Nomophobie: «On parle d'addiction au smartphone quand il y a une perte de contrôle sur l'objet» Le smartphone, devenu compagnon indispensable et outil multifonctions, peut provoquer une addiction chez certains, et même une nomophobie, élu mot de l'année et contraction de « no mobile phone phobia »…
Le symptome de l'hypervigilance. “En gardant votre téléphone près de vous durant la nuit, vous vous dites subconsciemment que vous êtes prêt à répondre à toute demande.
Lou garde toujours son téléphone la nuit près de son lit, au cas où un message lui parviendrait pendant son sommeil. Comment peut-on appeler ce comportement ? Il s'agit de l'hyper-connectivité, car Lou utilise son téléphone de manière intensive, à savoir qu'elle ne s'en sépare même pas la nuit.
L'étude pointe du doigt plusieurs comportements typiques de l'addiction au smartphone : Consulter son smartphone dès le réveil. C'est le cas de 61% des Français. Lire des informations ou regarder du contenu (photos ou vidéos) sur plusieurs écrans en simultané (58%)
Nous sommes tous sujets à une forme de solitude. Mais les personnes qui sont accros au portable présentent des signaux d'immaturité, de carence affective. Ils peuvent faire preuve d'un certain matérialisme. Le portable nous conforte dans notre image virtuelle, et on communique par portables interposés.
Se dit de quelqu'un qui ne peut se passer de son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé ou de ne pouvoir s'en servir.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans l'addiction au portable. Le diagnostic et le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable.
"L'addiction aux écrans professionnels est reliée elle au phénomène du workaholism, l'envahissement par le travail.
Pour guérir d'une addiction, il n'y a pas de recette miracle : il faut de la patience et beaucoup de motivation car la route est longue et semée d'embûches. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les campagnes de sensibilisation et de prévention auprès du grand public sont primordiales.
Signes de la nomophobie
un besoin d'avoir son téléphone sur soi en permanence (dans leurs mains, proches de leur lit la nuit...) un besoin irrépressible de devoir répondre au téléphone, aux mails, aux messages...
Cancer : non, le téléphone portable ne provoque pas de tumeur au cerveau, les résultats surprenants d'une étude longue de 20 ans. Une étude menée auprès de 800 000 femmes. C'est une étude coup de poing publiée ce mercredi matin dans le Journal of the National Cancer Institute (JNCI).
Dormir à côté de son téléphone portable peut perturber le sommeil. Tout d'abord à cause de la lumière bleue que ces derniers produisent. Cette lumière stimule votre organisme comme de la caféine lorsque vous utilisez votre smartphone avant d'aller dormir.
Selon le Larousse en ligne, un nomophobe est «quelqu'un qui ne peut se passer de son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé ou de ne pouvoir s'en servir».
Traiter les symptômes d'angoisse générée par la nomophobie peut passer par une prise d'anxiolytiques, qui doit être limitée dans le temps. Les plantes, particulièrement la valériane, sont une alternative aux anxiolytiques dans le traitement des angoisses, de même que la relaxation.
De quoi parle-t-on ? D'une impolitesse 2.0 croissante : le fait de regarder son téléphone quand quelqu'un vous parle quelque chose. "Phubbing" est une contraction de "phone" ("téléphone") et "snubbing" ("snober"), qui pourrait se traduire par "télésnober".
Préoccupé par Internet. Besoin d'utiliser l'Internet de plus en plus longtemps afin d'être satisfait. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter l'utilisation d'Internet. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d'arrêt de l'utilisation d'Internet.
la solitude qui est souvent mentionnée comme un facteur de vulnérabilité majeur face aux écrans de même que les périodes de rupture (chômage, deuil, divorce…) ; le manque d'estime de soi : la plupart des personnes ayant un usage problématique des écrans souffrent d'une image de soi défaillante.
La dépendance au smartphone chez les adolescents et les impacts sur leur santé mentale. Dépression, anxiété, insomnie. Le compagnon du quotidien des adolescents, le smartphone, n'est pas qu'un ami qui leur veut du bien. Plusieurs études montrent les travers des téléphones portables et l'addiction qu'ils peuvent générer ...
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Avoir des troubles musculo-squelettiques (main, pouce, coude, épaules, cervicales) ; Développer potentiellement des pathologies liées aux ondes émises par l'appareil ; Diminution de certaines capacités cognitives comme la mémoire, le langage, l'attention et la concentration.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
Utiliser des applications d'auto-censure
Elles peuvent par exemple te rappeler de te lever périodiquement du bureau et de faire quelques pas, t'informer quand il est temps d'éteindre ton smartphone après un temps de connexion excessif, etc.
Un usage excessif des téléphones portables et des écrans en général impacte le cristallin de l'œil et favorise la myopie. Plus grave encore : deux femmes britanniques âgées de 22 à 40 ans auraient souffert d'une cécité temporaire de quelques mois à cause de cette mauvaise habitude.
Qu'est-ce que la cyberdépendance? On définit l'utilisation problématique d'Internet et des nouvelles technologies comme étant «une utilisation des technologies ou des moyens de communication offerts par Internet qui engendre des difficultés chez l'individu» (Sergerie, 2005).