riche ...
Un bagad se compose de trois pupitres, c'est-à-dire trois familles d'instruments. Dans le détail, chaque pupitre se décompose ainsi au minimum : cinq cornemuses, cinq bombardes et cinq percussions. Chaque pupitre est dirigé par son penn soner (chef sonneur).
La bombarde est l'instrument traditionnel breton, celui par lequel tout breton affirme son identité. L'accordéon diatonique, toujours accordé, toujours prêt à jouer. La guitare, accordée en DADGAD ou pas, qui apporte la rythmique nécessaire pour accompagner les danseurs..
La cornemuse écossaise comporte 5 tuyaux : le blowpipe, tuyau dans lequel on souffle, le chanter, tuyau mélodique et 3 bourdons qui produisent un seul son continu et font office d'accompagnement. Le binioù comporte 3 tuyaux : le sutell, tuyau dans lequel on souffle, le levriad, tuyau mélodique et 1 bourdon unique.
Il s'agit d'une variante de hautbois populaire spécifique à la Bretagne. En breton l'instrument s'appelle ar vombard (mutation de bombard) ou an talabard. Un joueur de bombarde s'appelle un bombarder (bombardir en Pays Vannetais), mais le terme de talabarder a été plus récemment adopté dans le milieu des bagadoù.
La chanson la plus souvent jouée lors des funérailles est “Amazing Grace” qui est traditionnellement jouée à la fin du service par un seul joueur de cornemuse qui marche lentement pendant qu'il joue.
Avant de rejoindre l'ensemble aux 22 titres de Champion de Bretagne, le parcours de l'apprenti musicien passe successivement par l'école de musique du bagad, le Bagadig (classé en 5ème catégorie), puis par le Bagad Glazik Kemper (classé en 3ème catégorie).
Les candidats doivent avoir entre 17 et 30 ans. En plus de l'audition musicale, un petit entretien est prévu. Il s'agira de montrer sa motivation et de répondre à des questions de connaissances et culture sur la Marine nationale, et l'histoire du bagad.
En 1994, le quatuor installé à Paris change de nom et adopte celui de Louise Attaque, en référence à l'anarchiste du XIXe siècle Louise Michel et au groupe américain Violent Femmes, dont il se revendique pour son style musical entre folk et punk.
Le joueur de cornemuse est appelé sonneur en France, mais aussi talabarder ou biniaouer en Bretagne.
On y voit des joueurs d'Aulos, ancêtre des cornemuses. Ce sont alors des clarinettes et des hautbois primitifs composées de tuyaux en roseau ou en bois percés munis d'une anche simple ou double.
La Bodèga ou Craba (chèvre en occitan) est la plus grosse des cornemuses occitanes. La peau provient d'une chèvre entière et l'instrument ainsi constitué donne une impression de démesure. Démesure sonore grâce à ce son grave et profond qui nous donne une idée des cornemuses du Moyen Âge.
Le sonneur (soner en breton, sonnou en gallo) est un musicien jouant de la bombarde, du biniou kozh ou autre type de cornemuse, ainsi que parfois aussi de la clarinette bretonne, la Treujenn-gaol (littéralement « tronc de choux ») et par extension de tout instrument de musique utilisé dans l'ancienne société ...
SONNEUR, -EUSE, subst. A. − Personne qui a pour profession de sonner les cloches d'une église. Sonneur de cloches.
Origine. La bombarde serait une adaptation européenne des canons chinois, inventés au XI e siècle.
On suppose que la cornemuse prend ses origines en Égypte antique car de nombreuses représentations de chalumeaux doubles, tant chez les Grecs (aulos bicalame, de calamus = roseau en latin) que chez les Égyptiens montrent l'importance de cet instrument.
Connu dès l'Antiquité des Grecs et des Romains (tibia utricularis), il s'est par la suite répandu à travers toute l'Europe du Moyen Âge. La présence de cornemuses en Bretagne est attestée depuis au moins le XV e siècle, et le binioù kozh sous sa forme actuelle est pour sa part attesté dès la fin du XVIII e siècle.
Il y en a pour tous les budgets, à partir de 750 € pour une cornemuse en « Polypenco » (plastique) ou 1 150€ pour une cornemuse en « African Blackwood » (Grenadille d'Afrique ou Ébène du Mozambique) jusqu'aux modèles les plus sophistiqués décorés de bagues en argent ciselé.
"Au cas où" sert à exprimer une éventualité. Cette locution soulève une hypothèse. Elle peut être employée seule ou introduire une proposition au conditionnel ou au subjonctif. Exemple : Prends ton sac, au cas où.