Lou garde toujours son téléphone la nuit près de son lit, au cas où un message lui parviendrait pendant son sommeil. Comment peut-on appeler ce comportement ? Il s'agit de l'hyper-connectivité, car Lou utilise son téléphone de manière intensive, à savoir qu'elle ne s'en sépare même pas la nuit.
Le symptome de l'hypervigilance
“En gardant votre téléphone près de vous durant la nuit, vous vous dites subconsciemment que vous êtes prêt à répondre à toute demande. Votre cerveau va donc monitorer la situation.
Signes de la nomophobie
l'apparition d'une angoisse lorsqu'une anomalie ou un bug survient, lorsqu'on ne retrouve plus le téléphone ou qu'il est impossible de le recharger. un besoin d'avoir son téléphone sur soi en permanence (dans leurs mains, proches de leur lit la nuit...)
Le terme "nomophobie" a été élu mot de l'année 2018 par le Cambridge Dictionary.
Nomophobie: «On parle d'addiction au smartphone quand il y a une perte de contrôle sur l'objet» Le smartphone, devenu compagnon indispensable et outil multifonctions, peut provoquer une addiction chez certains, et même une nomophobie, élu mot de l'année et contraction de « no mobile phone phobia »…
Vous êtes "nomophodes". Contraction de "no mobile phobia", la "nomophobie", touche principalement les accros aux réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés.
Symptômes de la nomophobie
La nomophobie se traduit par un état d'angoisse, d'anxiété et une impossibilité à réguler son utilisation. Le smartphone peut alors amener à une perte de lien social, des troubles du sommeiltroubles du sommeil, voire une dépression.
Il désigne "la peur ou l'inquiétude à l'idée d'être sans son téléphone portable ou de ne pouvoir l'utiliser". "Nomophobie" résulte de la contraction de l'expression "no mobile phone phobia". Un mot méconnu du grand public mais utilisé par la presse et les chercheurs, même s'il ne s'agit pas d'un terme scientifique.
Traiter les symptômes d'angoisse générée par la nomophobie peut passer par une prise d'anxiolytiques, qui doit être limitée dans le temps. Les plantes, particulièrement la valériane, sont une alternative aux anxiolytiques dans le traitement des angoisses, de même que la relaxation.
Dormir à côté de son téléphone portable peut perturber le sommeil. Tout d'abord à cause de la lumière bleue que ces derniers produisent. Cette lumière stimule votre organisme comme de la caféine lorsque vous utilisez votre smartphone avant d'aller dormir.
Les ondes électromagnétiques émises par votre smartphone ne vous mettent pas en danger pendant votre sommeil. A condition, bien sûr, de ne pas dormir avec votre appareil sous l'oreiller. On entend souvent dire qu'il serait dangereux pour notre cerveau de dormir à côté de son téléphone allumé. C'est faux !
Il est donc fortement conseillé d'éloigner le téléphone de son lit la nuit, et, mieux encore de l'éteindre ou de le mettre en mode "avion". Les experts indiquent que le téléphone portable doit être à au moins un mètre de notre corps lorsque nous dormons.
"L'addiction aux écrans professionnels est reliée elle au phénomène du workaholism, l'envahissement par le travail.
Nom commun. Phobie d'être oublié ou ignoré.
La nosophobie est une peur irrationnelle de contracter une maladie grave (cancer, Alzheimer, Parkinson, Sida, cardiopathie, sclérose en plaques…). La personne souffrant de nosophobie veut, à tout prix, rester en bonne santé.
La mégalophobie se caractérise par la peur irrationnelle de tout ce qui paraît de grande taille. Les personnes qui en souffrent peuvent être prises de panique à l'idée de se retrouver face à de grands - ou d'anormalement grands - objets.
Migraine, perte de mémoire, fatigue, dépression, voire cancer et apparition précoce de la maladie d'Alzheimer... Voilà quelques-uns des symptômes et des effets secondaires que certains scientifiques attribuent à une utilisation intensive du "portable".
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans l'addiction au portable. Le diagnostic et le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable.
Qu'est-ce que la cyberdépendance? On définit l'utilisation problématique d'Internet et des nouvelles technologies comme étant «une utilisation des technologies ou des moyens de communication offerts par Internet qui engendre des difficultés chez l'individu» (Sergerie, 2005).
Pour guérir d'une addiction, il n'y a pas de recette miracle : il faut de la patience et beaucoup de motivation car la route est longue et semée d'embûches. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les campagnes de sensibilisation et de prévention auprès du grand public sont primordiales.
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…