Symptômes. Les personnes souffrant de bigorexie ne sont pas à leur aise si elles ne font pas de sport tous les jours. … Des signes de manque peuvent apparaître en cas de sevrage du sport, en particulier l'anxiété et l'irritabilité.
l'inactivité physique : lorsque l'activité physique est inférieure à 60 minutes par jour, incluant le sport pratiqué pendant le temps scolaire, les jeunes sont considérés comme insuffisamment actifs.
La bigorexie correspond à l'addiction au sport. Elle peut avoir des conséquences physiques (fracture, épuisement...) et surtout psychologiques.
Le symptôme principal et très caractéristique de la bigorexie est le désir très intense voire compulsif, d'effectuer une activité sportive. Le sportif augmente progressivement le temps consacré au sport qui devient la priorité pour laquelle il délaisse sa vie personnelle et professionnelle.
D'une part, lorsque l'activité physique nuit au fonctionnement social en primant sur toutes les autres sphères de vie (famille, conjoint(e), enfants, travail, amis, etc.). D'autre part, lorsque l'on cesse d'écouter son corps en continuant à s'entrainer bien qu'épuisé, malade ou blessé.
La bigorexie est une addiction à l'activité physique encore nommée addiction à l'effort.
Un entraînement répété en prévision de compétitions d'endurance extrême, telles que des triathlons et des courses de vélo de très grandes distances comme en font régulièrement les concurrents du Tour de France, peut accroître le volume de certaines cavités du cœur.
Causes. Une cause possible de la bigorexie est la production d'endorphines, apportant une sensation de bien-être, qui est stimulée lors de la pratique sportive. D'autres raisons sont purement psychologiques : manque d'estime de soi, vide affectif ou encore besoin de changer d'apparence physique.
Les endorphines : le vrai plaisir de pratiquer un sport
Les endorphines sont des hormones libérées par notre corps et contrôlées par notre cerveau lors de certaines circonstances qu'elles soient positives ou négatives. Entre autres, une activité sportive pendant plus de 30 minutes induit la sécrétion d'endorphines.
Tout d'abord, le buveur développe une tolérance. Il doit boire des quantités toujours plus importantes d'alcool pour obtenir les effets recherchés. Puis le buveur passe à un stade où il ne peut plus contrôler sa consommation. Une dépendance physique s'installe.
Physiologiquement, le phénomène est le même quelle que soit l'addiction : en pratiquant un sport de façon très intensive, le patient devient dépendant aux hormones et autres neuromédiateurs naturels produits par son organisme : dopamine, adrénaline ou endorphine. Le sportif devient donc accro à son insu.
Cardio-respiratoire, musculaire, d'assouplissement et d'équilibre : les activités physiques et sportives se répartissent en quatre catégories, selon les fonctions physiologiques qu'elles sollicitent. Si toutes apportent un bénéfice, elles ont cependant des effets différents sur la santé.
La sédentarité signifie que nous avons une faible dépense énergétique en position assise ou allongée, excluant le sommeil. Quant à elle, l'inactivité physique signifie qu'il n'y a pas assez de pratique d'activité physique, c'est-à-dire un volume hebdomadaire inférieur à 150 minutes d'intensité moyenne à élevée.
Pour les adultes, il est recommandé de pratiquer 30 minutes d'activité physique développant l'aptitude cardio-respiratoire d'intensité modérée à élevée, au moins 5 jours par semaine, en évitant de rester 2 jours consécutifs sans pratiquer.
CHRONIQUE. La pratique intensive du sport peut s'intensifier jusqu'à devenir addictive. Cette addiction est médicalement documentée et porte un nom : la bigorexie.
L'avis de l'expert : Pour se sortir de la bigorexie, il faut déjà prendre conscience que quelque chose ne va pas. Les symptômes de sevrage ou encore la perte de contrôle et les conséquences physiques et sociales (blessures, isolement, etc...) liés à la pratique du sport sont d'autres signaux d'alarme de la bigorexie.
L'addiction au sport ou à l'exercice physique s'installe progressivement lorsque l'individu n'est plus dans le désir et le plaisir liés à sa pratique, mais lorsqu'il ressent un besoin irrépressible (parfois même compulsif) de pratiquer son activité.
Pour permettre la réduction des graisses dans le foie, il est recommandé de pratiquer : un exercice physique régulier tel que la marche, la course à pied et l'aérobie. À pratiquer environ 30 min par jour, ces exercices permettent de solliciter le coeur.
Selon les chercheurs, trop d'exercice physique pourrait conduire, non seulement à de la fatigue, des troubles du sommeil, des douleurs musculaires, mais aussi à une baisse de nos capacités cérébrales, et de l'impulsivité. Et, peut-être, au développement de burn-out. S'entraîner, c'est bien.
Santé : les recommandations d'activité physique par semaine ou par jour. Officiellement, des organismes comme l'OMS estiment qu'il faut au minimum pratiquer 150 minutes d'activité physique modérée par semaine, soit environ 20-25 minutes par jour.
1. La boxe. Selon plusieurs études, la boxe est l'un des sports les plus exigeants physiquement au monde. La boxe nécessite de la force, de la puissance, de l'endurance et la capacité de résister à d'énormes coups sur une longue période de temps.
Le manque d'exercice provoque une chute des capacités d'oxygénation de l'organisme. En deux semaines, il est possible de perdre jusqu'à 10% de ses capacités. La tension artérielle a tendance à augmenter, ainsi que les niveaux de glucose dans le sang.
Et tout ceci renforce l'idée reçue que le muscle se transforme en graisse quand on arrête le sport. Ou encore que plus on a été plus musclé, plus on risque être grassouillet. C'est faux pour une raison très simple : les cellules de graisse sont des adipocytes et les cellules musculaires sont des myocytes.
Le sport : bénéfique contre le stress
Bon nombre d'activités sportives ont un effet bénéfique sur le stress : natation, tir, yoga, tai chi, équitation, sports nautiques, etc. Le sport déclenche dans l'organisme la production d'hormones appelées endorphines.