Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations. La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
Dans ce cas précis, le mensonge constitue une mauvais habitude plutôt qu'une maladie. Il devient pathologique lorsque l'intéressé finit par croire lui-même à son mensonge, à confondre la réalité de sa vie avec celle qu'il s'est inventée. Il devient mythomane.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Il n'existe pas de traitement à proprement parler de la mythomanie. Une prise en charge psychiatrique ou psychologique peut aider à diminuer la mythomanie, mais bien souvent, les patients atteints n'ont pas conscience de leur trouble. Il n'existe pas de traitement à proprement parler de la mythomanie.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
4. Un mythomane peut-il aimer ? Non, car il a simplement besoin de votre attention. Un menteur pathologique a toujours besoin de booster son égo et il flirte avec n'importe qui pour obtenir un peu d'attention.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Il n'est pas rare pour elle d'être pris dans un certain nombre de mensonges aussi. Beaucoup de gens qui souffrent de trouble bipolaire mentir pour attirer l'attention . Bien que ce soit seulement une caractéristique d'un épisode maniaque , les gens qui souffrent de cette maladie ont un besoin aigu de l'attention .
La mythomanie n'a pas encore livré toutes ses vérités à la psychiatrie, ce qui la rend d'autant plus intrigante pour les spécialistes. Ne pouvant supporter de faire face à la réalité, les mythomanes, ces personnalités hautes en couleurs, se plongent dans un monde de mensonges.
Signes et symptômes à repérer : Émotionnels : tristesse, peur, angoisse, irritabilité, sentiment de dépréciation de soi. Comportementaux : humeur labile, agressivité, difficultés à trouver de l'intérêt dans ses activités, à exécuter des tâches quotidiennes, abus de certaines substances.
Plus grave est la propension à mentir relevant d'une contrainte intérieure, d'une nécessité impérieuse qui outrepasse la volonté et la raison. Le mensonge compulsif, l'affabulation, la mythomanie sont le signe d'atteintes narcissiques graves et de modalités de défense plus archaïques.
Il est difficile de trouver une ou des causes bien déterminées. Néanmoins, un choc émotionnel grave pourrait être à l'origine de la fuite de la réalité du mythomane. L'annonce d'une maladie incurable, le décès d'un proche, un échec sentimental, scolaire ou professionnel pourraient favoriser son apparition.
Que faire face à un mythomane ? Face à un mythomane, il est recommandé de ne pas prêter attention à ses mensonges, au risque de l'enfoncer encore plus dans ce qu'il croit être la réalité.
Quand un menteur est découvert, soit il s'énerve, soit il fait la victime.
Ses synonymes sont fabulateur et affabulateur .
Un mensonge une à deux fois par jour
En psychologie sociale, on considère ainsi qu'il existe cinq motivations au mensonge : valoriser notre image, éviter les conflits, ne pas peiner notre interlocuteur, persuader quelqu'un afin d'en tirer un avantage, et enfin dissimuler ou justifier un manquement...
Les formes du mensonge
l'officieux, qui serait dit pour ne pas faire de peine, pour protéger, pour ne pas choquer, le joyeux, qui serait utilisé pour faire rire, pour distraire, le pernicieux, qui serait proféré pour faire mal, pour tromper, pour escroquer…
Mentir pour rassurer
C'est une raison valable de glisser un petit bobard car elle permet de ne pas faire souffrir inutilement la personne, sachant comme la vie est déjà assez dure parfois. Celui-là, on l'aime bien, parce qu'il nous rassure sur notre image et sur l'amour que notre partenaire nous porte.
Comment poser les limites ? Gérer les mensonges de son conjoint, c'est avant tout définir son propre seuil de tolérance et poser les limites strictes et fermes à la relation. Même si vous avez bien sur le droit de lui donner une seconde chance, ne vous laissez pas avoir par des fausses promesses.
Schizophrénie. La schizophrénie touche environ 24 millions de personnes – soit une sur 300 – dans le monde (1). Les personnes qui en sont atteintes ont une espérance de vie de 10 à 20 ans inférieure à celle de la population générale (4).
sentiment de bonheur et de plaisir très intense ou, au contraire, d'irritabilité excessive; hyperactivité, agitation et énergie débordantes; estime de soi démesurée ou idées de grandeur.