En général, on prend un ris à une allure proche du vent. On choque l'écoute et le hale-bas pour laisser s'échapper le vent et plus tard étarquer sans résistance. Ensuite, on choque la drisse, pour faire descendre la voile.
On commence généralement par hisser la grand-voile puis la voile d'avant. Pour cette première manœuvre, il est préférable d'avoir quelqu'un à la barre qui sait tenir un cap, capable de regarder si tout va bien au niveau de la voile, en même temps que de rester face au vent.
La prise de ris au portant
C'est là que Salvatore nous a donné la solution : il suffit de la fermer pour diminuer la pression. Il faut donc ramener la bôme au centre du bateau, à la limite de l'empannage et bien souquer toutes les manœuvres pour que plus rien ne bouge : l'écoute, la balancine, le frein de bôme.
La prise de ris (verbes associés : « prendre un ris » ou « ariser une voile ») consiste à réduire la surface d'une voile en la repliant en partie : l'objectif est d'adapter la surface de la voilure à la force du vent lorsque celui-ci forcit.
La bosse du deuxième ris sort de la bôme, passe dans l'œil de ris monté sur sangle puis dans un guide sur le mât (le guide du premier ris est visible, légèrement plus bas, sur tribord). Il faut penser à installer des poulies de renvoi supplémentaires au pied de mât pour le passage des bosses de ris.
Partie d'une voile destinée à être serrée sur une vergue ou une bôme au moyen de garcettes, pour pouvoir être soustraite à l'action du vent.
Changer la voile d'avant pour réduire la voilure
Par vent fort, ou si la voile d'avant n'est pas arrisable, il faut la changer au profit d'une voile plus petite. Le génois est la voile la plus grande, il y a ensuite le foc, le solent et enfin le tourmentin.
Chaque bateau est différent, mais en général les architectes prévoient la première réduction de voilure entre 15 et 20 nds. Notons que les premiers moutons apparaissent avec un vent soufflant entre 12 et 14 nds. Disons qu'en règle générale, aux premiers moutons, il faut commencer à envisager la réduction de voilure.
Un voilier en route a une tendance naturelle, lorsque sa vitesse augmente, à partir « au lof » ou « à l'auloffée », c'est-à-dire de remonter vers le vent. On dit alors qu'il est « ardent ».
Pour freiner, à l'inverse, il ne faut pas que les voiles soient gonflées. Deux solutions : Vous êtes sur une allure de près vous pouvez ouvrir (choquer) les voiles en grand. Elles vont faseyer et ne porteront plus ce qui arrêtera le bateau.
Pour hisser, on utilise une manœuvre courante (cordage) appelée drisse. Le contraire de hisser est : affaler. Affaler veut dire laisser descendre par son poids.
Réglage du génois:
Quand vous abattez vous pouvez creuser la voile en avançant le chariot d'écoute de génois. Pour cela choquez suffisamment d'écoute, déplacez le chariot et bordez à nouveau. Quand vos trois étages de penons sont bien orientés, votre voile est réglée.
Sur un voilier de croisière la « cape courante » se prend en se mettant à une allure entre travers et près : la voile d'avant est bordée à contre et la grand voile est choquée au maximum. On peut arriver rapidement à cette position en virant de bord sans toucher à l'écoute de foc.
Sur la plupart de nos multicoques de croisière, le premier ris se prend autour de 20 nœuds de vent réel.
Généralement vous commencerez à réduire le génois aux alentours de 15 noeuds de vent, du moins aux allures de près ou de travers. Vous prendrez la première bosse de ris dans la grand voile vers 20 noeuds puis à nouveau réduirez le génois et envisagerez de prendre un second ris aux alentours de 25 noeuds établis.
Le génois est la voile d'avant la plus utilisée en croisière. Elle est d'ailleurs installée, de série, sur les croiseurs familiaux. Le génois peut être porté assez longtemps, en fonction de la force de vent.
Le ris, mets au goût très fin est le nom d'une glande - le thymus - présente chez les jeunes animaux de boucherie - veau, agneau, parfois jeune bœuf - et qui disparaît à mesure qu'ils atteignent l'âge adulte.
Régler l'écoute, c'est-à-dire la corde servant à régler la voile, en la tirant de façon à raidir la voile. On borde une voile pour des raisons aérodynamiques, pour se rapprocher de l'axe du vent. Si ce réglage n'est pas effectué correctement, la voile gêne le bon passage du vent et perturbe la vitesse du bateau.
Les penons de génois
Le premier étage, celui du bas est placé de façon à être en vue du barreur (2 ou 3 mètres du point d'amure), le deuxième est à environ 2/3 de la hauteur du génois, il est visible principalement par le régleur de génois.
- choquer l'écoute jusqu'à amener le point d'écoute au niveau des haubans. - mollir la drisse et la bordure pour ramener le creux vers le milieu de la voile. - si la bôme a tendance à osciller de haut en bas, reprendre très légèrement du hâle-bas pour brider ce mouvement et stabiliser la voile.
Monter, porter, transporter quelque chose, quelqu'un dans un lieu plus élevé (avec effort) : Hisser un blessé dans l'ambulance.
Élever, faire monter (une embarcation, un canot, une voile, un fardeau) à une hauteur déterminée, par traction sur un cordage travaillant sur une poulie ou un palan et actionné soit à la main, soit à l'aide d'un appareil de levage. Synon.