La difficulté à jeter se traduit à divers degrés : un comportement plus ou moins lié à de la procrastination ou tout simplement une très mauvaise gestion de son quotidien jusqu'à un comportement pathologique nommé syllogomanie, ou le syndrome de Diogène pour des personnes qui s'entourent de telles quantités d'objets ...
La syllogomanie est la maladie qui définit les accumulateurs compulsifs. Être attaché à certains objets, c'est normal. Mais avoir du mal à jeter quoi que ce soit peut relever de la maladie mentale.
Les raisons récurrentes invoquées pour expliquer le comportement qui consiste à “tout” garder sont : La peur d'en avoir besoin un jour (“ça peut toujours servir”). L'objet rassure et permet de ne pas manquer. L'objet permet donc de nourrir un besoin de contrôler le futur.
Ranger et jeter pour se sentir mieux
Perdre du temps à chercher ce dont on a besoin, ou mettre de côté les factures urgentes c'est entretenir une énergie négative au quotidien. Au contraire, jeter et désencombrer permet de mieux organiser sa vie et de se libérer d'une pollution tout autant visuelle qu'émotionnelle.
A l'origine, cela relève de l'évolution. Il y a dans le cerveau humain une pulsion d'accumulation qui nous a permis de survivre. C'était un rempart contre la mort, la famine, et le froid. Ensuite, les publicitaires dans les années 1930 et 1940 ont compris que c'était un bouton qu'on pouvait titiller dans notre cerveau.
Commencer par regrouper d'un seul coup tous les souvenirs que vous avez, dans la plus grande pièce de votre domicile. Par exemple : Les vêtements désormais trop petits mais que vous avez gardez dans les placards en souvenir. Tous les dessins entassés dans les tiroirs.
Les bons souvenirs sont souvent utilisés en psychologie pour créer des liens avec des expériences personnelles significatives de notre passé. Tout ce qui est chargé positivement, ce qu'on a vécu à un moment de notre existence, a le potentiel de nous recharger en bonne humeur dans le présent.
Il est aussi primordial de le laisser choisir les objets qu'il veut garder et qui sont importants à ses yeux pour valoriser ses choix. Réunissez ses souvenirs dans un endroit dédié et laissez-les à portée de main pour les redécouvrir régulièrement avec lui !
3 - La possibilité de traiter le trouble de la syllogomanie
Il existe de nombreux moyens afin de traiter la maladie ou bien entendu d'y faire face. Cela peut généralement se faire à l'aide d'une thérapie cognitive et comportementale et un traitement antidépresseur.
Commencez par vos vêtements, passez ensuite aux livres, puis aux papiers, puis aux objets divers (DVD, maquillage, électronique, etc.), et enfin aux souvenirs (la catégorie la plus difficile). Ne laissez pas la culpabilité vous accabler, et éliminez la phrase "ça pourrait peut-être me servir un jour" de votre tête.
Le syndrome de Diogène a été décrit en 1975 par Clark pour caractériser, chez la personne âgée, un trouble du comportement associant une négligence extrême de l'hygiène corporelle et domestique ainsi qu'une syllogomanie (accumulation d'objets hétéroclites) qui conduisent à des conditions de vie insalubres.
inutile adj. Qui ne sert à rien, qui n'apporte rien, qui est... inutile adj. et n.
L'objet le plus cher jamais vendu est un bateau : le History Supreme. Il a couté à son propriétaire la somme de 4 milliards d'euros.
1 - Le Nophone. Plus factice qu'un jouet pour enfant, le NoPhone se veut être une solution de désintoxication au téléphone portable. Sans touche ni écran, il est fourni avec un sticker miroir à coller sur sa surface pour « partager des selfies s'ils sont derrière vous ».
C'est sans doute la méthode plus rapide et la plus simple. Il y a forcément un Emmaüs, un point de collecte de La croix rouge ou une autre structure dans votre ville. Il y aussi des conteneurs pour les vêtements. Les objets que vous donnez dans ce genre d'endroits sont ensuite revendus ou donnés à d'autres personnes.
La syllogomanie : Les personnes atteintes du syndrome de Diogène ont en général un rapport aux objets peu communs, se manifestant le plus souvent par l'accumulation ceux-ci soit parfaitement rangés, soit dans un désordre total, entraînant par la même occasion l'insalubrité de l'habitat.
Devenir fou, c'est perdre le contrôle, se sentir débordé par une forte inquiétude pour les siens, pour soi-même à ne plus en dormir. L'important c'est d'arrêter la machine à temps.
Ce n'est pas un hasard si les désordonnés le sont souvent depuis l'adolescence : l'âge des rebellions, du refus des consignes et surtout des tâtonnements pour trouver – et imposer – une façon d'être bien à soi, qui ne soit pas dictée par les parents ou la société.
Les personnes atteintes de syllogomanie (thésaurisation pathologique) ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leurs biens que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invivables.
Voici les principaux facteurs : On peut observer une négligence excessive de son hygiène corporelle ainsi que la malpropreté de son logement. Même entouré de saletés ou de détritus dans son lieu de vis, elle reste toujours indifférente.