Le traitement de la rectocolite hémorragique repose sur la prescription de médicaments qui régulent le fonctionnement du système immunitaire du patient, les anti-inflammatoires et les immunosuppresseurs.
Les corticoïdes ont une action anti-inflammatoire puissante et sont utilisés lors des poussées de rectocolite hémorragique en cures courtes (au maximum 3 mois en incluant la phase de décroissance des doses). Ils peuvent être administrés par voie orale, rectale voire injectable.
La rectocolite hémorragique est compatible avec une scolarité normale, une activité professionnelle et une pratique sportive. Toutefois, les poussées peuvent perturber votre vie quotidienne, le travail ou les études. Si vous souhaitez bénéficier d'un soutien psychologique, parlez-en à votre médecin.
Lorsqu'elle est prise en charge médicalement, la rectocolite hémorragique n'est pas une maladie grave, mais les poussées peuvent représenter une gêne dans la vie quotidienne. Des traitements dits « d'entretien » existent pour prévenir les rechutes et les complications de cette maladie.
Les causes de la rectocolite hémorragique sont mal identifiées. Aujourd'hui, on pense que la rectocolite hémorragique associe des facteurs génétiques (une prédisposition familiale) avec des facteurs environnementaux non identifiés.
Symptomatologie de la rectocolite hémorragique
Le plus souvent, la crise débute de façon insidieuse avec des besoins défécatoires de plus en plus impérieux, des coliques abdominales modérées et la présence de sang et de mucus dans les selles. Certains cas surviennent après une infection (p.
Il faut plutôt privilégier des fibres solubles (légumineuses) qui généralement sont mieux supportées. Il faut éviter les fibres trop ligneuses comme le centre de la feuille de salade. Il est aussi important de bien mastiquer et privilégier le pain au levain, le pain complet que du pain au son.
La colite aiguë grave est une complication de la rectocolite hémorragique qui se définit par la présence de plusieurs symptômes sévères : émission de selles sanglantes plus de six fois par jour ; anémie (qui se traduit généralement par une pâleur) et amaigrissement ; fièvre.
Il est néanmoins possible que votre médecin vous conseille de suivre pendant quelques jours un régime dit “sans résidus”, qui consiste à limiter les aliments contenant des fibres (fruits, légumes, céréales complètes) et, de façon plus stricte, les produits laitiers si leur consommation amplifie les symptômes.
"Pour lutter contre les maladies inflammatoires du côlon, on fait usage de cortisone, de dérivés de l'acide aminosalicylique (4-ASA et 5-ASA), voire de traitements immuno-suppresseurs", ajoute la gastro-entérologue.
Anti-inflammatoires
Des médicaments plus récents, le balsalazide (Colazal®) et l'olsalazine (Dipentum®), sont également utilisés. Ils sont administrés par voie orale, rectale ou par lavement et sont utilisés à la fois pour calmer les poussées et pour maintenir la rémission.
En l'absence de prise en charge rapide, une colite aiguë peut durer plusieurs jours ou plusieurs semaines, mettant parfois en danger la vie du patient. Si une prise en charge médicale est proposée rapidement, les symptômes diminuent en général en quelques jours.
Environ 40 000 personnes en sont atteintes en France. Ce n'est donc pas une maladie rare chez l'adulte, mais elle l'est chez l'enfant. France et dans le monde ? La RCH peut survenir à tout âge, mais elle se déclare généralement chez les adultes jeunes, entre 15 et 35 ans.
L'huile essentielle d'estragon, de composition très proche, facilite également la digestion et soulage les spasmes neuromusculaires très présents dans les états de colites. Pour calmer l'inflammation, privilégiez l'huile essentielle de camomille romaine qui est anti-inflammatoire et analgésique.
La rectocolite hémorragique évolue par poussées séparées par des périodes d'accalmie, sans symptômes, d'une durée plus ou moins longue. L'évolution de la maladie est variable d'un patient à l'autre. Ainsi, chez certaines personnes, les poussées de RCH peuvent occasionner des difficultés au quotidien.
Dans la maladie de Crohn, l'inflammation peut être localisée dans tout le tube digestif, de la bouche à l'anus, le plus souvent au niveau de l'intestin. Dans la RCH, l'inflammation est localisée au niveau du rectum et du colon.
Quel est le risque de complication ? Affectant l'ensemble du côlon, la pancolite est une forme grave de colite. En l'absence d'un traitement médical adéquat, le développement de l'inflammation peut entraîner des effets néfastes pour la santé. Une pancolite augmente notamment le risque de cancer du côlon.
Manger de l'avocat dans le cadre d'une alimentation quotidienne peut aider à améliorer la santé intestinale, selon une nouvelle étude de l'Université de l'Illinois. Une pomme par jour éloigne le médecin. Ce dicton est bien connu et il semblerait qu'il s'applique à d'autres aliments.
Les médicaments de première intention demeurent les antispasmodiques pour agir sur les troubles de la motricité intestinale, les pansements gastro-intestinaux à base d'argile, ou le citrate d'alvérine qui agit aussi sur l'hypersensibilité intestinale existant chez plus de 50 % des patients.
L'acide 5-aminosalicylique (5-ASA ou mésalazine) appartient à la classe de médicaments appelés anti-inflammatoires. On l'utilise pour traiter la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn lorsqu'elles sont d'intensité légère à modérée. Le 5-ASA agit en réduisant le degré d'inflammation dans les intestins.
Concernant la RCH, plusieurs études ont constaté que Bifidobacterium spp. et L. acidophilus, VSL#3 ou encore LGG étaient bénéfiques, de manière égale, à la mésalazine pour le traitement des formes légères à modérées, en diminuant les rechutes ou en augmentant l'intervalle sans rechute.
La fatigue est extrêmement fréquente au cours des MICI puisque rapportée dans 44-86 % des cas au cours des poussées et cette fatigue persiste chez 22-41 % des patients en phase de rémission.