Pourquoi ? Parce que ce son strident arrive au cerveau par l'amygdale, structure cérébrale impliquée dans la perception des émotions, et notamment de la peur. Ainsi, « les cris ne sont pas seulement considérés comme des sons mais aussi comme des déclencheurs d'une sensibilisation accrue […].
SALAMI (conjoint impulsif qui crie en cas de désaccord)
Certains troubles hormonaux, une hypocalcémie (taux de calcium dans le sang trop faible), un état dépressif peuvent se traduire par de l'irritabilité. Parlez-en à votre médecin.
Les psychoses notamment, comme la schizophrénie, la paranoïa ou les troubles bipolaires peuvent engendrer de grosses crises d'énervement. Diverses maladies neurodégénératives, dont l'Alzheimer, sont aussi souvent responsables. Enfin, il peut être lié à un dérèglement hormonal.
Je répète souvent aux parents qui me consultent : les cris sont souvent générés par excès de stress. Ils expriment un besoin d'être entendu pour stopper le processus. On crie parce qu'on vit une situation d'urgence qu'on a du mal à gérer.
Crier sur ses enfants peut causer des dommages permanents trop souvent sous-estimés. L'éducation de ses enfants peut être une source importante de frustrations et de colère. Même le plus calme des parents peut sortir de ses gonds et crier lorsqu'il se sent à bout émotionnellement.
Le cri est une voix d'avant le langage, une communication sans idée. Chez l'adulte, il est souvent perçu comme la marque d'une perte de contrôle de soi. Et pourtant. À bien entendre le cri, on découvre qu'il est aussi la forme de révolte la plus profonde et la plus humaine qui soit.
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
Cherchez une période plus calme.
Expliquez simplement que le cri devenait très accablant et que vous aimeriez parler dans cinq minutes environ afin de vous ressaisir. En faisant cela, vous donnerez à votre hurleur un peu de temps dont il ignorait aussi avoir besoin.
Parmi les facteurs externes on peut trouver : des facteurs de stress éventuels comme un sentiment d'insécurité, des horaires de soins inappropriés aux rythmes de la personne, des stimulations environnementales excessives ou, à l'inverse, insuffisantes (crier étant une manière de créer une stimulation), des déficits ...
Le cri sert un objectif évolutif : il alerte le groupe d'une menace ou d'un danger. C'est un instinct que nous partageons avec les animaux et qui nous aide depuis des temps immémoriaux.
C'est bien connu, certaines personnes ne supportent pas des sons au point d'éprouver un profond énervement et l'envie de fuir. Une réaction disproportionnée dont le nom est "misophonie", un trouble qui trouverait son origine dans une suractivité anormale dans une zone précise du cerveau.
Un épuisement profond, physique et émotionnel, qui n'est pas ou peu soulagé par un repos. Une distanciation progressive avec les enfants. Le parent ressent de moins en moins d'affect pour ses enfants et agit au quotidien comme un automate.
Quand on est stressé, épuisé, les émotions au bord des lèvres, bref, à bout, on a forcément du mal à être disponible… Donc, si l'on ne se sent pas bien soi-même, il est difficile d'être bien avec ses enfants. Prendre soin de soi peut paraître être un luxe, mais j'ose dire que c'est une nécessité !
Par peur de perdre l'amour de son père ou de sa mère, l'enfant va « se plier » aux exigences et accepter ce qu'il ne veut pas. A répétition, cet enfant devenu adulte, va « se modéliser » en individu apte à répondre aux demandes qui ne lui conviennent pas, pour fuir l'angoisse de ne plus être apprécié ou aimé !…
Prenez plutôt une minute (ou autant de temps que nécessaire) pour comprendre votre colère. Essayez par exemple de lui dire : « Maman, je me sens vraiment frustré(e) et j'ai besoin d'un peu de temps pour y penser » ; « Je suis un peu en colère maintenant, mais j'aimerais qu'on en reparle plus tard. »
Maman avait peur. Peur de reproduire les mêmes erreurs sur ses enfants. Mais maman était aussi en colère et triste. Alors quand toutes ces émotions négatives débordaient, elle se mettait à crier, à hurler et parfois même à nous taper.
Essayez deux choses, nous conseille le Dr Gavard, tentez d'être furieuse ici et maintenant, sans “toujours” ni “jamais” dans vos arguments. Vous verrez, ça change tout?! Et puis, programmez un week-end sans reproches pour l'un comme pour l'autre.
Bonjour, Si vous éprouvez soudain le besoin incontrôlé de "tout casser" face à une frustration c'est probablement qu'il y a une situation primordiale sous-jacente que vous rejouez et sur laquelle vous n'arrivez pas à mettre de mots.
Définition de irascible
➙ coléreux ; irritable.