En parler. Il peut être utile de parler de vos préoccupations afin de ne pas rester seul avec et de pouvoir trouver, éventuellement, du soutien et de l'écoute dans votre entourage. Cependant, il faut que cela ait du sens pour vous. Vous pouvez tout à fait renouer le contact avec votre entourage sans forcément en parler ...
Jouer au poker, c'est avant tout une activité ludique entre potes... avant même de penser aux gains, aux titres, à la gloire. C'est un jeu que tout le monde a déjà fait en soirée, en famille, entre amis parce qu'il procure des sensations uniques incomparables avec d'autres jeux de sociétés.
L'addiction pose deux problèmes : la dépendance a une substance et le problème de santé qu'elle peut engendrer. Le médecin peut traiter le problème de santé, mais aucun médicament n'existe pour stopper une addiction. Il faut obligatoirement une prise en charge psychologique.
Le traitement de l'addiction aux jeux vidéo passe par une prise en charge psychologique à l'aide le plus souvent d'une thérapie cognitivo-comportementale (TCC). Le but du traitement est de réduire et contrôler le temps de jeu, l'abstinence n'étant en générale pas réaliste.
On l'appelle le gaming disorder en anglais. Le trouble du jeu vidéo en français. L'Organisation mondiale de la santé a décidé de reconnaître ce trouble comme une maladie.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
L'addiction résulte de l'interaction de facteurs personnels et environnementaux. Elle peut aussi être favorisée par la consommation de certaines substances ou la présence de troubles psychologiques.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
Erreur n°1 : Jouer trop longtemps quand vous êtes dans une mauvaise période. Vous ne seriez pas un vrai joueur de poker si vous n'aviez jamais connu ces périodes où rien ne fonctionne comme prévu. Quand vous perdez, vous voulez juste essayer de récupérer vos pertes, vous forcez les choses, et vous jouez trop longtemps.
Leur but est de battre leurs adversaires, se faire de petits extras en cash, mais aussi toujours de s'amuser. Ce sont ceux qui pensent que le poker est le passe temps le plus sympa, parce qu'ils ne fait pas un trou dans leur portefeuille.
Quand on perd à un jeu, on a tendance à dire que le hasard est trop présent dans le jeu, qu'on ne contrôle rien (et que donc, le jeu est moisi), c'est pour cette raison qu'on a perdu. Quand on a de la chance, on dit plutôt que c'est grâce à sa stratégie, à ses capacités cognitives.
Encouragez le joueur à parler du jeu et de ce qu'il ressent. Admettre son problème est capital dans le processus de sevrage. Invitez le joueur, sans faire pression, à consulter et demander une aide psychologique : il faut qu'il y soit prêt. Voyez le plus souvent possible vos amis.
Comportement problematique
En revanche, les personnes qui jouent de manière excessive risquent une perte de contrôle et le développement d'une dépendance. Elles s'exposent alors à différents risques, notamment à des problèmes en matière de santé psychique et physique ainsi qu'à des difficultés sociales et financières.
Après un délai d'un à dix jours après la dernière prise, le sevrage est acquis, la durée et l'intensité varient en fonction de la molécule concernée. Les symptômes du sevrage sont une anxiété, de l'irritabilité, des troubles du sommeil, des douleurs diffuses, des troubles sensoriels et digestifs.
Dans l'addiction on retrouve plusieurs symptômes. La tolérance : qui est le fait de s'habituer à la substance ou à l'usage comportemental et qui oblige à augmenter la consommation pour obtenir le même effet. Le côté comportement compulsif avec une perte de contrôle progressive.
La consommation de substances psychoactives est responsable en France de plus de 100 000 décès évitables par accidents et par maladies, dont près de 40 000 par cancers. Les conduites addictives interviennent ainsi dans environ 30 % avant 65 ans (également appelée mortalité prématurée).
La dépendance n'est pas un phénomène abstrait. Elle repose sur un mécanisme biochimique largement étudié et connu : la perturbation du circuit de la récompense. Lorsqu'on effectue une tâche agréable, le cerveau produit, entre autres, de la dopamine.
On parle de jeu problématique lorsque le comportement de jeu entraîne des conséquences négatives. Ces problèmes peuvent être d'ordre financier, familial, professionnel, social et/ou psychologique. Le jeu problématique se caractérise notamment par une augmentation de l'argent utilisé pour le jeu.
Les CSAPA (Centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie) traitent de toutes les addictions. Ils peuvent recevoir votre mari pour l'aider à arrêter de jouer, à faire le deuil du jeu et à faire face à ses problèmes sous-jacents. Les CSAPA peuvent aussi vous recevoir, indépendamment de lui.