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Une cicatrice boursouflée ou chéloïde est le résultat d'une mauvaise cicatrisation. Elle évolue en relief.
Une plaie à la jambe qui ne cicatrise pas ? Il s'agit peut-être d'une plaie variqueuse, autrement dit d'un ulcère variqueux. Elle survient au dernier stade de l'évolution d'une insuffisance veineuse chronique secondaire à des varices ou à des séquelles de phlébite.
Certains médicaments sont parfois responsables de retard à la cicatrisation : anticancéreux cytotoxiques et immunodépresseurs cytotoxiques (surtout le sirolimus) ; anti-inflammatoires non stéroïdiens ; corticoïdes, même inhalés ; anticoagulants ; diphosphonates ; anesthésiques locaux ; etc.
Au début du processus, un petit nodule de couleur rouge-brun apparaît. Celui-ci devient plus large et épais lorsqu'il évolue. Une cicatrice chéloïde peut mesurer quelques millimètres comme quelques centimètres.
Les chéloïdes apparaissent lorsque le processus de cicatrisation est anormal. Les cellules cutanées produisent des tissus fibreux de façon excessive. La quantité de collagène présent dans la peau augmente la taille et son épaisseur de la cicatrice, elle devient dure et fibreuse.
On dit qu'une cicatrice chéloïde est une cicatrice fibroproliférative. Elle est provoquée par une prolifération anormale du tissu cutané. Certaines cellules de la peau, les fibroblastes, fabriquent trop de collagène (glycoprotéine essentielle à la régénération de la peau et à sa résistance).
Causes empêchant ou retardant la cicatrisation d'une plaie
Les infections dues à des bactéries, des champignons ou des parasites ont un effet négatif sur la cicatrisation. Des maladies du sang sous-jacentes telles qu'une anémie ou des troubles de la coagulation peuvent retarder la cicatrisation.
Selon eux, le fait que les cellules de la peau se déplacent beaucoup plus rapidement de jour vers le site de la blessure pour la réparer est la principale raison de la guérison accélérée. De plus, ces cellules connaissent une activité accrue, en leur sein, de protéines jouant un rôle clé pour la cicatrisation.
Votre condition physique peut avoir un impact sur le processus de cicatrisation. Si vous fumez, par exemple, ou que vous consommez (beaucoup) d'alcool. L'âge peut également jouer un rôle. Des maladies sous-jacentes, comme le diabète ou la sclérose en plaques peuvent ralentir le processus.
La plaie atone est une plaie dont le tissu de granulation inflammatoire est déficient, entraînant un bourgeon charnu atrophique pauvre en capillaires sanguins(1).
Plaie nécrotique
Plaie recouverte d'une plaque noirâtre correspondant à du tissu nécrosé sec ou humide. Également appelée : plaie noire, croûte.
On distingue la cicatrisation primaire et la cicatrisation secondaire, ainsi que la cicatrisation des plaies superficielles et celle des plaies profondes.
En réalité, les chéloïdes se forment à la suite d'une cicatrisation anormale d'une plaie : cette dernière peut être due à des coupures, à l'acné, à des vaccins, des interventions chirurgicales, ou encore d'un piercing.
L'exsudat, ou les exsudats, correspond à l'intégralité des fluides produits par les plaies aiguës ou chroniques, et ce, lorsque la phase hémostatique est terminée. Concrètement, il s'agit d'un liquide qui suinte des vaisseaux sanguins lors de la phase inflammatoire et quand la perméabilité de ceux-ci augmente.
Une alimentation équilibrée fourni également en quantité suffisante les vitamines (A, C, E) et les éléments minéraux (zinc, fer...) qui participent au processus de cicatrisation.
Les plaies sont soignées jusqu'à leur cicatrisation qui intervient généralement en une à deux semaines pour une lésion peu profonde et peu étendue. Une plaie cicatrisée continue d'évoluer pendant 6 à 18 mois.
Une cicatrice hypertrophique correspond est une anomalie de la peau qui provoque une augmentation anormale du volume de la cicatrice. Mais, contrairement à une cicatrice chéloïde, la cicatrice hypertrophique ne dépasse pas les limites de la lésion initiale.
Il n'y a pas de méthode efficace à l'heure actuelle pour traiter les chéloïdes ni pour prévenir leur formation. On recommandait autrefois l'ablation chirurgicale des cicatrices.
On retrouve essentiellement les anticancéreux et les immunosuppresseurs qui, du fait de leurs propriétés pharmacologiques, contribuent au retard de cicatrisation. Par ailleurs, on peut citer les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les anticoagulants sans oublier le nicorandil qui peut entraîner des ulcérations.
Cicatrice rouge ou violette : quand faut-il s'inquiéter ? Avoir une cicatrice rouge ou violette au moins 3 mois après la blessure superficielle peut par contre être un signe de mauvaise cicatrisation.
La lésion va rester rouge tout au long du processus de cicatrisation, qui va durer plus ou moins longtemps selon la taille de la plaie. Si elle demeure rouge après quelques semaines, c'est qu'il s'agit probablement d'une cicatrice hypertrophique ou chéloïde.
Les chéloïdes sont des tumeurs fibroblastiques correspondant à une réponse exagérée du tissu conjonctif suite à un traumatisme (p. ex., cicatrices chirurgicales, acné du tronc) ou qui apparaissent spontanément. Les chéloïdes sont plus fréquentes chez les patients dont la peau est foncée.