Dire « non », c'est se respecter. En verbalisant votre refus, vous écoutez vos envies, vos besoins et vos limites. Vous prenez soin de vous et c'est essentiel. En disant « non », vous reprenez le contrôle de votre vie et ne vous laissez pas déborder par les attentes d'autrui.
Le « oui, plus tard » est un bon test pour savoir si votre interlocuteur est motivé et si sa demande est vraiment importante pour lui. « Veux-tu prendre un café ? » « Ecoute, je suis charrette aujourd'hui, on se voit la semaine prochaine ? »
Restez vague mais convaincu. Econduisez directement celui qui vous adresse sa demande, sans trop de palabres : "Non, cela ne sera malheureusement pas possible." Ensuite, taisez-vous. Dites-le gentiment mais fermement. Si l'autre personne insiste, c'est elle qui passera pour une enquiquineuse, pas vous.
« Je ne suis pas d'accord et je préfère… » : le message « je » et proposer une alternative sont des moyens efficaces de dire « non » sans dire « non » !
« Stop » « Danger » : ces mots sont plus judicieux car concis et ils ne prêtent pas à confusion.
Pour oser dire non à quelqu'un sans avoir peur de sa réaction, il faut vraiment dissocier sa réaction de ta responsabilité ! Ainsi, si jamais tu en viens à dire non, et que la personne s'énerve ou devient triste, tu ne dois pas prendre cette réaction pour toi.
Gardez en tête quelques formules faciles pour affirmer votre refus, comme « je suis désolée mais je ne peux vraiment pas t'aider », ou « non, je ne suis pas disponible », ou encore « non, je ne veux pas ».
Voici quelques autres réponses possibles, conseillées par la psychologue: "Merci d'avoir pensé à moi. J'aurais adoré être là mais je ne peux pas." "J'aurais bien aimé mais j'ai un empêchement." "J'ai déjà quelque chose de prévu ce jour-là/ce soir-là/ce week-end là." "Tant pis pour moi, je vais rater une super soirée!"
Dites non dès que possible. Le plus rapidement vous indiquez votre refus, le plus il sera facile pour le destinataire de le recevoir avec l'espoir de recevoir des «oui» de ses autres invités. Remerciez la personne de vous avoir invité. Si vous avez un autre engagement, mentionnez-le au début de votre conversation.
Savoir dire “non”, avec bienveillance, c'est savoir poser ses limites. C'est s'accorder de la valeur et s'écouter. C'est prendre en considération son interlocuteur. C'est se créer l'opportunité de dire un grand “oui” à la prochaine occasion.
Pourquoi certaines personnes n'osent pas dire non ?
Mais le phénomène impacte également les profils extravertis : "Certains n'osent pas dire "non" car ils n'ont pas envie de blesser l'autre en disant la vérité, alors qu'au fond, ils savent très bien qu'ils ne respecteront pas leur engagement", explique Fanny Marteau-Chasserieau.
Parler avec son psy, c'est oser poser des questions
Dès le début, vous ne devez pas hésiter à clarifier tous vos questionnements. Il n'y a pas de questions bêtes. Lors des séances, le psy ne parle que très peu, mais il répondra sans hésiter à vos questions.
S'il n'y a pas de bonne manière de procéder, l'idéal c'est d'en parler : "le simple fait de dire à son thérapeute 'j'ai envie qu'on arrête de se voir, mais j'ai peur de vous le dire' est un bon moyen de sauter le pas", confie la psychologue clinicienne.
Vous pouvez aussi dire : « Non, j'ai beaucoup de choses à faire ce weekend » ou « Désolé, ça ne m'intéresse pas vraiment. » Il peut être très difficile de dire non au début, surtout si vous avez peur de décevoir ou de vexer quelqu'un.
Elle favorise l'autonomie et la sociabilisation de l'enfant à travers un accompagnement bienveillant. L'éducation positive contribue ainsi à la préparation à la vie en collectivité avant l'entrée à l'école.